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jeudi 18 novembre 2021

Révolutions


Révolutions

Jean Michel Jarre

1 - Révolution Industrielle : Ouverture (Jean Michel Jarre) 5:20
2 - Révolution Industrielle : Part 1 (Jean Michel Jarre) 5:08
3 - Révolution Industrielle : Part 2 (Jean Michel Jarre) 2:18
4 - Révolution Industrielle : Part 3 (Jean Michel Jarre) 4:11
5 - London Kid (Jean Michel Jarre) 4:28
6 - Révolutions (Jean Michel Jarre) 5:01
7 - Tokyo Kid (Jean Michel Jarre) 5:22
8 - Computer Weekend (Jean Michel Jarre) 4:43
9 - September (Jean Michel Jarre) 4:05
10 - L'Émigrant (Jean Michel Jarre) 3:56


Révolutions
Musicien : Jean Michel Jarre
Parution : 1 août 1988
Enregistré : 1987 – 1988
Durée : 44:24
Genre : Musique électronique
Producteur : Jean Michel Jarre
Label : Disques Dreyfus

Musiciens :
Jean Michel Jarre : Akai MPC-60 – Baschet Cristal Baschet – Dynacord ADD-One – Elka AMK 800 – Elka Synthex – EMS Synthi AKS – EMS Vocoder 1000 - Fairlight CMI I – Fairlight CMI II – Fairlight CMI III – MCI JH636 – Osc Oscar – Roland D-50
Dominique Perrier : Elka Synthex – E-mu Emulator – Ensoniq ESQ-1 – Fairlight – Osc Oscar – Roland D-50 – Roland D-550
Michel Geiss : ARP 2600 – Cavagnolo Midy 20 – Elka AMK-800 – Geiss Matrisequencer 250 – Kawai K5
Sylvain Durand : Fairlight CMI
Jo Hammer : batterie - Simmons SDX – Dynacord ADD-One
Hank Marvin : guitare électrique
Bruno Rossignol : direction des chœurs dans Revolution IndustrielleLondonKid et L’Emigrant
Kudsi Erguner : flûte turque dans Révolutions
Xavier Bellenger : chants turcs dans Révolutions
Jun Miyake : trompette dans Tokyo Kid
Sori Bamba : direction des chœurs dans September
Mireille Pombo : lead vocal dans September
Michel Geiss et Claude Ermelin : enregistrement et mixage de la partie 4

Mon avis : Comme j’ai déjà eu l’occasion de le souligner à de multiples reprises dans mes critiques précédentes, Jean Michel Jarre fut, sans nul doute, l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique électronique – et ce, même si en France, comme on aime déblatérer sur ceux qui réussissent, il est de bon ton de le moquer. Et si, ces dernières années, je l’avais un peu mis de coté, il fut un temps, vers la fin des années 80, où je ne jurais que par lui… Certes, c’était bien avant que je ne découvre les Beatles, les Stones, Bowie et tous les autres, cependant, avant que je ne devienne fan de ces monuments de la musique populaire de la seconde moitié du vingtième siècle, j’ai été, moi aussi, comme beaucoup de ma générations, un amateur de cette musique si étrange composée par le sieur Jarre… Et donc, à présent, je vais aborder le cas de Révolutions, un opus souvent décrié par les fans, loin d’être un chef d’œuvre, mais qui, curieusement, est l’un de mes préférés si ce n’est, mon préféré. Oh bien sur, les affaires de gouts et de couleurs ne se discutent jamais et dans le cas présent, si j’apprécie autant ce Révolutions alors que bon nombre de gens ne le portent pas dans leur cœur, c’est une chose qui ne s’explique pas vraiment… a moins que… a moins qu’il y ait une histoire de contexte, de découverte de cet album alors que je lisais pour la toute première fois Le Seigneur des Anneaux, que la lecture de ce dernier s’accompagnait de l’écoute du premier et que, probablement pour toujours, dans mon esprit, l’un va avec l’autre ; et pourtant, il n’y a vraiment rien a voir entre ces deux œuvres. Mais bon, après une nouvelle écoute, tant d’années après, j’ai ressenti le même plaisir, comme si j’étais à nouveau un adolescent, en écoutant Révolution Industrielle et son coté euh… machine outil prononcé, ce morceau, ou plutôt devrais-je dire ces morceaux (au nombre de quatre) étant, de mon point de vu, une pure réussite dont je ne me lasse jamais. Bien entendu, il y a des passages plus faibles dans cet album et par certains cotés, tout est loin d’être parfait – London Kid n’est-il pas, justement, un peu trop pop – mais bon, entre le titre éponyme, Révolutions, habile mélange de musique électronique et de musique orientale, peut-être le titre le plus aboutit de cet album et un final plutôt correct, on se retrouve avec un opus qui n’est évidement pas la plus belle réussite de Jean Michel Jarre mais qui, de mon point de vu, n’en reste pas moins assez bon pour ne pas dire inoubliable… mais là, je le reconnais, je ne suis absolument pas objectif.


Points Positifs :
- Incontestablement, Révolution Industrielle (Ouverture, principalement, et les trois autres parties), a mes yeux, mes titres préférés de cet album, et ce, pour le coté… industrielle de la chose, métallique, par moments, on se croirait dans une usine, une soufflerie et si l’on ferme les yeux, on pourrait presque imaginer voir s’animer des machines outils. Difficile à expliquer, certes, mais personnellement, j’adore ces morceaux.
- Le morceau éponyme, bien entendu, pour son coté qui mélange musique électronique et orientale.
- D’un point de vu personnel, l’effet nostalgique joue énormément avec Révolutions, un album qui a beaucoup compter pour moi et dont je ne me lasse jamais d’écouter. Bref, vous l’avez compris, je ne suis absolument pas objectif.

Points Négatifs :
- Si la première partie est, selon moi, quasiment sans défauts pour ne pas dire parfaite, la suite est moins engageante et si certains titres s’en sortent plus ou moins, pour d’autres, ce n’est pas vraiment le cas.
- Mouais, London Kid est sympa mais un peu trop pop à mes yeux et dénote pas mal avec le reste de l’album.
- Pour être tout à fait sincère, la couverture n’est pas terrible… nostalgie ou pas, c’est un fait.
- J’ai parfaitement conscience que Jean Michel Jarre a fait beaucoup mieux dans d’autres albums et que oui, malgré mes préférences pour celui-ci, Révolutions n’est pas sa plus belle réussite.

Ma note : 8/10

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