Breaking
Bad – Saison 1
Walter
White, un professeur de chimie de 50 ans, commence secrètement à produire de la
méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille le jour où il découvre
qu'il a un cancer du poumon en phase terminale. Il se met en équipe avec un de
ses anciens étudiants, Jesse Pinkman, qui est dealer de meth. Jesse essaie de
vendre la meth à des dealers : Emilio et Krazy-8. Mais les dealers sont
persuadés que Jesse est une balance. Malgré tout, étonnés par l'excellente
qualité de la meth, Emilio et Krazy-8 veulent rencontrer le chimiste avant de
le supprimer. Pour sauver sa peau et celle de Jesse, Walter tente de les tuer
avec du gaz phosphine.
Breaking Bad –
Saison 1
Réalisation
: Vince Gilligan
Scénario : Mark Johnson
Musique : Dave Porter
Production : Sony
Pictures Television
Genre : Drame,
Thriller, Comédie noire
Titre
en vo : Breaking Bad – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : AMC
Diffusion
d’origine : 20 janvier 2008 – 9 mars 2008
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 7 x 50 minutes
Casting :
Bryan Cranston
: Walter White
alias « Heisenberg »
Aaron Paul
: Jesse Pinkman
Anna Gunn
: Skyler White
Dean Norris
: Hank Schrader
Betsy Brandt
: Marie Schrader
RJ Mitte : Walter White Jr.
Maximino
Arciniega Jr. : Krazy-8
John Koyama
: Emilio
Raymond Cruz : Tuco
Adam Godley
: Elliott
Jessica Hecht : Gretchen
Matt L. Jones
: Badger
Charles Baker
: Skinny Pete
Marius Stan
: Bogdan
Kyle Bornheimer
: Ken Wins
Benjamin Petry
: Jake Pinkman
Mon
avis : S’il y a bien une série qui aura eu droit a
moult louanges et autres récompenses depuis le début du vingt-et-unième siècle,
c’est bel et bien Breaking Bad ; ainsi, au fil de cinq
saisons, entre 2008 et 2013, l’œuvre de Vince Gilligan aura mis tout le
monde d’accord, ou presque, et même si désormais, elle est achevée, force est
de constater que celle-ci aura marqué indéniablement son époque. Mais bon, si
je dis tout cela, c’est franchement pour tout le bien que j’ai entendu a son
sujet car, vous l’avez probablement compris, jusqu’à y a peu, je n’avais jamais
eu l’occasion de regarder le moindre épisode de cette série. Vous trouvez la
chose incroyable ? Eh ben en fait, avec moi, pas vraiment vu que je suis
capable de passer à coté de chef d’œuvres et de les découvrir que plusieurs
années après… Mais bon, d’une façon ou d’une autre, après avoir lu autant de
critiques élogieuses au sujet de cette série, je ne pouvais décidément pas
passer à coté de celle-ci, il fallait bien qu’un jour, je me lance dans Breaking
Bad, ne serais-ce que pour voir par moi-même si moi aussi, j’accrocherai
comme tant de gens avant moi ? Et, ma foi, que dire après visionnage de
cette première saison… si ce n’est que oui, je commence à mieux saisir
l’immense succès critique de cette série… Alors bien entendu, il y a tout de
même un souci de taille avec cette première saison de Breaking Bad :
son faible nombre d’épisodes. A l’époque, il avait fallut faire avec une
importante grève des scénaristes d’où, forcément, un nombre réduit en épisodes
– tout juste sept. Du coup, on note qu’après un départ excellent qui sait
prendre son temps, grosso modo entre les débuts du duo White et Pinkman jusqu’à
leur séparation après la mort de Crazy-8, la suite est un peu rapidement
expédiée et que sans cette grève, tout cela aurait put être un poil plus
développé. Mais en dehors de cet impondérable, rendons à César ce qui lui
appartient et donc, à Breaking Bad, le fait indéniable que oui,
c’est bel et bien une superbe série : ayant pour toile de fond le trafic
de drogue et le polar, la chose est bien plus complexe que cela, et, bien
