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jeudi 16 janvier 2020

Final Fantasy 7


Final Fantasy 7

L’histoire commence lorsque Cloud, mercenaire taciturne, rejoint le groupe éco-terroriste Avalanche basé à Midgar, une vaste cité industrielle. Le groupe se compose entre autres de Tifa, une amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef. Avalanche lutte contre la Shinra, une multinationale qui produit de l’énergie Mako en prélevant l’énergie spirituelle de la Rivière de la vie des entrailles de la planète Gaïa. Avalanche effectue un raid sur l’un des réacteurs Mako de la ville et le détruit, mais lors d’une seconde attaque le groupe est piégé par la Shinra. Alors que le second réacteur explose, Cloud est éjecté et chute dans les vastes bidonvilles qui composent les niveaux inférieurs de Midgar. Là, il fait la connaissance d’Aeris et accepte de la protéger des Turks, une unité spéciale de la Shinra qui a ordre de la capturer. Après l’avoir défendue de ses ravisseurs, Cloud, guidé par Aeris, tente de rejoindre Avalanche. Ils retrouvent Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a découvert l’emplacement de la cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le niveau supérieur du secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant croire à un attentat d’Avalanche. Malgré les efforts du groupe pour les en empêcher, le secteur est détruit et une grande partie de ses habitants meurt. Par ailleurs, les Turks capturent Aeris, dont on découvre alors qu’elle est la dernière représentante de la race des Cetras, plus communément appelés les Anciens, des êtres mythiques étroitement liés à Gaïa. Le président de la Shinra estime qu’Aeris peut le conduire à une mythique terre de fertilité connue sous le nom de Terre promise, où il espère obtenir facilement de l’énergie Mako.


Final Fantasy 7
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Yoshinori Kitase, Tetsuya Nomura, Kazushige Nojima, Yusuke Naora
Musique : Nobuo Uematsu
Date de sortie : 31 janvier 1997
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : Il y a parfois des œuvres qui vous changent tout bonnement votre vie et même s’il faut savoir raison gardée, même s’il ne faut jamais tomber dans l’exagération et même s’il faut relativiser les choses, oui, un roman, un film, un disque, une bande dessinée ou un jeu vidéo peuvent, parfaitement, vous marquer a un tel point, vous toucher, vous bouleverser que, par la suite, plus rien ne sera jamais pareil, plus jamais vous ne verrez certaines choses de la même manière… Alors bien entendu, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est un jeu vidéo qui à droit aux honneurs, un vulgaire jeu comme le diront certains qui, jamais, n’auront accroché a ces derniers et qui, dédaigneusement, se moqueront de celles et ceux qui apprécient de passer des heures derrière un écran, une manette ou un clavier a la main… Mais quoi qu’ils en pensent, oui, les meilleurs jeux n’ont pas grand-chose à envier au cinéma, a la littérature, c’est juste une autre forme de distraction, c’est tout. Et, parmi ceux-ci, il y a indéniablement des chefs d’œuvres incontestables, des softs qui marquent un tournant lors de leur sortie, au point même que l’on puisse dire que, après leur parution, les choses ne furent plus jamais les mêmes… Final Fantasy 7, puisque c’est le jeu dont je vous parle, est, indéniablement, un des plus grands jeux de l’histoire, tout simplement : un des meilleurs si ce n’est le meilleur RPG nippon – avec FF6, bien entendu – de par son scénario de folie, ses protagonistes tous plus charismatiques les uns que les autres, son système de combat d’une simplicité parfaite – les fameuses Matérias – son bond en avant technologique – passage de Square et de sa saga phare chez Sony, au détriment de Nintendo – ses cinématiques impressionnantes pour l’époque, sa bande originale inoubliable et, bien entendu, un certain Sephiroth, incontestablement le meilleur méchant de toute la saga, en tous cas, celui qui avait le plus de classe ! Bref, avec Final Fantasy 7, nous flirtons allègrement avec la perfection mais, davantage qu’un excellent RPG, ce qui aura fait définitivement entrer ce soft dans l’Histoire vidéoludique, c’est que celui-ci fut le tout premier épisode de la saga à être sortit en… Europe ! Eh oui, avant le septième volet, les Final Fantasy – et, dans un sens plus large, les RPG nippons – ne sortaient qu’au Japon, bien entendu, et, de temps en temps, aux Etats-Unis, mais avec cette décision, courageuse pour l’époque, de s’attaquer au vieux continent, la saga de Square devint connue dans le monde entier et, avec elle, tout un genre vidéoludique qui, bien évidement, connu alors son heure de gloire pendant bien des années… Bref, pour beaucoup de joueurs, FF7 fut leur toute première incursion dans la saga et dans les RPG en général et, comme chacun sait, la première fois, c’est toujours celle qui marque le plus alors, pour son coté historique et pour son indéniable qualité, Final Fantasy 7 est, incontestablement un des plus grands jeux de tous les temps et, partant de là, quand je vous dit qu’il existe des softs qui peuvent vous changer la vie, je pense que, maintenant, vous comprenez pourquoi…


Points Positifs :
- Indéniablement le plus grand RPG de tous les temps – avec Final Fantasy 6 – mais aussi, le plus important puisque ce septième volet fut le tout premier à être sortit dans le monde entier et pas uniquement au Japon et aux Etats-Unis. Forcément, cela aura permit a des millions de joueurs de découvrir la saga mais aussi tout un genre, complètement inconnu dans nos vertes contrées…
- Scénaristiquement, nous flirtons avec la perfection et, au sein de la saga, seul le sixième volet tient la comparaison. Il faut dire que ce FF qui se déroule dans un univers plus ou moins futuriste où la planète se meurt suite à l’activité humaine est une pure merveille. Ajoutons à cela de très nombreux retournements de situations, de nombreuses régions différentes à visiter au fil du jeu, des mini-jeux, un système de combat terriblement efficace et simple, des invocations inoubliables et de nombreux PNJ qui marquent les esprits et je vous laisse imaginer a quel point il y a de quoi passer des centaines d’heures de plaisir…
- Moins de héros dans notre groupe – en comparaison du sixième et du quatrième volet – cependant, ces derniers sont tous charismatiques et méritent le détour : Cloud, Tifa, Barrett, Cid et les autres, comment les oublier !?
- Sephiroth, le méchant le plus charismatique et le plus classe de toute la saga ; d’ailleurs, j’irai même plus loin, peut-être même un des plus marquants, tous genres de jeux confondus !
- Techniquement parlant, le passage de la Super Nintendo a la Playstation se fait sentir et la série franchit un palier impressionnant : ajout de cinématiques, décors magnifiques, ce fut, à l’époque, un véritable régal pour les yeux !
- La bande originale de Nobuo Uematsu est peut-être une des toutes meilleures de la saga, avec des thèmes inoubliables, même plus de vingt ans après…
- La mort d’Aerith est l’un des événements les plus traumatisants qu’il m’a été donné de connaitre dans un jeu vidéo ; bigre, j’avais même versé ma petite larme à l’époque !

Points Négatifs :
- Avoir droit a une localisation française d’un Final Fantasy, c’est une très bonne chose, par contre, avoir droit a une traduction plus que limite, bourrée de fautes d’orthographes, de mots manquants, au point même que, par moments, on a un peu de mal a comprendre les dialogues, c’est un sacré défaut !
- Le style SD – Super Deformed – qui déplaira a pas mal de joueurs…

Ma note : 10/10

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