Final
Fantasy 7
L’histoire
commence lorsque Cloud, mercenaire taciturne, rejoint le groupe éco-terroriste
Avalanche basé à Midgar, une vaste cité industrielle. Le groupe se compose
entre autres de Tifa, une amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef.
Avalanche lutte contre la Shinra, une multinationale qui produit de l’énergie
Mako en prélevant l’énergie spirituelle de la Rivière de la vie des entrailles
de la planète Gaïa. Avalanche effectue un raid sur l’un des réacteurs Mako de
la ville et le détruit, mais lors d’une seconde attaque le groupe est piégé par
la Shinra. Alors que le second réacteur explose, Cloud est éjecté et chute dans
les vastes bidonvilles qui composent les niveaux inférieurs de Midgar. Là, il
fait la connaissance d’Aeris et accepte de la protéger des Turks, une unité
spéciale de la Shinra qui a ordre de la capturer. Après l’avoir défendue de ses
ravisseurs, Cloud, guidé par Aeris, tente de rejoindre Avalanche. Ils
retrouvent Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a découvert
l’emplacement de la cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le
niveau supérieur du secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant
croire à un attentat d’Avalanche. Malgré les efforts du groupe pour les en
empêcher, le secteur est détruit et une grande partie de ses habitants meurt.
Par ailleurs, les Turks capturent Aeris, dont on découvre alors qu’elle est la
dernière représentante de la race des Cetras, plus communément appelés les
Anciens, des êtres mythiques étroitement liés à Gaïa. Le président de la Shinra
estime qu’Aeris peut le conduire à une mythique terre de fertilité connue sous
le nom de Terre promise, où il espère obtenir facilement de l’énergie Mako.
Final Fantasy 7
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Yoshinori
Kitase, Tetsuya Nomura, Kazushige Nojima, Yusuke Naora
Musique
: Nobuo
Uematsu
Date
de sortie : 31 janvier 1997
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Il y a parfois des œuvres qui vous
changent tout bonnement votre vie et même s’il faut savoir raison gardée, même
s’il ne faut jamais tomber dans l’exagération et même s’il faut relativiser les
choses, oui, un roman, un film, un disque, une bande dessinée ou un jeu vidéo
peuvent, parfaitement, vous marquer a un tel point, vous toucher, vous
bouleverser que, par la suite, plus rien ne sera jamais pareil, plus jamais
vous ne verrez certaines choses de la même manière… Alors bien entendu, dans le
cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est un jeu vidéo qui à droit aux
honneurs, un vulgaire jeu comme le diront certains qui, jamais, n’auront accroché
a ces derniers et qui, dédaigneusement, se moqueront de celles et ceux qui
apprécient de passer des heures derrière un écran, une manette ou un clavier a
la main… Mais quoi qu’ils en pensent, oui, les meilleurs jeux n’ont pas grand-chose
à envier au cinéma, a la littérature, c’est juste une autre forme de
distraction, c’est tout. Et, parmi ceux-ci, il y a indéniablement des chefs d’œuvres
incontestables, des softs qui marquent un tournant lors de leur sortie, au
point même que l’on puisse dire que, après leur parution, les choses ne furent
plus jamais les mêmes… Final Fantasy 7,
puisque c’est le jeu dont je vous parle, est, indéniablement, un des plus
grands jeux de l’histoire, tout simplement : un des meilleurs si ce n’est
le meilleur RPG nippon – avec FF6,
bien entendu – de par son scénario de folie, ses protagonistes tous plus
charismatiques les uns que les autres, son système de combat d’une simplicité
parfaite – les fameuses Matérias – son bond en avant technologique – passage de
Square et de sa saga phare chez Sony, au détriment de Nintendo – ses cinématiques
impressionnantes pour l’époque, sa bande originale inoubliable et, bien
entendu, un certain Sephiroth, incontestablement le meilleur méchant de toute
la saga, en tous cas, celui qui avait le plus de classe ! Bref, avec Final Fantasy 7, nous flirtons
allègrement avec la perfection mais, davantage qu’un excellent RPG, ce qui aura
fait définitivement entrer ce soft dans l’Histoire vidéoludique, c’est que celui-ci
fut le tout premier épisode de la saga à être sortit en… Europe ! Eh oui,
avant le septième volet, les Final
Fantasy – et, dans un sens plus large, les RPG nippons – ne sortaient qu’au
Japon, bien entendu, et, de temps en temps, aux Etats-Unis, mais avec cette
décision, courageuse pour l’époque, de s’attaquer au vieux continent, la saga
de Square devint connue dans le monde
entier et, avec elle, tout un genre vidéoludique qui, bien évidement, connu
alors son heure de gloire pendant bien des années… Bref, pour beaucoup de
joueurs, FF7 fut leur toute première
incursion dans la saga et dans les RPG en général et, comme chacun sait, la
première fois, c’est toujours celle qui marque le plus alors, pour son coté
historique et pour son indéniable qualité, Final
Fantasy 7 est, incontestablement un des plus grands jeux de tous les temps
et, partant de là, quand je vous dit qu’il existe des softs qui peuvent vous
changer la vie, je pense que, maintenant, vous comprenez pourquoi…
Points
Positifs :
- Indéniablement
le plus grand RPG de tous les temps – avec Final
Fantasy 6 – mais aussi, le plus important puisque ce septième volet fut le
tout premier à être sortit dans le monde entier et pas uniquement au Japon et
aux Etats-Unis. Forcément, cela aura permit a des millions de joueurs de
découvrir la saga mais aussi tout un genre, complètement inconnu dans nos
vertes contrées…
-
Scénaristiquement, nous flirtons avec la perfection et, au sein de la saga,
seul le sixième volet tient la comparaison. Il faut dire que ce FF qui se déroule dans un univers plus
ou moins futuriste où la planète se meurt suite à l’activité humaine est une
pure merveille. Ajoutons à cela de très nombreux retournements de situations,
de nombreuses régions différentes à visiter au fil du jeu, des mini-jeux, un
système de combat terriblement efficace et simple, des invocations inoubliables
et de nombreux PNJ qui marquent les esprits et je vous laisse imaginer a quel
point il y a de quoi passer des centaines d’heures de plaisir…
-
Moins de héros dans notre groupe – en comparaison du sixième et du quatrième volet – cependant, ces derniers sont tous charismatiques et méritent le
détour : Cloud, Tifa, Barrett, Cid et les autres, comment les oublier !?
-
Sephiroth, le méchant le plus charismatique et le plus classe de toute la saga ;
d’ailleurs, j’irai même plus loin, peut-être même un des plus marquants, tous
genres de jeux confondus !
-
Techniquement parlant, le passage de la Super
Nintendo a la Playstation se fait
sentir et la série franchit un palier impressionnant : ajout de
cinématiques, décors magnifiques, ce fut, à l’époque, un véritable régal pour
les yeux !
-
La bande originale de Nobuo Uematsu est peut-être une des toutes meilleures de la
saga, avec des thèmes inoubliables, même plus de vingt ans après…
-
La mort d’Aerith est l’un des événements les plus traumatisants qu’il m’a été
donné de connaitre dans un jeu vidéo ; bigre, j’avais même versé ma petite
larme à l’époque !
Points
Négatifs :
-
Avoir droit a une localisation française d’un Final Fantasy, c’est une très bonne chose, par contre, avoir droit
a une traduction plus que limite, bourrée de fautes d’orthographes, de mots
manquants, au point même que, par moments, on a un peu de mal a comprendre les
dialogues, c’est un sacré défaut !
-
Le style SD – Super Deformed – qui déplaira a pas mal de joueurs…
Ma
note : 10/10
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