Black Science – Le Silence de l'Aède
Black
Science – Le Silence de l'Aède
Grant
se rend chez Christopher, un vieillard qui vit un peu comme un ermite.
L'ancien, que tout le monde appelle Chuck, est en train de rafistoler une
partie de la charpente de sa petite bicoque, qui longe un cours d'eau.
L'endroit est paradisiaque et après le travail bien fait, une partie de pêche,
en solitaire, fera son bonheur. Mais chaque chose en son temps, car le
patriarche laisse échapper son marteau. Un juron plus tard et son échelle
descendue, le voici en face d'un visiteur, Grant. Les deux hommes se
connaissent bien, et pour cause, ils sont tous deux des Mc Kay. Grant s'excuse
platement du dérangement, mais il a de quoi s'excuser : un pack de bières. Et
l’aïeul est certes bourru, mais c'est un brave type, toujours à l'écoute de son
prochain, pourvu qu'il soit bienveillant. Grant confie alors son souci du jour
: lui et son frère sont dans un sacré pétrin. Il explique à l'aîné que
l'Infinivers est sur le point de s'effondrer et comment il a dû lutter pour que
notre monde ne soit pas propulsé là où nul ne sait quelle est la réalité : le
Nullivers !
Black Science –
Le Silence de l'Aède
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Matteo Scalera
Encrage : Matteo
Scalera
Couleurs : Moreno
Dinisio
Couverture : Matteo
Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Black Science – Volume 7
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 27
mars 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 29 juin 2018
Nombre
de pages : 120
Liste des
épisodes
Black
Science 31-34
Mon
avis : Septième tome, déjà, de cette
excellente série qu’est Black
Science et, une fois de plus, après lecture de la suite des
mésaventures de la famille McKay à travers les dimensions, ce qui en ressort,
principalement, c’est que ce diable de Remender ne cesse de nous surprendre.
Alors certes, il faut reconnaitre que Black Science n’est pas
la création de Remender la plus simple d’accès : au vu de la multitude de
personnages, de leurs différentes versions issues d’autres dimensions sans
oublier un certain jargon pseudo-scientifique ainsi qu’un scénario, bourré de
coups de théâtres et de retournements de situations inattendus, le lecteur peut
très facilement s’y perdre. D’ailleurs, c’est un peu pour toutes ces raisons
qu’une œuvre comme Black Science ne parvient pas à atteindre
l’excellence… Cependant, d’un autre coté, comment ne pas reconnaitre que, si
jamais on y accroche, c’est un pur régal ! Remender maitrise a merveille
son sujet, il nous surprend encore avec cette révélation totalement inattendue au
sujet des origines de Kadir – un de mes personnages préférés – et réussi même,
dans ces pages pour le moins apocalyptiques, a glisser quelques scènes plutôt
touchantes qui permettent de marquer quelques pauses bienvenues dans un
scénario qui se dévoile pourtant a grande vitesse. Notre réalité est en grand
danger, tout un tas de dangers la menaces et nos héros ont fort à faire et même
si par moments on ne comprend pas tout, quel pied que de lire ce nouvel album
de Black Science !
Points
Positifs :
- On
pourrait croire que Remender aurait du mal a se renouveler au bout de quelques
albums or, a notre grande surprise, il n’en est rien et il est évidant que
celui-ci réussi a nous surprendre de fort belle manière dans ce septième album
de la saga.
-
Les révélations, totalement inattendues, sur les origines de Kadir –
franchement, qui aurait put deviner une telle chose !?
-
Depuis le dernier
album, notre réalité souffre une véritable apocalypse et ce septième tome
poursuit sur sa lancée, pour notre plus grand plaisir, surtout que l’intrigue
oscille allègrement entre scènes d’actions à couper le souffle et moments plus
intimistes.
-
Les dessins de Matteo Scalera, bien entendus, toujours aussi impeccables, même
s’il faut accrocher au style – mais bon, cela vaut toujours mieux que bon
nombre de dessinateurs plus précis mais ennuyeux au possible…
Points
Négatifs :
-
Force est de reconnaitre que, par moments, c’est tout de même compliquer a
suivre : entre les différentes versions des nombreux personnages, le
jargon pseudo-scientifique, les pensées complexes qui parsèment bien des
planches, même le fan le plus ultra de Black Science reconnaitra
que cette BD n’est pas la plus simple d’accès du sieur Remender.
-
Peut-être un coté un peu trop exagéré par moments dans les événements – il faut
dire que nos héros en bavent pas mal depuis deux ou trois tomes…
Ma
note : 7,5/10
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