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lundi 17 octobre 2022

La Malédiction du Pharaon


La Malédiction du Pharaon
 
Enfoui sous les sables brûlants du désert de Khem, se trouve le tombeau du grand pharaon Kar-Thot. D'immenses richesses attendent celle, ou celui qui les découvrira. Vous savez que de nombreux sont ceux qui ont perdu la vie – sinon la raison – en tentant cette quête. Mais ce n'est pas cela qui vous empêchera de vous lancer, à votre tour, dans l'aventure. Cependant, si vous arrivez à déjouer les traîtrises de la ville d'Arksor, à vaincre le terrible désert de Khem, à trouver le bon chemin menant à la chambre funéraire, dans la pyramide de Kar-Thot, saurez-vous échapper à la Malédiction du Pharaon ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

La Malédiction du Pharaon
Série : Dragon d'Or n°4
Auteur : Oliver Johnson
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Mark Dunn
Titre original : Curse of the Pharaoh
Traduction : Jean Walters
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : mars 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 301
 
Mon avis :
 Quatrième volet de la série Dragon d’OrLa Malédiction du Pharaon était un livre-jeu que j’attendais avec impatience. La raison ? Tout simplement parce que, contrairement aux autres ouvrages de la série, celui-ci était le seul auquel je n’avais pas joué étant jeune ce qui fait que, ce ne fut donc qu’aujourd’hui que je l’ai découvert pour la toute première fois. De plus, le coté dépaysant de l’aventure qui se déroulait dans une région fortement inspirée de l’Egypte antique – avec ses pyramides, ses pharaons, ses momies, etc. – avait de quoi attirer ma curiosité. Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes espérances ? Bon, pour être tout à fait franc, ce ne fut pas vraiment le cas même si, en toute franchise, La Malédiction du Pharaon est loin d’être inintéressant, loin de là… Bien entendu, ici, on retrouve les traditionnels défauts  de la saga, c’est-à-dire, une faible durée de vie avec un nombre peu important de paragraphes et un système de combat pour le moins hasardeux qui ne prend absolument pas en compte nos propres forces et faiblesses. Cependant, si l’on s’attendait a ces défauts, il faut reconnaitre que, cotée ambiance, on était en doit à une aventure nettement plus marquante, celle de La Malédiction du Pharaon brillant particulièrement par son manque de moments marquants. Cela est plutôt dommage car le coté orientalisant de l’aventure apporte une touche d’originalité a l’ensemble et que, ma foi, déambuler dans une pyramide est un plus indéniable – cela nous change des lieux visités dans la plupart des LDVELH. Hélas, toutes les meilleures attentions du monde ne suffisent pas a faire de cette Malédiction du Pharaon un incontournable, loin de là, ce qui est, selon moi, fort dommage…
 

Points Positifs
 :
- Explorer l’Egypte des Pharaons ou, du moins, une contrée qui en est fortement inspirée, ma foi, c’est une fort bonne chose et rien que pour le coté dépaysant de l’aventure, La Malédiction du Pharaon mérite le détour.
- Certains passages sont assez bons, en particulier lors de l’exploration de la pyramide qui fourmille de pièges en tous genres.
- Il existe plusieurs chemins pour parvenir au but, ce qui est une bonne chose.
- Mark Dunn possède un style particulier mais j’ai plutôt apprécié sur certaines planches.
- A priori, la couverture, avec son serpent géant, n’a rien de bien transcendant, pourtant, je l’aime bien.
 
Points Négatifs :
- Malgré le coté exotique de l’aventure, celle-ci n’est pas suffisamment développée et l’on ne peut pas s’empêcher de se dire que l’on est passé, ici, à coté d’une œuvre qui aurait put être nettement plus aboutie.
- Olivier Johnson n’a pas le même talent de conteur que Dave Morris et cela se voit : pour l’ambiance, du coup, on repassera.
- Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse une place total au hasard.
- Un paragraphe de plus que d’habitude, mais bon, cela reste toujours aussi court…
 
Ma note : 6/10

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