Arawn – La Terre Brûlée
Arawn
– La Terre Brûlée
Alors
que son fidèle Owen s’éloigne en emportant avec lui la hache du soleil, Arawn
revient à la vie. Après avoir terrassé la déesse Morrigan, le seigneur des
enfers se délecte à présent de sa chaire et suce jusqu’à la dernière goutte de
son énergie. Mais si c’est bien la résurrection de son fils que contemple,
cachée, la belle Siam, son apparence n’est qu’un leurre. Car sous ses traits
mortels, c’est en effet le chaudron maléfique lui-même qui a pris forme.
Manipulant les hommes depuis les débuts, jouant avec les osselets du destin,
l’artefact est parvenu à ses fins : devenir le maître ! De leur montagne
sacrée, les dieux ont assisté à la chute de leur sœur. Révoltés par ce crime
contre-nature, ils décident d’intervenir. Mais la force du chaudron n’a plus d’égale.
Du moins, est-elle au moins l’égale des dieux ! Un combat de géants s’engage,
dans lequel les dieux comprennent rapidement qu’ils n’auront pas la partie
facile. Alors que tout semblait perdu, voilà qu’Owen refait surface et brandit
la hache du soleil contre le chaudron…
Arawn – La Terre Brûlée
Scénario
: Ronan Le Breton
Dessins
: Sébastien Grenier
Couleurs : Sébastien
Grenier
Couverture : Sébastien
Grenier
Editeur
: Soleil
Genre : Heroic-Fantasy
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 18
juin 2014
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : La première bonne nouvelle que
l’on découvre avec ce sixième et dernier tome d’Arawn,
la saga mystico-celtique du duo composé de Ronan Le Breton et de Sébastien Grenier, c’est que,
après le catastrophique cinquième
volume de la saga, le niveau est bien remonté, certes, pas forcément
pour atteindre celui des débuts, mais vu que l’on n’attendait plus grand-chose
de Arawn, avoir droit a une conclusion moyenne, c’est déjà pas
mal ! Ensuite, il y a un Sébastien Grenier qui, après deux albums où le
pire côtoyait l’excellent, renoue avec son travail des débuts, ce qui, ma foi,
est là aussi une sacrée bonne nouvelle ! Pour finir, il y a les deux
premiers tiers de l’album qui, dans les grandes lignes, sont acceptables.
Hélas, Arawn étant Arawn, c’est-à-dire, avant
toute chose, une série qui aura plus déçu qu’autre chose, il fallait que tout
s’achève en eau de boudin… Ainsi, comment ne pas pester vis-à-vis de ce final
beaucoup trop rapide, bâclé et où entre des événements importants qui sont
expédiés a la va-vite et quelques oublis scénaristiques majeurs et franchement
navrants – pourquoi Arawn a-t-il décapité Owen, quid du sort de Siamh – le
lecteur, fidèle de la saga depuis ses débuts, se retrouve un peu dépité en se
disant que, décidément, jusqu’au bout, il fallait que Ronan Le Breton nous
déçoive. Cela est fort dommage car comme je l’avais dit depuis longtemps, les
débuts de la série étaient fort prometteurs et, histoire d’enfoncer le clou,
cet album, lui aussi, renouait un peu avec les meilleurs moments de la série.
Mais bon, il était dit que Arawn ne pouvait pas bien finir,
quelque part, c’était écrit…
Points
Positifs :
-
Un dernier album qui, sans être transcendant, renoue un peu avec les débuts de
la saga, le niveau étant nettement plus élevé que celui du tome précédent, ce
qui, ma foi, est une bonne nouvelle pour la conclusion d’une saga auquel on
n’attendait plus grand-chose…
-
Après pas mal d’errances lors des deux derniers volumes, Sébastien Grenier nous
livre à nouveau une belle prestation aux pinceaux. Il faut reconnaitre que, si
l’on ne devait conserver qu’un seul point positif de cette série, c’est bien
évidement les dessins de Grenier.
-
L’affrontement entre Arawn et les dieux celtiques, plutôt dantesque.
-
Dans l’ensemble, les deux premiers tiers de l’album sont corrects.
Points
Négatifs :
- Une
conclusion en eau de boudin puisque le dernier tiers de l’album est raté :
ainsi, dans celui-ci, une multitude d’événements sont trop rapidement expédiés,
au point même que, vu tout ce qui s’y déroule, il y avait presque de quoi faire
un volume supplémentaire – pas que j’en aurai voulu, j’entends bien !
-
Sébastien Grenier aura oublié une partie du scénario en court de route :
depuis le début, on voulait savoir pourquoi Owen avait été décapité par son maitre
et on n’aura pas la réponse, quand au sort de Siamh, eh bien, comment dire, il
sera passé aux oubliettes…
-
A force de voir les protagonistes mourir, ressusciter, mourir a nouveau,
revenir encore… eh bien, sincèrement, on finit par ne plus y croire face a ce
qu’il faut bien appeler un grand n’importe quoi !
-
Quand je pense que cette série était si prometteuse lors de ses débuts…
Ma
note : 7/10
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