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mardi 21 janvier 2020

Breaking Bad – Saison 5


Breaking Bad – Saison 5

Walter fête ses 52 ans, seul, sous un faux nom et s'est acheté une mitrailleuse légère M60. Une semaine plus tôt, il tuait Gus Fring. Il s'assure que rien ne pourra mener Hank sur ses traces, mais il reste un détail : les enregistrements vidéos de Gus, dont seul Mike connaît la localisation. Il est cependant trop tard quand Walt et Jesse retrouvent Mike : l'ordinateur portable contenant les enregistrements a été saisi et mis sous scellés. Jesse a alors une idée : construire un électro-aimant capable de générer une onde électromagnétique qui effacera les données. Ils utilisent ainsi l'aimant géant d'une casse de voitures qu'ils alimentent avec des batteries de voiture. Avec Mike, Jesse et Walt pénètrent l'enceinte du central de police et activent l'aimant. Ils manquent de se faire capturer, Walt ayant provoqué une onde de forte intensité qui a provoqué des dégâts parmi les indices, dont une photo déchirée de Gus qui montre une liste cachée. De son côté, Skyler apprend l'accident de Ted. Saul lui apprend qu'il a survécu, mais les cervicales brisées, il est désormais paralysé. Ted rassure Skyler en lui affirmant qu'il a gardé le secret sur leurs transactions financières. Saul le révèle à Walter, qui est furieux d'avoir été tenu à l'écart et fait chanter l'avocat en rappelant qu'il est complice de l'empoisonnement du garçon. Walt va ensuite voir Skyler et lui pardonne ses secrets.


Breaking Bad – Saison 5
Réalisation : Vince Gilligan
Scénario : Mark Johnson
Musique : Dave Porter
Production : Sony Pictures Television
Genre : Drame, Thriller, Comédie noire
Titre en vo : Breaking Bad – Season 5
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : AMC
Diffusion d’origine : 15 juillet 2012 – 29 septembre 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 16 x 50 minutes

Casting :
Bryan Cranston : Walter White alias « Heisenberg »
Aaron Paul : Jesse Pinkman
Anna Gunn : Skyler White
Dean Norris : Hank Schrader
Betsy Brandt : Marie Schrader
RJ Mitte : Walter White Jr.
Bob Odenkirk : Saul Goodman
Jesse Plemons : Todd
Laura Fraser : Lydia Rodarte-Quayle
Jonathan Banks : Mike Ehrmantraut
Steven Michael Quezada : Steven Gomez
Michael Bowen : Jack Welker
Kevin Rankin : Kenny
Lavell Crawford : Huell Babineaux
Charles Baker : Skinny Pete
Bill Burr : Patrick Kuby
Louis Ferreira : Declan
Chris Freihofer : Dan Wachsberger
Matt L. Jones : Brandon Mayhew « Badger »
Emily Rios : Andrea Cantillo
Mike Batayeh : Dennis Markowsky
Adam Godley : Elliott Schwartz
Jessica Hecht : Gretchen Schwartz
Jim Beaver : Lawson
Christopher Cousins : Ted Beneke
Larry Hankin : Old Joe
Carmen Serano : Carmen Molina
Michael Shamus Wiles : George Merkert

Mon avis : Il est de coutume de dire que les meilleures choses ont une fin, expression assez connue et, surtout, évidente, car bon, comment dire, même les pires choses ont une fin, mais dans le cas présent, je trouve qu’elle colle parfaitement a cette ultime saison de cette formidable série qu’est Breaking Bad, car oui, malheureusement, et après les seize épisodes de cette ultime saison, il va falloir désormais que je fasse le deuil de celle-ci, et ça ne va pas être facile… Bien évidement, ce n’est pas la première fois que je me trouve dans un tel état d’esprit suite a une œuvre qui m’a durablement marquer (et ce, quelque soit le genre), mais bon, quoi qu’il en soit, il me parait évidant que dans les temps a venir, je ne devrais pas me plonger dans une nouvelle série, qu’il me faudrait patienter un peu car même si la prochaine que je regarderai sera bonne, je ne pourrais pas m’empêcher de faire quelques comparaisons avec Breaking Bad, et là… Car oui, et même si j’en avais déjà conscience au fil des saisons, maintenant que j’en suis venu a bout, le peut le dire clairement : Breaking Bad fut un véritable chef d’œuvre, un truc tout bonnement énorme, inoubliable et qui aura indéniablement marqué l’Histoire des séries télé. Pourtant, les choses n’étaient pas aussi évidentes au départ avec cette première saison où il n’y avait que huit petit épisodes et où, si les qualités de la série étaient déjà là, il était impossible de prévoir la suite, particulièrement, croyez moi, le fait que chaque nouvelle saison serait supérieure (ou presque) a sa devancière…. Chose qui fit que, bien entendu, nous en sommes arrivés a cette bien singulière saison finale, riche de seize épisodes (mine de rien, le double de la première) divisée en deux parties et, accessoirement, diffusée outre-Atlantique, là aussi, en deux parties – et je vous laisse imaginer l’attente des fans, longue de plusieurs mois, entre les deux… Alors bien sur, je vais essayer d’en dire le moins possible sur les événements qui ont lieu dans cette cinquième saison de Breaking Bad – après tout, certains n’ont jamais vu cette série et pourraient être tentés – de même, je ne vais pas revenir sur tout ce qui a fait que cette série est un pur bijou – pour cela, il suffit de relire mes précédentes critiques. Mais bon, pour ce final, disons tout juste que, une fois de plus, tout est parfait – et je pèse mes mots – que cette division en deux parties est justifiée, la première nous montrant l’ascension de Walter White, la seconde, fort logiquement, sa chute, quand au final, eh ben, comment dire… bien souvent, dans les séries où les œuvres qui nous marquent fortement, on est parfois déçus par la fin, rassurez vous, ce n’est nullement le cas ici : certains protagonistes trouvent la mort, malheureusement pour certains (pas pour d’autres), les choses se concluent de fort belle manière après les adieux de circonstances, quand a notre héros, devenu tellement détestable, on le quitte malgré tout comme il se doit mais avec une pointe de regret… oui, même après tout ce qu’il a fait… Je n’aurai pas suivis Breaking Bad lors de sa diffusion sur ARTE et, avec du recul, ce fut une bonne chose car ainsi, j’ai eu l’opportunité de regarder cette formidable série en quelques semaines seulement, quelques semaines que je ne suis pas prêt d’oublier et qui m’auront convaincus que oui, mille fois oui, Breaking Bad fut une grande, une très grande série, mais bon, comme je disais en préambule de cette critique, toutes les meilleures choses ont une fin, alors, bon vent a Jesse Pinkman, adieu a Walter White et il sera toujours temps, un jour, de passer a autre chose… mais qu’est ce que ce sera dur !


