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lundi 6 janvier 2020

L’Histoire Secrète – Notre-Dame des Ténèbres


L’Histoire Secrète – Notre-Dame des Ténèbres

Juin 1914 : l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, est l’élément déclencheur de la première guerre mondiale. Les soldats partent au front la « fleur au fusil ». Ils ignorent alors que ce conflit sera la pire boucherie de l’Histoire, et surtout, qu’ils sont les pions d’un jeu de pouvoir que se livrent 4 archontes depuis la nuit des temps. Erlin de la maison des Deniers, Aker de la maison de l’épée et Reka de la maison du bâton, s’opposent alors à leur frère Dyo, de la maison de la coupe. En se rangeant aux côtés du Kaiser, ce dernier ignore alors que ses desseins vont être perturbés par le pouvoir concurrent et surpuissant de Guillaume de Lecce, aboutissant à la destruction de la moitié du monde. Côté anglais, Erlin, Aker et Reka protègent un valeureux pilote, Curtis Hawk. Peint par un certain artiste nommé Chagall, l’avion de ce dernier semble paré à affronter les pires ennemis. Peu à peu, ce super soldat est programmé pour accomplir une mission très précise : tuer un certain soldat, sur le front d’Ypres en novembre 1918…


L’Histoire Secrète – Notre-Dame des ténèbres
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Carole Beau, Fabrys
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 novembre 2006
Nombre de pages : 48

Mon avis : Notre-Dame des ténèbres nous plonge dans le premier conflit mondial, cela fait longtemps que les Archontes sont bien moins puissants qu’auparavant et Guillaume de Lecce, tire les ficelles allègrement, plongeant le monde dans le chaos, avec Dyo comme allié contraint tandis qu’Erlin, Reka et Aker font front commun, derrière les alliés. Avec ce qui aurait du être le dernier tome de la série, on devine ce qui sera la suite, car oui, on aura droit a un second cycle : les Archontes se feront de plus en plus rares (déjà que souvent, on ne les voyait pas tant que ça) et le relais sera passé aux joueurs humains, et plus précisément à Curtis Hawk, qui fait ici sa première apparition. Personnellement, je n’ai rien contre celui-ci, ni contre ceux qui apparaîtront par la suite (après tout, les membres des diverses familles ont leur importance), mais bon, je ne peux que déplorer que dans l’ensemble de la saga, les Archontes n’aient, au final, qu’un rôle aussi « minime » au vu de ce que l’on aurait put espérer. Alors, Notre-Dame des ténèbres conclue tranquillement le premier cycle, sans génie et sans grand moments notables, a part peut être la vision du passé d’Erlin et les rêves prémonitoires de Curtis, tandis que le ridicule, malheureusement, est bel et bien présent avec la présence incongrue et stupide d’un dragon, et, encore pire (mais qu’est il passé par la tète de Jean Pierre Pécau ?!), la scène où Guillaume de Lecce se prend pour le Dracula de Coppola. Dans le genre hommage évitable, on pouvait passer… Pour ce qui est des dessins, contrairement a L’Aigle et le Sphinx où Igor Kordey avait livré une prestation lamentable, c’est bien mieux ; oh certes, nous sommes encore a milles lieux du Nirvana ou tout simplement de ce que le croate a put faire, ou fera, par ailleurs, mais bon, vu la catastrophe précédente, on s’en contentera… Et tandis qu’un certain Adolf Hitler pointe le bout de sa moustache dans les dernières pages de ce septième tome, reste un problème : l’annonce d’un second cycle : a la base, L’Histoire Secrète était annoncé comme se déroulant sur sept albums, or, une fois Notre-Dame des ténèbres sorti, tel ne fut pas la surprise des lecteurs de découvrir qu’une suite était prévue !? Cette façon de procédée, discutable, est certes commune de nos jours, mais bon, il faut reconnaitre que, vu que dans l’ensemble, cette série fut pour le moins davantage une déception qu’autre chose, on peut être en droit de douter de la pertinence d’une suite. Mais bon, laissons le bénéfice du doute a Jean-Pierre Pécau surtout que le second cycle est censé se déroulé sur une période de temps plus courte et que l’on devrait retrouver les mêmes protagonistes d’un tome sur l’autre ; déjà, rien que ça, c’est une bonne nouvelle.


Points Positifs :
- L’intrigue en elle-même n’est pas désagréable : cette fois ci, l’action a lieu en pleine Première Guerre Mondiale et le déroulement du scénario, sans être extraordinaire, se laisse lire, surtout qu’il y a quelques bonnes idées.
- La vision du passé d’Erlin, celles du futur de Curtis.
- Comme d’habitude, le sieur Pécau nous fait une petite démonstration de ses connaissances historiques quoi qu’on l’ait connu plus en forme.
- La couverture, comme d’habitude.

Points Négatifs :
- Pour ce qui est des dessins, c’est déjà mieux que dans le tome précédant mais bon, ce n’est pas encore pour cette fois ci qu’Igor Kordey fera taire ses détracteurs, loin de là.
- Encore un saut dans le temps, de nouvelles têtes… mouais, on lit cela sans le feu sacré des débuts…
- Le soit disant hommage fait au Dracula de Coppola tient plus du ridicule qu’autre chose : Guillaume de Lecce avec son armure de Vlad Dracul, franchement, il fait pitié !
- Un Dragon, rien que ça ! Non mais où Pécau va-t-il chercher ses idées ? On se le demande.
- Aragon/Aragorn… Franchement, Pécau, elle était facile celle-là mais plutôt naze…
- Vous croyez que c’était la fin de cette série, que nenni ! On nous annonce un second cycle ! Je vois déjà la joie sur vos visages…

Ma note : 5,5/10

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