Les
Lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres
Paris,
1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont
avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de
sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société
secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours
d’Europe. Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité
d’élite, une compagnie clandestine d’aventuriers et de duellistes rivalisant de
courage, d’élégance et d’astuce. Six hommes et une femme aux talents
exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la
Couronne : les Lames du Cardinal. Mais alors qu’ils ont rendez-vous, par une
nuit d’orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui
prétend détenir les clés d’un complot à venir, ils sont loin d’imaginer l’ampleur
de la tragédie qui va s’abattre sur la France et les obliger à affronter leur
plus terrible adversaire : l’Alchimiste des ombres…
Les Lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres
Auteur
: Pierre
Pevel
Type
d'ouvrage : Fantasy, Cape et d’Épée
Première
Parution : 18 juin 2009
Edition
Poche : 29 août 2013
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : Français
Editeur : Folio
SF (Gallimard)
Nombre
de pages : 416
Mon
avis : Force est de constater que j’avais été
grandement emballé par le premier volet des Lames du Cardinal, roman mêlant à la fois la Fantasy – dragons, magie – aux
plus beaux fleurons de la littérature de Cape et d’Épée dont le plus bel
exemple est, bien entendu, Les Trois Mousquetaires. Œuvre de Pierre
Pevel, un auteur issu du monde du jeu de rôle, ce premier volume des Lames
du Cardinal était rapidement apparu comme étant l’un des romans les
plus réussis de ces dernières années, ne serais ce que pour son originalité.
Mais qui dit premier tome dit forcément suite et donc, celle-ci fut-elle a la
hauteur de mes espérances ? En fait, oui et non puisque si indéniablement,
ce fut avec un grand plaisir que j’ai poursuivi la lecture des aventures du
Capitaine La Fargue et de ses fameuses Lames, si j’ai grandement apprécié que
mon personnage préféré, Arnaud de Laincourt (eh oui, ce n’est pas Saint-Lucq),
finisse par en faire partie, si un personnage comme l’Italienne, digne
héritière d’une certaine Milady de Winter, ne pouvait que me plaire et si, une
fois de plus, Pevel nous gratifie d’une intrigue toujours aussi captivante, au
final, j’aurais été moins emballer par ce second volume de la saga :
peut-être qu’il n’y a plus d’effet de surprise et que comme on est en terrain
connu, on est moins enthousiaste, peut être en raison d’une intrigue certes
bonne mais un peu inférieure à la précédente ou peut être que, pris entre le
début et la fin de la saga (dont la critique ne tardera guère vu que je suis en
train de l’achever), cet Alchimiste des Ombres est un peu pris
en tenaille, l’auteur réservant le meilleur, et surtout, les révélations et la
résolution de l’ensemble, pour son final ? Oui, peut-être un peu de tout
cela mais quoi qu’il en soit, ce second tome des Lames du Cardinal n’en
démontre pas moins que nous avons affaire à une excellente série.
Points
Positifs :
-
Tant de par l’ambiance générale, l’univers où se déroulent l’histoire et une
intrigue toujours aussi captivante, nous sommes ici dans la lignée du premier
tome ; bref, c’est du tout bon !
-
Ah, Arnaud de Laincourt rejoint enfin les Lames !
-
Un nouveau personnage et quel personnage : la belle et terrible espionne,
Alessandra di Santi, dite l’Italienne.
-
Moins d’action mais le coté intrigue qui prend le pas n’est pas une mauvaise
chose, bien au contraire.
-
Fortement apprécié la mission de Leprat, ainsi que son final pour le moins
tragique qui rehausse encore davantage tout le bien que je pensais sur ce
personnage.
Points
Négatifs :
-
Forcément, l’effet de surprise n’étant plus là, on peut avoir tendance à ne
plus être aussi émerveiller ou enthousiasmer par un scénario qui reste pourtant
de fort bonne facture.
-
Ce second tome semble comme couper en deux, une partie où l’Italienne occupe
une place de premier choix et une autre où… elle brille par son absence ;
mais on comprend mieux les choses dans le dernier volume de la saga.
-
Certaines Lames sont franchement sous-exploitées : Almadès, bien entendu,
mais aussi Ballardieu.
-
Mouais, bof le fameux Alchimiste des Ombres en tant qu’adversaire des
Lames ; je m’attendais à mieux de sa part.
Ma
note : 7,5/10
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