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mercredi 9 septembre 2020

Les Infidèles


Les Infidèles

Fred et Greg, deux amis, passent leurs soirées à faire la tournée des boîtes de nuit pour y trouver leur conquête de la nuit. Au cours d'une de leurs virées, Greg s'interroge tout de même sur les raisons qui le poussent à tromper chaque nuit sa femme, Stéphanie, à qui il ment sciemment et qui sait qu'il la trompe. Fred se justifie par un besoin naturel « d'aller voir ailleurs ». Quand Greg en vient à la conclusion que le seul moyen de ne pas risquer de se faire surprendre et de ne pas se sentir coupable, c'est de rester fidèle, il éclate de rire avec Fred.


Les Infidèles
Réalisation : Emmanuelle Bercot, Fred Cavayé, Alexandre Courtes, Jean Dujardin, Michel Hazanavicius, Éric Lartigau, Gilles Lellouche
Scénario : Nicolas Bedos, Philippe Caverivière, Jean Dujardin, Stéphane Joly, Gilles Lellouche
Musique : Evgueni Galperine et Sacha Galperine
Production : Black Dynamite films, JD Prod, SPAD Films
Genre : Comédie
Titre en vo : Les Infidèles
Pays d’origine : France
Parution : 29 février 2012
Langue d'origine : français
Durée : 109 min

Casting :
Jean Dujardin : Fred / Olivier / François / Laurent / James
Gilles Lellouche : Greg / Nicolas / Bernard / Antoine / Eric
Lionel Abelanski : Le directeur de séminaire
Guillaume Canet : Thibault
Éric de Montalier : Le médecin des urgences
Charles Gérard : Richard
Dolly Golden : La maîtresse
Sandrine Kiberlain : Marie-Christine
Katia Lewkowicz : La mère de Maxime
Alexandra Lamy : Lisa
Éric Massot : Serveur
Mathilda May : Ariane
Géraldine Nakache : Stéphanie
Isabelle Nanty : Christine
Maëva Pasquali : Nathalie
Manu Payet : Simon
Clara Ponsot: Inès
Stéphane Roquet : Le collègue clope
Hélène Seuzaret : Isabelle, la femme d'Éric
Anthony Sonigo : Benjamin
Anne Suarez : Julie
Bastien Bouillon : Valentin

Mon avis : Ce film aurait pu parfaitement ne jamais avoir droit à sa critique sur ce blog, d’ailleurs, ce fut même par hasard – et après avoir louper le début – que je me suis laisser tenter, hier soir, mais si j’étais rester dans l’état d’esprit qui était le mien lors de sa sortie, il y a de cela quelques années, je ne l’aurai pas regarder. Il faut dire que dès le départ, les choses s’engageaient mal : synopsis tenant sur un timbre-poste et reposant uniquement sur l’infidélité masculine, affiches pour le moins polémiques quant à l’image de la femme, film français (oui, pour beaucoup, c’est une tare) et… Jean Dujardin en pleine période The Artist et l’Oscar qui va avec… c’est-à-dire, autre tare pour pas mal de gens dans notre pays qui décidément, ne semblent toujours pas apprécier ceux qui réussissent – syndrome Poulidor, surement !? D’ailleurs, je ne m’en cache pas, lors de sa sortie, Les Infidèles ne m’intéressaient pas le moins du monde, pourtant, la vérité d’hier n’étant pas celle d’aujourd’hui et encore moins celle de demain, quel mal à regarder un tel film, surtout à la télé – car oui, je ne me serais pas déplacé au cinéma pour une telle chose – bah en fait, aucun… surtout qu’au pire, si c’était nul, ça ne m’aurait fait perdre qu’une soirée, rien d’autre. Or, après visionnage de ce long métrage, comment dire que j’en ai une vision toute différente de ce à quoi je m’attendais… alors certes, par moment, c’est plutôt vulgaire et ça ne vole pas bien haut, pourtant, à ma grande surprise, certains sketches m’ont apparus comme étant assez réussis (oui, car il s’agit d’un film à sketches, plus ou moins longs, où les deux acteurs principaux, Jean Dujardin et Gilles Lellouche, jouent plusieurs rôles), en particulier celui assez tendu entre Jean Dujardin et Alexandra Lamy, à l’époque, comme chacun sait, encore en couple, et qui sentait presque le vécu ; du moins, ce fut la sensation que j’ai ressenti… Ensuite, certains passages sont franchement drôles même si tout cela tient davantage de l’humour pipi/caca/cucul que des Monty Python et il est clair que le sketch des infidèles anonymes avec Sandrine Kiberlain est certes débile mais m’aura franchement bien fait rire. Reste deux choses que les détracteurs de ce film ne supportent pas : le thème de celui-ci et les fameuses affiches. Bon, en mettant tout jugement moral de côté et en toute objectivité, l’infidélité, ça a toujours existé et je pense ne pas me tromper en affirmant que cela existera toujours et ce, même si tout le monde ne l’est pas. Nier la chose serait faire preuve d’une immense hypocrisie surtout que tout cela est traiter sous le ton de la comédie. Mais les affiches alors, l’image des femmes dégradante au possible ! Mouais, bon, j’en présente une ci-contre, il y en a une autre de fellation et… je ne sais même pas quoi dire mais nous vivons une drôle d’époque tout de même où les mêmes personnes qui s’extasient devant ces excitées dénudées des Femens tout en les présentant comme le point d’orgue du féminisme moderne sont prêtes à partir en croisade contre des affiches de films qui en comparaison, sont plutôt sages et plus suggestives qu’autre chose ; dégradantes… mais regardez donc certaines publicités, certaines émissions diffusées a des heures de grande écoute et vous trouverez bien pis ! Enfin, comme dirait l’autre : beaucoup de bruit pour pas grand-chose car oui, en fait, Les Infidèles, ce n’est pas non plus un grand film, juste un truc plus ou moins regardable suivant ses propres gouts personnels, par moments amusant et qui ne fait que traiter d’un sujet vieux comme le monde, rien d’autre…


Points Positifs :
- Les divers sketchs ne sont pas tous du même niveau mais certains se démarquent néanmoins de la masse comme, particulièrement, celui avec Jean Dujardin et Alexandra Lamy dont on se doute bien que cette volonté de dire les choses franchement et sous le ton de la rigolade ne finira pas bien.
- Un certain humour et un second degré assumé qui rehausse l’ensemble et fait que tout cela n’est pas spécialement à prendre au sérieux.
- Oui, on a le droit de rire de l’infidélité.

Points Négatifs :
- Bon, ce n’est absolument pas le truc de l’année non plus, bien au contraire : tout juste un film de potes qui traite plutôt légèrement d’un sujet vieux comme le monde et qui revient souvent en cinéma, littérature, etc.
- Humour, humour, mais bien souvent, ça ne vole pas bien haut non plus…
- Certaines scènes sont assez vulgaires, je ne le nie pas, mais bon, quand je compare avec d’autres films, force est de constater que j’ai déjà vu bien pire.

Ma note : 6,5/10

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