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samedi 12 septembre 2020

Aftermath


Aftermath

The Rolling Stones

1 - Paint It, Black (Mick Jagger/Keith Richards) 3:22
2 - Stupid Girl (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
3 - Lady Jane (Mick Jagger/Keith Richards) 3:06
4 - Under My Thumb (Mick Jagger/Keith Richards) 3:42
5 - Dontcha Bother Me (Mick Jagger/Keith Richards) 2:35
6 - Think (Mick Jagger/Keith Richards) 3:08
7 - Flight 505 (Mick Jagger/Keith Richards) 3:25
8 - High and Dry (Mick Jagger/Keith Richards) 3:06
9 - It's Not Easy (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
10 - I Am Waiting (Mick Jagger/Keith Richards) 3:10
11 - Going Home (Mick Jagger/Keith Richards) 11:13


Aftermath
Musiciens : The Rolling Stones
Parution : 15 avril 1966
Enregistré : 3 au 8 décembre 1965 et 6 au 9 mars 1966
Durée : 43:31
Genre : Rock, Blues, Rock psychédélique
Producteur : Andrew Loog Oldham
Label : Decca / ABKCO

Musiciens :
Mick Jagger : chant, percussions
Keith Richards : guitare, chant
Brian Jones : guitare, dulcimer, sitar, claviers, marimbas, harmonica, cloches, koto
Charlie Watts : batterie, percussions, marimbas
Bill Wyman : basse, orgue, marimbas
Jack Nitzsche : piano, orgue, clavecin, percussions
Ian Stewart : piano, orgue, clavecin

Mon avis : Après vous avoir parler de deux des premiers albums des Rolling Stones, sans aucun doute, un des plus grands groupes de tous les temps – en tous cas, le seul à tenir la comparaison avec les Beatles – c’est-à-dire, Out of Our Heads et December's Children (And Everybody's), aujourd’hui, je vais m’attaquer a un opus que l’on peut qualifier comme étant le premier chef d’œuvre vu groupe, un certain Aftermath. Pour rappel, les Stones, jusqu’à la sortie de cet album, étaient considérés comme étant un bon groupe, certes, mais davantage spécialisés dans les reprises de vieux tubes de blues que pour leur propre productions, même si, en 1966, force est de constater que le duo Jagger/Richards avait déjà offert au monde quelques petites perles. Mais dans Aftermath, enfin, nous avons un disque qui, de bout en bout, n’offre aucune reprise, et ça, c’est nouveau. Mais plus que l’arrivée d’une certaine maturité dans la composition des chansons, c’est la qualité de celle-ci qui frappe le plus : Mick Jagger et Keith Richards, mine de rien, petit à petit, grignotent le retard pris sur le duo Lennon/McCartney et gagnent en crédibilité, surtout au vu du résultat final. Car il est évidant, en 1966 donc, qu’avec Aftermath, les Stones, atteignent un niveau créatif qu’on ne leur connaissait pas encore, nous pondent des titres aussi excellents que Paint It, Black (probablement l’un des plus connus du groupe) ou Under My Thumb, osent un Going Home de plus de 11 minutes, ce qui était une première pour l’époque et, surtout, passent du statut de bon groupe a grand groupe… et comme dirait l’autre, ce n’est pas finis ! Les mauvais garçons sentent la poudre, leur manager y est bien entendu pour beaucoup, Jagger et son compère Richards prennent les choses en main tandis que Brian Jones commence à apparaitre en retrait ; pourtant, nous l’avons encore sur tous les fronts, jouant de tous les instruments possibles et inimaginables et éblouissant Paint it, Black avec sa sitar… Aftermath, un grand album, sans aucun doute possible, et même si les Stones feront encore mieux par la suite, nombreux seront ceux, parmi la concurrence, qui eux, n’atteindront jamais un tel niveau, mais bon, tout le monde n’est pas génial non plus…


Points Positifs :
Aftermath est le premier grand album du groupe : auteurs de bons opus auparavant, où se mêlaient titres personnels, quelques hits et pas mal de reprises, ici, les Stones passent à la vitesse supérieur et rentrent, de plein pied, dans la cour des grands… pour ne plus jamais véritablement la quittée.
- Aucun temps mort, une qualité musicale qui se dégage de tous les titres et qui a bien évolué depuis les débuts ; on ne s’ennuie pas une seule seconde même si, il faut reconnaitre qu’avec le temps, certaines chansons peuvent sonner dater pour les plus jeunes d’entre nous.
Paint it, BlackUnder My Thumb, deux gros hits incontournables.
- Brian Jones est moins influent ? Certes, mais musicalement, son attrait pour les instruments les plus divers apportent une touche exotique qui est un véritable plus.
- Le duo Jagger/Richards commence à tourner à plein régime…

Points Négatifs :
- Comme je l’ai dit précédemment, certains titres peuvent apparaitre comme étant datés pour les plus jeunes, peu familiers au son de l’époque et qui pourront estimer que quelques chansons ont mal vieillies… c’est bien évidement injuste, mais bon…

Ma note : 8,5/10

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