Points Positifs :
- Sincèrement, chapeau bas a Vince Gilligan pour cette dernière saison et pour l’ensemble de cette série, franchement, j’ai rarement eu le plaisir de voir une série quasiment parfaite de bout en bout, sans véritables points faibles, où il n’y a rien à jeter et qui, comme c’est souvent le cas, au lieu de perdre de l’intérêt au fil des saisons, en gagne, car c’est bel et bien le cas ici : si la quatrième saison était exceptionnelle, la cinquième, dans un genre différent, l’est tout autant voir davantage !
- Ah, combien de séries où de pas mal d’œuvres, dans un sens plus large, sont parfaites mais possèdent une fin loin d’être a la hauteur de nos espérances ? Rassurez vous, ce n’est nullement le cas ici : Breaking Bad possède une excellente fin, digne de ce que fut cette série.
- Ne rêvez pas, cela fait longtemps que l’humour noir des débuts s’en est allé et oui, mille fois oui, cette saison finale est sombre, très sombre, mais tout cela est d’une logique implacable au vu de l’évolution des personnages et de l’histoire.
- Justement, chapeau encore à Vince Gilligan pour avoir réussi à créer un personnage ma foi sympathique a ses débuts, Walter White, et pour lequel on pouvait avoir de la compassion, et pour l’avoir, petit a petit, fait évoluer au point que l’on finisse par le détester tellement ce Heisenberg était devenu un salaud.
- Les acteurs, tous, sans exception. Là aussi, ce n’est pas tous les jours que l’on a droit a une série avec de si bons acteurs, inspirés, excellents, qui ont fait corps avec leurs personnages… il est clair qu’ils ont mérités leurs nombreuses récompenses, au fil des ans.
- Seize épisodes de pur bonheur et une division en deux parties amplement justifiée : la première pour la montée en puissance de la petite affaire de Heisenberg et compagnie, la seconde, bien entendu, pour sa chute.
- Justement, la fin du huitième épisode, lorsque Hank comprend enfin tout, c’est un pur régal !
- Pauvre, pauvre Jesse… sincèrement, j’ai rarement vu un personnage en prendre autant dans la gueule que lui ; comme l’a dit ma femme, c’est le sacrifié de l’histoire…
- Certains protagonistes perdent la vie, cela marque d’ailleurs les esprits et il est clair que tout cela est bien triste, mais bon, c’est en parfait accord avec le ton général de l’intrigue et cela apporte une touche encore plus dramatique à celle-ci.
- Pour tout ce qui a fait la force de Breaking Bad depuis ses débuts – dialogues, intensité dramatique, profondeur des personnages, évolution de ceux ci, nombreux coups de théâtre, intrigue captivante, moult scènes inoubliables, décors, cadrages cinématographiques, justesse scénaristique – je vous renvoi, bien entendu, a mes précédentes critiques.
- Un sympathique clin d’œil pour les fans de Malcolm avec la présence de Jane Kaczmarek lors de la fin alternative.

Points Négatifs :
- Hein, quoi, comment, bah c’est fini, c’est justement cela le problème… mais bon, mieux vaut une excellente fin qu’une série qui se prolonge et perd en qualité…
- Comme je l’ai dit à chaque fois, Breaking Bad est une série particulière qui ne plaira pas au plus grand nombre, c’est ce que l’on appelle les gouts et les couleurs…

Ma note : 9,5/10

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