Final
Fantasy 6
L’histoire
se déroule 1000 ans après l'ancienne Guerre de la Magie, dans laquelle les
humains et des êtres magiques nommés Espers se sont combattus. La guerre s'est
terminée, et désormais les humains et les Espers vivent séparément. Le pouvoir
de la magie a été, depuis, presque entièrement oublié par les humains qui l'ont
remplacé par la technologie. L'Empire, dirigé par l'Empereur Gestahl, s'étend à
présent sur la plupart des régions du monde. L'Empire a développé une étrange
technologie appelée Magitek, un mélange de magie, machinerie, et ingénierie
génétique sur les êtres humains, et il est sur le point de commander le monde
entier. Terra, sous l'influence d'une couronne d'esclavage qui lui enlève sa
propre volonté, est envoyée accompagnée de deux soldats de l'Empire à la ville
de Narshe pour inspecter un Esper congelé se trouvant dans les mines. Après une
rencontre avec l'Esper qui tue ses compagnons et la laisse amnésique, Terra
échappe aux chercheurs de l'Empire grâce à l'aide d'un vieil homme. Il s'avère
être un membre des Returners, un groupe rebelle qui tente de mettre fin à la
tyrannie de l'Empire. Soupçonnant que Terra n'a pas été utilisée par l'Empire
pour rien, il demande à un autre membre des Returners, un voleur nommé Locke, de
l'escorter pour aller voir le Roi de Figaro, Edgar, qui est secrètement allié
aux Returners.
Final Fantasy 6
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Hironobu
Sakaguchi, Yoshinori Kitase, Hiroyuki Itō
Musique
: Nobuo
Uematsu
Date
de sortie : 11 mars 1999
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Attention, chef d’œuvre absolu et
je pèse mes mots ! Car oui, mille fois oui, si Final Fantasy 4 peut être considéré comme étant le premier incontournable de
la saga, force est de constater que c’est avec le sixième volet – le cinquième
étant, de mon point de vu, un sacré retour en arrière, qualitativement parlant –
que Final Fantasy sera devenu entré
au panthéon des plus belles merveilles vidéoludiques. Il faut dire que, ici,
avec cet ultime soft sorti sur la Super
Famicom – la Super Nintendo,
comme elle était connue de par chez nous – puis, quelques années plus tard, sur
Playstation, lorsque la saga avait
atteint une notoriété internationale par le biais du septième volet, lui aussi
culte, tout est parfait ou presque. D’ailleurs, si je ne devais trouver qu’un
seul véritable défaut a ce jeu, c’est que celui-ci n’eut pas droit à une
adaptation européenne, ce qui fait que seuls quelques rares privilégiés, dans l’hexagone,
avaient eu le privilège de jouer a la version US. Une hérésie quand on y pense,
avec du recul ? Certes, c’est un fait et il aura donc fallut que Square passe chez Sony et se décide à sortir FF7
dans le monde entier pour que, enfin, la série et, dans un sens plus large, les
RPG nippons aient droits aux honneurs qu’ils méritaient. Quand à Final Fantasy 6, chef d’œuvre absolu du
genre et épisode cultissime, si au Japon et aux Etats-Unis, il était
archi-connu et apprécier a sa juste valeur, on ne peut pas vraiment dire qu’il
connu la même fortune en Europe. La chose est bien évidement fort dommage car
nous avons ici, comme je l’ai déjà dit, un véritable chef d’œuvre, un soft
inoubliable, parfait de bout en bout et qui nous entraine dans une histoire
tout simplement exceptionnelle – peut-être la meilleure de toute la saga avec
celle de FF7 – et qui aura marquer
les esprits de bien des amateurs du genre. Personnages nombreux et
charismatiques – Locke, Celes, Terra, Edgar, Sabin, Cyan, pour n’en citer que
quelques uns – scénario inoubliable et d’une richesse impressionnante, scènes
cultes, musique de Nobuo Uematsu qui livre peut-être ici son plus beau travail
dans la saga, adversaire qui en jette, le fameux Kefka, bref, dans Final Fantasy 6, nous flirtons
allègrement avec la perfection et même le temps qui passe, même les progrès
technologiques n’auront, en aucune façon, porter préjudice a ce qui restera,
sans nul doute, comme un des plus grands RPG de tous les temps !
Points
Positifs :
- Peut-être
le plus grand RPG nippon de tous les temps, tout simplement ! Il faut dire
que, dans ce soft, nous flirtons allègrement avec la perfection et ce, à tous
les niveaux : scénario de folie, protagonistes nombreux et charismatiques,
nombreux coups de théâtres et retournements de situations. Bref, les amateurs
du genre seront indéniablement aux anges avec un jeu qui, malgré plus d’un
quart de siècle écoulé, n’a rien perdu de son intérêt !
-
Scénaristiquement, c’est tout simplement parfait et seul Final Fantasy 7 tient la comparaison – de toutes façons, FF6 et FF7 sont les meilleurs volets de la saga. Il faut dire qu’entre l’intrigue
en elle-même, le développement parfois surprenant de celle-ci, les divers lieux
traversés, la liberté qu’a le joueur de retrouver ou non l’intégralité du
casting après l’apocalypse qui a lieu et l’affrontement final, il y a de quoi
faire.
-
Quatorze personnages peuvent composer l’équipe, ce qui est beaucoup. Bien
évidement, tous n’ont pas le même charisme que Locke, Celes, Terra, Edgar,
Sabin, Cyan, Setzer ou Shadow qui sont les têtes d’affiches, cependant, on a
rarement connu casting aussi impressionnant avec des personnages à la personnalité
aussi développé.
-
La bande originale de Nobuo Uematsu est peut-être la meilleure de toute la
saga. Ainsi, malgré les limitations d’une console 16 bits, l’auteur nous livre
des mélodies tout simplement magnifiques et qui nous touchent toujours autant
en 2019…
-
Techniquement parlant et en se remettant dans le contexte de l’époque, Final
Fantasy 6 est une pure merveille !
-
La scène de l’opéra avec Celes est toujours aussi magnifique et féerique.
-
Kefka, un des méchants les plus marquants de la saga.
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, Final Fantasy 6 n’eut
pas droit à une adaptation en Europe lors de sa sortie, sur Super Nintendo, puis par la suite, sur Playstation. Il aura fallut l’émergence
des consoles portables dans les années 2000 pour cela…
Ma
note : 10/10
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