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samedi 26 septembre 2020

Thorgal – L'Épée-Soleil


Thorgal – L'Épée-Soleil

Un convoi vient d'être attaqué pars des brigands de grand-chemin. Seule une petite fille en réchappe et se cache dans le bois. Soudain, un ours arrive, attiré par les cadavres humains. Il sent la jeune fille et tente de l'attraper. Heureusement, Thorgal n'est pas loin et met l'ours en fuite. Il n'a pas le temps de parler à la jeune fille qu'elle se sauve. Thorgal poursuit son chemin et arrive sur les terres cultivées d'un paysan, à qui il demande l'hospitalité pour la nuit. Le paysan lui donne à manger et le fait coucher dans son étable. Au petit matin, Thorgal se réveille sous les lances de soldats qui viennent l'arrêter. Le paysan vient de le dénoncer auprès des hommes du seigneur Orgoff. Celui-ci a en effet besoin de main d'œuvre pour bâtir sa forteresse. Il fait donc capturer tous les hommes qui s'opposent à son autorité. Thorgal se retrouve enchaîné avec un autre homme et doit travailler à la construction du château. Le soir venu, tous les esclaves sont enfermés dans des cages souterraines. Thorgal glane des informations auprès de son compagnon d'infortune, afin de savoir qui est vraiment ce mystérieux seigneur Orgoff...


Thorgal – L'Épée-Soleil
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 01 avril 1992
Nombre de pages : 48

Mon avis : La Gardienne des Clés avait tellement marqué le dix-septième volume des aventures de Thorgal qu’elle avait finit par donner son nom au titre de ce dernier, ici, comme vous pouvez le constater, ce n’est pas le cas, pourtant, a bien y regarder, si l’on ne devait retenir qu’une seule et unique chose de cet énième tome de la saga de l’enfant des étoiles, c’est que dans celui-ci, la charismatique, la diabolique, la badass, mais aussi la sexy Kriss de Valnor fait son grand retour ! Perdue de vue depuis la fin du Cycle de Qâ et un certain Entre Terre et Lumière, Kriss, que l’on avait laisser en plein désert avec peu de chances de s’en sortir (une broutille pour elle) réapparait donc dans la vie de Thorgal et ce, a un moment charnière de celle-ci : en effet, a l’issu du volume précédant, notre héros, lasser que le destin ne cesse de frapper ses proches et craignant pour leur vie, décide de quitter femme et enfants (sympa pour eux) pour partir a l’inconnu, un peu au hasard – en fait, je pense surtout, connaissant le bougre, que l’aventure lui manquait et que Thorgal n’est pas fait pour une vie casanière, tout simplement, mais bon, il ne pouvait pas présenter les choses ainsi a Aaricia. Bref, exit l’épouse officielle et grand retour de celle qui n’est pas a proprement parler la maitresse mais qui bon, comment dire, pourrait parfaitement l’être tant la tension sexuelle est forte entre les deux personnages – pour Kriss, c’est évidant, pour Thorgal, c’est plus subtil mais le fan attentif l’aura remarqué depuis longtemps. Bref, un retour marquant et qui, ma foi, nous annonce un futur un peu plus olé olé pour notre héros. Mais pour le moment, reconnaissons le, on reste un peu sur notre faim : certes, L’épée-soleil n’est pas dépourvu de qualités et oui, c’est un fort plaisant tome de transition, mais, comme je l’ai dit, de transition avant toute chose… maintenant que le duo Thorgal/Kriss est réuni, on attend la suite avec impatience car pour le moment, ce ne sont que des retrouvailles. Des retrouvailles faite d’engueulades et de menaces, bien sur, mais qui, sous couvert de rébellion ouverte contre un seigneur de la guerre, de pauvres types asservis afin de construire un château, de paysans véreux et d’une certaine arme magique, reconnaissons que la lecture de ce dix-huitième tome de la saga Thorgal, sans être extraordinaire, n’en reste pas moins plaisante… Et puis, avec la petite histoire d’amour en filigrane de l’intrigue principale, entre le fils de paysan et la petite princesse, qui est tout sauf gnangnan, on finit par se dire que même les albums les plus simples de Thorgal possèdent toujours un petit je ne sais quoi qui fait qu’on ne peux que les apprécier…


Points Positifs :
- Bien évidement, le grand événement de cet album est le grand retour de la charismatique Kriss de Valnor, toujours égale à elle-même.
- L’on pourrait trouver l’histoire un peu simpliste, certains protagonistes un peu stéréotypés, pourtant, l’ensemble est plaisant et se lit bien.
- On pourrait croire que la petite histoire d’amour entre le fils de paysan et la fille noble sentirait le déjà-vu a plein nez, or, vu comment celle-ci est amené et traitée, il n’en est rien et s’avère, finalement, plutôt sympathique.
- Mine de rien, j’aime bien quand on trouve des éléments SF dans des récits de Fantasy ; bien entendu, dans Thorgal, on a l’habitude mais cela faisait un certains temps qu’on n’avait rien, du coup, ce petit pistolet laser fait son petit effet.
- Comme à chaque fois, je ne peux que louer les dessins de l’immense Grzegorz Rosinski ; mine de rien, certaines planches sont tout simplement superbes et fourmillent de détail.

Points Négatifs :
- Si le retour de Kriss de Valnor est à fêter comme il se doit, tout bonnement car celle-ci est le personnage le plus intéressant de la saga, reconnaissons qu’après lecture de ce tome, on a un peu l’impression de ne retenir que cet événement et oublier le reste…
- On a connu des albums plus originaux.
- Cela sent l’album de transition, bon, certes, mais de transition et il est clair que ce dix-huitième volume de la série est le tournant entre le Thorgal qui vivait une petite vie (certes pas tranquille) de famille avec Aaricia et celui qui fera équipe avec Kriss, personnage aux antipodes de l’épouse de Thorgal et complètement ingérable – du coup, plus intéressant.

Ma note : 7,5/10

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