Pages

mercredi 10 mars 2021

Les Lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres


Les Lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours d’Europe. Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité d’élite, une compagnie clandestine d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Six hommes et une femme aux talents exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal. Mais alors qu’ils ont rendez-vous, par une nuit d’orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui prétend détenir les clés d’un complot à venir, ils sont loin d’imaginer l’ampleur de la tragédie qui va s’abattre sur la France et les obliger à affronter leur plus terrible adversaire : l’Alchimiste des ombres…


Les Lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres
Auteur : Pierre Pevel
Type d'ouvrage : Fantasy, Cape et d’Épée
Première Parution : 18 juin 2009
Edition Poche : 29 août 2013
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Editeur : Folio SF (Gallimard)
Nombre de pages : 416

Mon avis : Force est de constater que j’avais été grandement emballé par le premier volet des Lames du Cardinal, roman mêlant à la fois la Fantasy – dragons, magie – aux plus beaux fleurons de la littérature de Cape et d’Épée dont le plus bel exemple est, bien entendu, Les Trois Mousquetaires. Œuvre de Pierre Pevel, un auteur issu du monde du jeu de rôle, ce premier volume des Lames du Cardinal était rapidement apparu comme étant l’un des romans les plus réussis de ces dernières années, ne serais ce que pour son originalité. Mais qui dit premier tome dit forcément suite et donc, celle-ci fut-elle a la hauteur de mes espérances ? En fait, oui et non puisque si indéniablement, ce fut avec un grand plaisir que j’ai poursuivi la lecture des aventures du Capitaine La Fargue et de ses fameuses Lames, si j’ai grandement apprécié que mon personnage préféré, Arnaud de Laincourt (eh oui, ce n’est pas Saint-Lucq), finisse par en faire partie, si un personnage comme l’Italienne, digne héritière d’une certaine Milady de Winter, ne pouvait que me plaire et si, une fois de plus, Pevel nous gratifie d’une intrigue toujours aussi captivante, au final, j’aurais été moins emballer par ce second volume de la saga : peut-être qu’il n’y a plus d’effet de surprise et que comme on est en terrain connu, on est moins enthousiaste, peut être en raison d’une intrigue certes bonne mais un peu inférieure à la précédente ou peut être que, pris entre le début et la fin de la saga (dont la critique ne tardera guère vu que je suis en train de l’achever), cet Alchimiste des Ombres est un peu pris en tenaille, l’auteur réservant le meilleur, et surtout, les révélations et la résolution de l’ensemble, pour son final ? Oui, peut-être un peu de tout cela mais quoi qu’il en soit, ce second tome des Lames du Cardinal n’en démontre pas moins que nous avons affaire à une excellente série.


Points Positifs :
- Tant de par l’ambiance générale, l’univers où se déroulent l’histoire et une intrigue toujours aussi captivante, nous sommes ici dans la lignée du premier tome ; bref, c’est du tout bon !
- Ah, Arnaud de Laincourt rejoint enfin les Lames !
- Un nouveau personnage et quel personnage : la belle et terrible espionne, Alessandra di Santi, dite l’Italienne.
- Moins d’action mais le coté intrigue qui prend le pas n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire.
- Fortement apprécié la mission de Leprat, ainsi que son final pour le moins tragique qui rehausse encore davantage tout le bien que je pensais sur ce personnage.

Points Négatifs :
- Forcément, l’effet de surprise n’étant plus là, on peut avoir tendance à ne plus être aussi émerveiller ou enthousiasmer par un scénario qui reste pourtant de fort bonne facture.
- Ce second tome semble comme couper en deux, une partie où l’Italienne occupe une place de premier choix et une autre où… elle brille par son absence ; mais on comprend mieux les choses dans le dernier volume de la saga.
- Certaines Lames sont franchement sous-exploitées : Almadès, bien entendu, mais aussi Ballardieu.
- Mouais, bof le fameux Alchimiste des Ombres en tant qu’adversaire des Lames ; je m’attendais à mieux de sa part.

Ma note : 7,5/10

Aucun commentaire: