Carol
Carol
À
New York en fin 1952, la jeune et timide Thérèse, passionnée de photo et
vendeuse dans un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une riche
et séduisante cliente BCBG, Carol, qui est mère d’une petite fille et en
instance de divorce. Une relation se noue entre les deux femmes, elles passent
de plus en plus de temps ensemble. La relation de Thérèse avec son fiancé se
délite et celle de Carol avec son mari prend un tour dramatique. Ce dernier,
buveur et rarement présent au foyer, parvient à obtenir la garde exclusive de
leur fille en arguant du caractère « amoral » des supposées
liaisons lesbiennes de son épouse. Les deux femmes se voient écartelées entre
leur attirance mutuelle grandissante et les contraintes morales de l’époque.
Carol
Réalisation : Todd
Haynes
Scénario : Phyllis
Nagy, d'après The Price of Salt de Patricia Highsmith
Musique : Carter
Burwell
Production : Film4,
Number 9 Films, Killer Films
Genre : Romance,
Drame
Titre
en vo : Carol
Pays
d'origine : États-Unis, Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 20 novembre 2015
Durée : 118
mn
Casting
:
Cate
Blanchett : Carol Aird
Rooney
Mara : Therese Belivet
Kyle
Chandler : Harge Aird
Jake
Lacy : Richard
Sarah
Paulson : Abby Gerhard
John
Magaro : Dannie
Cory
Michael Smith : Tommy
Kevin
Crowley : Fred Haymes
Nik
Pajic : Phil McElroy
Carrie
Brownstein : Genevieve Cantrell
Trent
Rowland : Jack Taft
Jim
Dougherty : M. Semco
Mon
avis : Carol est un
film intéressant a plus d’un titre puisque, selon moi, il y a deux approches
pour le voir : soit en partant du principe qu’il s’agit d’une histoire
d’amour entre deux femmes dans l’Amérique des années 50, soit en, tout
bonnement, qu’il ne s’agit que d’une histoire d’amour. Personnellement, j’ai
choisis la seconde option, estimant que quelque soit le sexe, l’important,
c’est que deux êtres s’aiment, cependant, je ne suis pas dupe non plus puisque,
au vu de l’époque où se déroule l’intrigue, le fait qu’il s’agissait d’une
histoire d’amour homosexuelle avait son importance, forcément. Mais Carol,
quelque part, aurait put parfaitement fonctionner, en tant que film, avec un
homme et une femme ou deux hommes puisque, au-delà de la simple histoire
d’amour entre Cate Blanchett – superbe dans son rôle de femme plus mure et sure
d’elle – et la jeune Rooney Mara, histoire d’attirance réciproque qui sera
forcément contrarié a un moment donné, ce qui m’a le plus sauter aux yeux, en
regardant ce film, c’est que, justement, on est plus prit par l’intrigue, cette
belle histoire d’amour que par le fait qu’il s’agisse de deux femmes. Cela,
selon moi, est une fort bonne chose et il me semble, justement, que nous vivons
une époque où un film devrait être jugé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il
propose. Alors certes, comme je l’ai dit, on ne fera pas l’impasse sur le
contexte de l’époque, peut favorable aux amours interdites comme ils l’étaient
alors, au vu de la loi, cela est on ne peut plus logique, mais Carol,
plus qu’un film sur l’homosexualité, c’est avant tout un film sur l’amour et,
quelque part, c’est cela le plus important ! Et ce, même si au passage, il
en ressort quelques défauts inhérents du genre comme un sentimentalisme
omniprésent et un happy-end un peu trop facile, digne, finalement, des
traditionnels longs métrages grands publics…
Points
Positifs :
- Une
belle histoire d’amour et peu importe qu’il s’agisse de deux femmes ou d’un
couple hétéro – après tout, l’intrigue aurait put être transposée de multiples
manières et les personnages remplacés par d’autres complètement différents
comme un homme jeune et une femme mure, par exemple.
-
On n’échappe pas au fait, bien entendu, qu’il s’agit d’un film d’amour entre
deux femmes. Et comme le contexte de l’époque n’est pas celui de nos jours, on
se doute que les choses ne sont pas faciles pour nos deux héroïnes.
-
Une Cate Blanchett très hitchcockienne et plus superbe que jamais.
Points
Négatifs :
-
On n’échappe malheureusement pas à quelques travers des films d’amour
hollywoodiens avec un sentimentalisme exacerbé par moments.
-
Un happy-end, pourquoi pas ? Cependant, je trouve que celui-ci est un peu
trop facile et je n’aurai pas été contre une fin un peu plus longue, histoire
d’avoir une conclusion un peu plus réussie.
-
Vu comment étaient considérés les homosexuels à l’époque, je trouve que nos
deux héroïnes s’en sortent plutôt bien…
Ma
note : 7/10
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