entendu, c’est tant mieux puisque, déjà, pour commencer, il y a ce duo
complètement improbable entre un prof de physique propre sur lui et condamné
par un cancer et ce petit voyou a la petite semaine qui lui, certes, connait le
milieu, mais n’en reste pas moins un petit joueur. Le duo, donc, tient plus des
pieds nickelés qu’autre chose, ce qui, forcément, va entrainer moult situations
on ne peut plus cocasses. Mais Breaking Bad, ce n’est pas que de
l’humour, loin de là, puisque n’oublions pas que le héros est tout de même
atteint d’un cancer en phase terminale : du coup, si les scènes ubuesques
sont nombreuses dans cette première saison, celles-ci oscillent avec d’autres
bien plus intimistes pour ne pas dire dramatiques, scènes qui nous amènent
d’ailleurs a nous questionner sur ce que l’on ferait ou comment l’on réagirait
face a la maladie… Bref, vous l’avez compris, avec le visionnage de cette
première saison, je commence a comprendre pourquoi cette série a eu droit a
tant de louanges depuis ses débuts, maintenant, d’un autre coté, même si j’ai
vraiment accrocher a celle-ci, j’attends de voir ce que donneront les
prochaines saisons, plus complètes, pour affirmer si oui ou non, je considérerai Breaking
Bad comme un chef d’œuvre. Mais bon, vu comment tout cela a commencé,
je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas !?
Points
Positifs :
-
L’une des grandes forces de Breaking Bad, si ce n’est la grande
force de cette série est bien entendu cet improbable duo de héros, ce prof de
sciences touché par le cancer et ce petit trafiquant sans envergure, un duo que
tout oppose mais qui, petit a petit, va apprendre a se connaitre. Bien entendu,
vu qu’ils sont l’un comme l’autre de véritables pieds nickelés, tout cela va
entrainer pas mal de scènes coquasses pour ne pas dire hilarantes.
-
On rigole pas mal avec Breaking Bad, il y a aussi de la violence,
quant au langage, il est cru de chez cru, par contre, tout en bousculant les
conventions, cette série est bien plus profonde qu’on pourrait le croire de
prime abord : le traitement de la maladie y est fort bien présenté et les
réactions des personnages a la fois touchante et crédible.
-
Je connaissais et appréciais Bryan Cranston pour son rôle de père
complètement incompétent dans Malcolm. Ici, son personnage est a la
fois semblable et différent a la fois : semblable car il n’est tellement
pas dans son milieu qu’il en devient drôle, différent car bon, tout cela est
davantage sérieux et puis… mine de rien… il est en train de mourir.
-
La première partie de la saison, avec nos deux héros (euh, zéros), qui ont à
faire a Crazy-8 et se demandent comment s’en débarrasser est tout simplement
culte : a la fois drôle et dramatique, drôle car ce sont des loosers,
dramatique car ils doivent tuer de sang-froid, elle marque franchement les
esprits.
-
Mine de rien, avec un héros cancéreux en phase terminale, Breaking Bad nous
fait pas mal réfléchir…
-
Le générique est franchement simple, certes, mais il fait parti de ces petits
trucs qui ont l’air sans prétention mais qui font mouche d’entrée de jeu.
-
Une série à regarder obligatoirement en VO tellement les dialogues sont
géniaux.
-
La scène de l’acide et du corps dans la baignoire m’aura bien fait rire !
Points
Négatifs :
-
Fichue grève des scénaristes qui aura fait que cette première saison n’aura
duré que sept petits épisodes… car bon, du coup, c’est un peu court tout cela…
surtout que l’on sent que l’intrigue n’a pas put être aussi développée qu’elle
aurait put l’être.
Ma
note : 8/10
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