Les Enquêtes du Département V – Délivrance
Les
Enquêtes du Département V – Délivrance
Le Département
V, avec l’inspecteur Carl Mørck et son assistant d’origine syrienne, Assad,
est spécialisé dans les crimes non résolus. Une bouteille jetée à la mer est
repêchée puis oubliée dans un commissariat des Highlands en Écosse. À
l’intérieur se trouve un appel au secours, écrit en lettres de sang et en
danois. Le message parvient ensuite au Département V de la
police de Copenhague…
Les Enquêtes du Département V – Délivrance
Réalisation : Hans
Petter Moland
Scénario : Nikolaj
Arcel, d'après Flaskepost fra P de Jussi Adler-Olsen
Musique : Nicklas
Schmidt
Production : Zentropa,
Det Danske Filminstitut, Film i Väst, TV 2 Danmark, TV2 Norge, TV4, ZDF,
Zentropa Hamburg
Genre : Thriller
Titre
en vo : Flaskepost fra P
Pays
d'origine : Danemark, Allemagne, Norvège,
Suède
Langue
d'origine : danois, norvégien
Date
de sortie : 03 mars 2016
Durée : 112
mn
Casting
:
Nikolaj
Lie Kaas : Carl Mørck
Fares
Fares : Assad
Pål
Sverre Hagen : Johannes
Jakob
Ulrik Lohmann : Elias
Amanda
Collin : Rakel
Johanne
Louise Schmidt : Rose Knudsen
Jakob
Oftebro : Pasgård
Signe
Anastassia Mannov : Lisa
Søren
Pilmark : Marcus Jacobsen
Mon
avis : Depuis hier, j’ai eu le plaisir de
vous parler des adaptations cinématographiques des Enquêtes du
Département V, œuvre littéraire à succès de l’auteur danois, Hans Petter
Moland. Ainsi, après un premier volet, Miséricorde,
plutôt sympathique mais loin d’être un chef d’œuvre, le second, lui, Profanation,
s’était avéré être un pur bijou captivant au possible et rehaussé par la
présence d’un Pilou Asbæk au top de sa forme et tout simplement génial en
héritier de la haute société, sadique et sans morale. Forcément, après ce
second volet, j’avais grande hâte de retrouver les inspecteurs Carl Mørck
et Assad, surtout que le synopsis de ce troisième film, Délivrance,
à défaut d’être d’une grande originalité – une histoire de disparition au sein
d’une secte – avait de quoi, néanmoins, nous promettre une enquête
passionnante. Or, à mon grand regret, il n’en fut rien… Alors bien sur, il
était difficile de passer après Profanation, ce dernier ayant placé
la barre plutôt haut, cependant, je ne m’attendais nullement à déchanter
autant, car bon, comment dire… si l’intrigue en elle-même, du moins, dans ses
grandes lignes, reste acceptable et si nous avons droit a quelques bonnes idées
– de mêmes que quelques dialogues qui méritent le détour, particulièrement pour
ce qui est de la relation entre nos deux héros – l’ensemble est indéniablement
gâché par le criminel du jour, ce fameux prétendu pasteur dont on ne sait même
pas s’il en est un et qui est tellement mauvais, tellement vicieux, tellement
déranger en se prétendant être le fils du diable que, eh ben, on n’y croit pas
une seule seconde. Du coup, on tombe rapidement dans l’opposition caricaturale
entre la police et ce dernier, sans grande surprise puisque les premiers
découvrent rapidement son identité, l’ensemble étant plutôt prétexte a une
succession de scènes d’actions qui, dans ce troisième volet, on prit une
importance qu’elles n’avaient pas auparavant. Est-ce en raison du changement de
réalisateur – Mikkel Nørgaard, aux manettes des deux premiers films, n’est plus
là – ou, tout simplement, parce que le roman original était moins bon que ses
prédécesseurs mais, en tous cas, ce Délivrance m’aura déçu,
et, franchement, pas qu’un peu… dommage car tout était si bien commencer avec
cette saga…
Points
Positifs :
- Le
plaisir de retrouver des personnages qui, désormais, nous sont plus que
familiers.
-
Pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire, Nikolaj Lie Kaas et son
compère Fares Fares sont irréprochables.
-
De bonnes réflexions sur la place de la religion à notre époque, sur la
croyance et l’incroyance, etc.
-
J’ai été plutôt dur lors de cette critique mais, dans l’ensemble, ce Délivrance se
laisse regarder. Disons qu’il ne restera pas dans les annales, loin de là…
Points
Négatifs :
-
Un méchant tellement caricatural qu’il en devient inintéressant. Il faut dire
que, dans le cas présent, ce pseudo-pasteur qui se prétend être le fils du
diable en fait des tonnes, au point qu’on finit par ne pas y croire une seule
seconde.
-
Le coup de la bouteille à la mer qui est retrouvée pile poil au bon moment, ce
qui permet, par la suite, de mener l’enquête et de sauver les enfants, c’est un
sacré deus ex machina…
-
Pourquoi nous ont-ils parlé de disparition au sein d’une secte ?
Communauté religieuse aurait été plus judicieuse comme description.
Ma
note : 6/10
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