Paper Girls – Tome 5
Paper
Girls – Tome 5
Perché
sur le toit d’un immeuble futuriste, Mac, Kaje, Erin, Tiffany et son double
viennent de réchapper de justesse à une attaque. Elles viennent d’atterrir dans
une ville du futur qu’elles ont du mal à identifier d’abord puis, en observant
les tours, elles reconnaissent la ville de Cleveland. Elles remarquent aussi
que les forces de l’ordre perchées sur des dinosaures volants ne les remarquent
pas. A priori, elles sont quasiment invisibles pour les gens du futur. Elles
prennent maintenant la direction de la bibliothèque et se fondent dans la
foule. Soudain, elles se font interpeler par une dealeuse qui semble parler une
langue bien étrange. Elle leur propose tout un tas de produits à vendre. Elle
se fait aussitôt repérer par la police qui se dirige vers elle. Un échange de
tir a lieu puis une explosion. Mac, Tiffany et les autres s’échappent et filent
en direction de la bibliothèque. C’est devenu un endroit bien étrange et les
filles tentent de trouver une bibliothécaire. Elles arrivent alors dans une
salle où se dresse l’arbre de la connaissance. Mac hésite et touche une pomme
de l’arbre afin de poser des questions. L’arbre leur apprend qu’elles sont en
2171…
Paper Girls –
Tome 5
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins
: Cliff Chiang
Encrage : Cliff
Chiang
Couleurs : Matt
Wilson
Couverture : Cliff
Chiang
Genre : Aventure,
Science-Fiction
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Paper Girls – Vol. 5
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 11
décembre 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 17 mai 2019
Nombre
de pages : 136
Liste des
épisodes
Paper
Girls 21-25
Mon
avis : Cinquième volume, donc, de Paper
Girls et la première chose que l’on peut se dire, c’est que le
plaisir de retrouver nos quatre adolescentes livreuses de journaux et,
désormais, voyeuses temporelles, est toujours au rendez vous. Alors certes, il
ne faut pas se leurrer : aussi sympathique soit Paper Girls,
nous n’avons pas affaire, ici, à un chef d’œuvre, Brian K. Vaughan ayant fait
bien mieux par ailleurs – doit-on nommer Saga ?
Cependant, malgré ce constat, comment ne pas reconnaitre la fraicheur de ce
comics, comment ne pas reconnaitre que les héroïnes sont toujours aussi
attachantes et que, scénaristiquement parlant, le sieur Vaughan maitrise à
merveille son sujet, sachant nous tenir en haleine avec ses multiples voyages à
différentes époques, ses nombreuses versions de nos héroïnes, a différents
âges, mais aussi, les rebondissements, assez conséquents et inattendus qui
jalonnent son intrigue. Du coup, après l’an 2000, traité dans le quatrième
tome, nos héroïnes partent pour un futur très lointain, retrouvent un
personnage perdu de vu depuis un lointain passé, ont droit a quelques
révélations, cela, tandis que deux d’entre elles finissent par faire ce qui… ma
foi, était attendu… le passé étant, visiblement écrit et comme on ne peut pas
vraiment le modifier… Bref, on passe un bon moment à la lecture de ce cinquième
tome de Paper Girls, c’est terriblement rafraichissant et même si
ce n’est pas un chef d’œuvre, eh bien, c’est suffisamment sympathique pour que
l’on attende la suite avec impatience !
Points
Positifs :
-
La suite d’une série franchement sympathique et qui reste toujours aussi
plaisante à lire. Il faut dire que Brian K. Vaughan maitrise plutôt bien son
sujet et rend, avec Paper Girls, un fort bel hommage a tout un tas
de créations des années 80 comme Les Goonies, E.T.,
etc.
-
Scénaristiquement, l’auteur sait nous tenir en haleine, tout en nous captivant
avec un récit rythmé et haut en couleur. Ainsi, dans ce volume, nous avons
droit à quelques révélations surprenantes quant a l’identité de certains
protagonistes.
-
Les dessins de Cliff Chiang ne sont pas extraordinaires, selon moi, mais
collent bien à cette œuvre.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, Paper Girls est
une œuvre sympathique mais loin d’être le truc de l’année ou un incontournable
– comme peut l’être Saga par exemple. Bref, c’est plaisant, ça
se lit bien mais sans plus…
-
Pas facile de s’y retrouver, par moments, avec tous ces personnages – surtout que
l’on a droit a quelques versions des mêmes protagonistes.
-
Le style de Cliff Chiang ne plaira pas à tout le monde.
Ma
note : 7/10
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