La Malédiction du Pharaon
La
Malédiction du Pharaon
Enfoui
sous les sables brûlants du désert de Khem, se trouve le tombeau du grand
pharaon Kar-Thot. D'immenses richesses attendent celle, ou celui qui les
découvrira. Vous savez que de nombreux sont ceux qui ont perdu la vie – sinon
la raison – en tentant cette quête. Mais ce n'est pas cela qui vous empêchera
de vous lancer, à votre tour, dans l'aventure. Cependant, si vous arrivez à
déjouer les traîtrises de la ville d'Arksor, à vaincre le terrible désert de
Khem, à trouver le bon chemin menant à la chambre funéraire, dans la pyramide
de Kar-Thot, saurez-vous échapper à la Malédiction du Pharaon ? Deux dés, un
crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour
vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à
courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
La Malédiction du Pharaon
Série
: Dragon
d'Or n°4
Auteur : Oliver Johnson
Illustration
de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations
intérieures : Mark Dunn
Titre original : Curse of the Pharaoh
Traduction : Jean
Walters
Année
de l’édition Anglaise : 1985
Sortie
de l'édition Française : mars 1986
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 301
Mon
avis : Quatrième volet de la série Dragon
d’Or, La Malédiction du Pharaon était un livre-jeu que
j’attendais avec impatience. La raison ? Tout simplement parce que,
contrairement aux autres ouvrages de la série, celui-ci était le seul auquel je
n’avais pas joué étant jeune ce qui fait que, ce ne fut donc qu’aujourd’hui que
je l’ai découvert pour la toute première fois. De plus, le coté dépaysant de
l’aventure qui se déroulait dans une région fortement inspirée de l’Egypte
antique – avec ses pyramides, ses pharaons, ses momies, etc. – avait de quoi
attirer ma curiosité. Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes
espérances ? Bon, pour être tout à fait franc, ce ne fut pas vraiment le
cas même si, en toute franchise, La Malédiction du Pharaon est
loin d’être inintéressant, loin de là… Bien entendu, ici, on retrouve les
traditionnels défauts de la saga, c’est-à-dire, une faible durée de
vie avec un nombre peu important de paragraphes et un système de combat pour le
moins hasardeux qui ne prend absolument pas en compte nos propres forces et
faiblesses. Cependant, si l’on s’attendait a ces défauts, il faut reconnaitre
que, cotée ambiance, on était en doit à une aventure nettement plus marquante,
celle de La Malédiction du Pharaon brillant particulièrement
par son manque de moments marquants. Cela est plutôt dommage car le coté
orientalisant de l’aventure apporte une touche d’originalité a l’ensemble et
que, ma foi, déambuler dans une pyramide est un plus indéniable – cela nous
change des lieux visités dans la plupart des LDVELH. Hélas, toutes
les meilleures attentions du monde ne suffisent pas a faire de cette Malédiction
du Pharaon un incontournable, loin de là, ce qui est, selon moi, fort
dommage…
Points
Positifs :
- Explorer
l’Egypte des Pharaons ou, du moins, une contrée qui en est fortement inspirée,
ma foi, c’est une fort bonne chose et rien que pour le coté dépaysant de
l’aventure, La Malédiction du Pharaon mérite le détour.
-
Certains passages sont assez bons, en particulier lors de l’exploration de la
pyramide qui fourmille de pièges en tous genres.
-
Il existe plusieurs chemins pour parvenir au but, ce qui est une bonne chose.
-
Mark Dunn possède un style particulier mais j’ai plutôt apprécié sur certaines
planches.
-
A priori, la couverture, avec son serpent géant, n’a rien de bien transcendant,
pourtant, je l’aime bien.
Points
Négatifs :
-
Malgré le coté exotique de l’aventure, celle-ci n’est pas suffisamment
développée et l’on ne peut pas s’empêcher de se dire que l’on est passé, ici, à
coté d’une œuvre qui aurait put être nettement plus aboutie.
-
Olivier Johnson n’a pas le même talent de conteur que Dave Morris et cela se
voit : pour l’ambiance, du coup, on repassera.
-
Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse
une place total au hasard.
-
Un paragraphe de plus que d’habitude, mais bon, cela reste toujours aussi
court…
Ma
note : 6/10
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