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jeudi 16 janvier 2020

Final Fantasy 6


Final Fantasy 6

L’histoire se déroule 1000 ans après l'ancienne Guerre de la Magie, dans laquelle les humains et des êtres magiques nommés Espers se sont combattus. La guerre s'est terminée, et désormais les humains et les Espers vivent séparément. Le pouvoir de la magie a été, depuis, presque entièrement oublié par les humains qui l'ont remplacé par la technologie. L'Empire, dirigé par l'Empereur Gestahl, s'étend à présent sur la plupart des régions du monde. L'Empire a développé une étrange technologie appelée Magitek, un mélange de magie, machinerie, et ingénierie génétique sur les êtres humains, et il est sur le point de commander le monde entier. Terra, sous l'influence d'une couronne d'esclavage qui lui enlève sa propre volonté, est envoyée accompagnée de deux soldats de l'Empire à la ville de Narshe pour inspecter un Esper congelé se trouvant dans les mines. Après une rencontre avec l'Esper qui tue ses compagnons et la laisse amnésique, Terra échappe aux chercheurs de l'Empire grâce à l'aide d'un vieil homme. Il s'avère être un membre des Returners, un groupe rebelle qui tente de mettre fin à la tyrannie de l'Empire. Soupçonnant que Terra n'a pas été utilisée par l'Empire pour rien, il demande à un autre membre des Returners, un voleur nommé Locke, de l'escorter pour aller voir le Roi de Figaro, Edgar, qui est secrètement allié aux Returners.


Final Fantasy 6
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Hironobu Sakaguchi, Yoshinori Kitase, Hiroyuki Itō
Musique : Nobuo Uematsu
Date de sortie : 11 mars 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : Attention, chef d’œuvre absolu et je pèse mes mots ! Car oui, mille fois oui, si Final Fantasy 4 peut être considéré comme étant le premier incontournable de la saga, force est de constater que c’est avec le sixième volet – le cinquième étant, de mon point de vu, un sacré retour en arrière, qualitativement parlant – que Final Fantasy sera devenu entré au panthéon des plus belles merveilles vidéoludiques. Il faut dire que, ici, avec cet ultime soft sorti sur la Super Famicom – la Super Nintendo, comme elle était connue de par chez nous – puis, quelques années plus tard, sur Playstation, lorsque la saga avait atteint une notoriété internationale par le biais du septième volet, lui aussi culte, tout est parfait ou presque. D’ailleurs, si je ne devais trouver qu’un seul véritable défaut a ce jeu, c’est que celui-ci n’eut pas droit à une adaptation européenne, ce qui fait que seuls quelques rares privilégiés, dans l’hexagone, avaient eu le privilège de jouer a la version US. Une hérésie quand on y pense, avec du recul ? Certes, c’est un fait et il aura donc fallut que Square passe chez Sony et se décide à sortir FF7 dans le monde entier pour que, enfin, la série et, dans un sens plus large, les RPG nippons aient droits aux honneurs qu’ils méritaient. Quand à Final Fantasy 6, chef d’œuvre absolu du genre et épisode cultissime, si au Japon et aux Etats-Unis, il était archi-connu et apprécier a sa juste valeur, on ne peut pas vraiment dire qu’il connu la même fortune en Europe. La chose est bien évidement fort dommage car nous avons ici, comme je l’ai déjà dit, un véritable chef d’œuvre, un soft inoubliable, parfait de bout en bout et qui nous entraine dans une histoire tout simplement exceptionnelle – peut-être la meilleure de toute la saga avec celle de FF7 – et qui aura marquer les esprits de bien des amateurs du genre. Personnages nombreux et charismatiques – Locke, Celes, Terra, Edgar, Sabin, Cyan, pour n’en citer que quelques uns – scénario inoubliable et d’une richesse impressionnante, scènes cultes, musique de Nobuo Uematsu qui livre peut-être ici son plus beau travail dans la saga, adversaire qui en jette, le fameux Kefka, bref, dans Final Fantasy 6, nous flirtons allègrement avec la perfection et même le temps qui passe, même les progrès technologiques n’auront, en aucune façon, porter préjudice a ce qui restera, sans nul doute, comme un des plus grands RPG de tous les temps !


Points Positifs :
- Peut-être le plus grand RPG nippon de tous les temps, tout simplement ! Il faut dire que, dans ce soft, nous flirtons allègrement avec la perfection et ce, à tous les niveaux : scénario de folie, protagonistes nombreux et charismatiques, nombreux coups de théâtres et retournements de situations. Bref, les amateurs du genre seront indéniablement aux anges avec un jeu qui, malgré plus d’un quart de siècle écoulé, n’a rien perdu de son intérêt !
- Scénaristiquement, c’est tout simplement parfait et seul Final Fantasy 7 tient la comparaison – de toutes façons, FF6 et FF7 sont les meilleurs volets de la saga. Il faut dire qu’entre l’intrigue en elle-même, le développement parfois surprenant de celle-ci, les divers lieux traversés, la liberté qu’a le joueur de retrouver ou non l’intégralité du casting après l’apocalypse qui a lieu et l’affrontement final, il y a de quoi faire.
- Quatorze personnages peuvent composer l’équipe, ce qui est beaucoup. Bien évidement, tous n’ont pas le même charisme que Locke, Celes, Terra, Edgar, Sabin, Cyan, Setzer ou Shadow qui sont les têtes d’affiches, cependant, on a rarement connu casting aussi impressionnant avec des personnages à la personnalité aussi développé.
- La bande originale de Nobuo Uematsu est peut-être la meilleure de toute la saga. Ainsi, malgré les limitations d’une console 16 bits, l’auteur nous livre des mélodies tout simplement magnifiques et qui nous touchent toujours autant en 2019…
- Techniquement parlant et en se remettant dans le contexte de l’époque, Final Fantasy 6 est une pure merveille !
- La scène de l’opéra avec Celes est toujours aussi magnifique et féerique.
- Kefka, un des méchants les plus marquants de la saga.

Points Négatifs :
- Malheureusement, Final Fantasy 6 n’eut pas droit à une adaptation en Europe lors de sa sortie, sur Super Nintendo, puis par la suite, sur Playstation. Il aura fallut l’émergence des consoles portables dans les années 2000 pour cela…

Ma note : 10/10

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