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mardi 16 mars 2021

Les Lames du Cardinal – Le Dragon des Arcanes


Les Lames du Cardinal – Le Dragon des Arcanes

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe. Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal. Mais alors qu’ils approchent du Mont-Saint-Michel à la faveur de la nuit, ils savent que le prochain défi pourrait être le dernier. Car, outre les plans de leurs ennemis, il va leur falloir percer les secrets de l’ordre des Sœurs châtelaines qui réside en ces lieux sacrés. Cette fois le courage et la loyauté ne suffiront pas. Rapière au poing, les Lames devront se résoudre à tout sacrifier s’ils veulent sauver Paris de la destruction.


Les Lames du Cardinal – Le Dragon des Arcanes
Auteur : Pierre Pevel
Type d'ouvrage : Fantasy, Cape et d’Épée
Première Parution : 17 septembre 2010
Edition Poche : 30 Janvier 2014
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Editeur : Folio SF (Gallimard)
Nombre de pages : 416

Mon avis : Lorsque j’avais débuter la lecture du premier tome du cycle des Lames du Cardinal, je dois reconnaitre que je ne m’attendais pas à conclure la trilogie aussi rapidement ; mais il faut dire que j’ai été tout simplement captiver par cette trilogie Ainsi, après avoir été emballer par le premier volume des Lames du Cardinal et tout aussi enthousiaste par sa suite, L’Alchimiste des Ombres, même si à un degré moindre, ce troisième tome n’aura été que la confirmation de tout le bien de ce que je pensais de ce cycle et la preuve absolue qu’avec cette œuvre, Pierre Pevel a su nous offrir l’un des cycles les plus réussis de ces dernières années. Mais il faut dire que pour cela, après un second opus, présenté par l’auteur comme étant la première saison de la série (le premier livre étant, dans son esprit, le pilote), un peu trop semblable dans sa construction avec son prédécesseur, ici, dès le prologue, cela démarre sur les chapeaux de roues avec de l’action a tout va et surtout, l’annonce brutale de la mort (apparente) de deux des Lames. Passé ce premier choc, le lecteur n’aura de cesse que de poursuivre une lecture dont l’intrigue, franchement tordue (ce qui n’est pas un point négatif, loin de la) ira crescendo au fil des pages, tous les protagonistes de la saga ayant un rôle à jouer pendant que des nouveaux font leur apparition, et ce, jusqu’à un final tout bonnement spectaculaire où les Lames livrent un dernier combat au sein de la Cathédrale de Notre Dame tandis qu’un dragon ravage Paris. Et lorsque survint la fin, tombe implacablement un sentiment de tristesse devant le fait que l’on doive malheureusement dire adieu a des personnages auxquels on s’était tant attacher ainsi qu’à un univers qui aurait probablement mérité que l’auteur ne se contente pas d’une simple trilogie…


Points Positifs :
- Un dernier tome à la hauteur du reste de la saga et qui conclut dignement, et accessoirement, de façon spectaculaire, les aventures du Capitaine La Fargue et de ses Lames.
- Le combat final, qui a lieu à Notre Dame de Paris restera longtemps dans les annales.
- Le plaisir de retrouver l’intégralité des protagonistes de la série.
- Dans l’ensemble, quasiment toutes les intrigues sont résolues même s’il reste quelques zones d’ombres dont certaines auraient mérité quelques petits éclaircissements.
- Des Lames meurent, alors, préparez vos mouchoirs.
- Pevel possède indéniablement un don pour captiver son électorat : ici, c’est l’aventure avec un A majuscule qui prime !

Points Négatifs :
- Selon moi, Le Dragon des Arcanes aurait mérité d’être un peu plus long, ne serait-ce que pour accorder davantage de place au combat final et peut-être a la résolution de quelques intrigues laissées en suspens.
- Pevel aurait n’explique pas grand-chose quant à Agnès de Vaudreuil : alors certes, ce qui lui arrive est vital pour la fin mais cela reste rapidement expédié et il me semble qu’il subsiste une ou deux énigmes quand a son passé.
- Non, je ne peux pas me dire que je ne retrouverais plus jamais ces personnages !

Ma note : 8/10

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