Le
Seigneur des Anneaux – Le Retour du Roi
La
guerre a éclaté, Aragorn appelle l'Armée des Parjures à accomplir leurs anciens
serments. Le temps presse, Minas Tirith est assiégée et les renforts sont si
loin. Alors commence une bataille démesurée où se mêlent les Nazgûl, Gandalf,
des Hobbits, la folie, le désespoir, le courage, et un rayon de soleil au son
d'un écho de cor dans les montagnes. Mais dans cette guerre, la victoire ne se
gagne pas sur les champs de bataille, tous les espoirs des Peuples Libres
portent sur les épaules fatiguées de deux Hobbits...et sur le souffle du destin
qui prend des allures inattendues.
Le Seigneur des Anneaux – Le retour du Roi
Auteur
: J.
R. R. Tolkien
Type
d'ouvrage : Fantasy
Première
Parution : 20 octobre 1955
Edition
Poche : 1 mars 2005
Titre en
vo : The
Lord of the Rings – The return of King
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Francis
Ledoux
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 569
Mon
avis : Finalement, cette énième relecture
(mais la première en deux bonnes décennies) de ce qui est sans nul doute la
plus grande œuvre de Fantasy du vingtième siècle, et, certainement, l’une des
plus importantes du genre, je veux bien évidement parler du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien aura été bien plus longue que je le
prévoyais : il faut dire que j’ai lu tellement de fois cette trilogie, je
connais certains passages si biens (n’oublions pas les films également, que j’ai
eu l’occasion de voir moult fois) qu’il y eut des moments, j’eu un pas de mal à
poursuivre. Pourtant, et malgré un certain passage à vide pendant le second
tome, Les Deux Tours (particulièrement le Livre III), pour ce qui fut de la
suite, et donc, de ce Retour du Roi, ce fut une toute autre
histoire. Il faut dire que cet épilogue, encore aujourd’hui, se lit quasiment
d’une traite et est d’une richesse impressionnante : ainsi, entre la
description de la guerre au Gondor, dans le Livre V, qui fourmille d’événements
marquants et de scènes inoubliables en tous genres – comment ne pas mettre en
avant la charge des Rohirims, l’affrontement entre Eowyn et le Seigneur des
Nazgûls ou le bucher de Denethor – et la fin de la quête du porteur de l’Anneau,
dans le Livre VI, qui s’achève, comme chacun sait, par la chute de Gollum dans
la lave de la Montagne du Destin, ce qui entraine la destruction de l’Anneau et
la fin de Sauron, Tolkien a su nous offrir une fin tout bonnement magistrale a
son œuvre. Bien évidemment, au vu des deux premiers romans, on se doutait que
celle-ci ne décevrait pas, mais même après moult relectures, comment ne pas
reconnaitre que celle-ci est tout simplement parfaite !? Surtout que,
contrairement aux films, décidément excellents mais bien imparfaits, l’intrigue
ne s’achève pas avec la chute de Sauron mais avec Le nettoyage de la
Comté, chapitre oh combien important et, au demeurant, réussi ; car
alors que l’on croyait le mal parti a jamais, nos héros, de retour chez eux,
auront une bien mauvaise surprise… Ajoutons à cela les divers appendices qui
concluent l’œuvre et qui apportent un plus à la connaissance générale de
l’univers crée par Tolkien : historique des événements depuis le début du
Second Age, arbres généalogiques, quid du sort des membres de la Communauté…
décidément, ceux-ci sont tout bonnement indispensables ! Oui, comme cette
œuvre, intemporelle, inoubliable et qui, sans aucune exagération, modifia a
jamais la face du monde… du moins, pour ce qui est de la Fantasy.
Points
Positifs :
- Ce
troisième tome est non seulement dans le lignée de ses prédécesseurs mais, qui
plus est, est une formidable conclusion a une œuvre tout bonnement
géniale ; et je pèse mes mots. Mais bon, depuis le temps qu’elle est
sortie et connus de tous, ou presque, ce n’est plus une surprise.
-
Le siège de Minas Tirith, la charge des Rohirims, le combat entre Eowyn et le
Seigneur des Nazgûls, le bucher de Denethor, la destruction de l’Anneau dans la
Montagne du Destin, le nettoyage de la Comté : tout un tas de scènes et de
chapitres marquants et inoubliables.
-
Vous vous attendiez à ce que Frodon soit un héros jusqu’au bout ? Mais
arrivé au moment propice, il refuse de jeter l’Anneau, bref, il a failli…
heureusement Gollum… Quoi qu’il en soit, beau petit coup de théâtre de la part
de Tolkien.
-
Justement, pour ceux qui ne connaitraient que la version cinématographique
du Seigneur des Anneaux, qu’ils se jettent sur les romans, car
ceux-ci sont plus complets, bien entendu, mais surtout pour Le
nettoyage de la Comté, un pur petit bijou, totalement inattendu et qui
conclut fort bien l’intrigue.
-
Les divers appendices, fort intéressants et instructifs qui ne pourront que
ravir les plus mordus de Tolkien.
Points
Négatifs :
-
Le principal problème qui se pose dans la structure même du Seigneur
des Anneaux, c’est qu’à partir du moment où la Communauté de l’Anneau se
sépare, à la fin du premier tome, on suit alternativement deux
groupes : Gandalf et compagnie d’un côté, Frodon et Sam de l’autre, or, il
se passe bien plus de choses pour les premiers que pour les seconds qui, la
plupart du temps, il faut bien le reconnaitre, ne font que marcher…
-
Du coup, le début du Livre VI n’est pas le plus enthousiasmant de
l’œuvre : Frodon et Sam marchent, se lamentent, se reposent, discutent
puis remarchent, etc. Mouais, pas évidant comme passage…
-
La traduction de Francis Ledoux, encore et toujours : Eomer qui devient
Eomir (et pas qu’une fois), mots qui ne sont pas à leurs places, phrases qui ne
veulent rien dire… Heureusement qu’une nouvelle traduction va voir le
jour !
Ma
note : 9,5/10
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