L'Habitant
de l'Infini – Tome 18
Samouraï
sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin
d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il
porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne
recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise
alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Lin et Dôa
poursuivent leurs recherches pour retrouver Manji, toujours séquestré par
Habaki, et le géant Isaku, lui aussi disparu. Hyakurin propose son aide à Lin,
mais celle-ci, sachant que la jeune femme est enceinte, la refuse. C’est donc
seules que Dôa, qui a volé un plan du domaine, et Lin se dirigent vers la
prison souterraine où le médecin Ayame Burando continue de mener des expériences
sur des prisonniers pour le compte de Habaki. Lesquelles expériences commencent
à porter leurs fruits, même si le résultat n’est pas tout à fait celui attendu
par le puissant chef du Mugairyû… Un volume d’autant plus inquiétant que Manji
y brille par son absence, Samura délaissant son héros pour instiller un climat
oppressant, annonciateur de situations qui promettent de se révéler, très vite,
explosives…
L'Habitant de l'Infini – Tome 18
Scénariste
: Hiroaki
Samura
Dessinateur : Hiroaki
Samura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre
en vo : Mugen no jūnin vol.18
Parution
en vo : 23 juin 2005
Parution
en vf : 09 février 2007
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre
de pages : 240
Mon
avis : Mine de rien, cela fait quelques
tomes de L’Habitant
de l’Infini que Manji, notre héros, est en bien mauvaise posture
puisque, pour rappel, celui-ci est tombé entre les mains du Mugairyû et, plus
précisément, de son implacable chef, le charismatique et moustachu Habaki, dans
le quinzième
volume… Depuis lors, comme on a put le constater dans les tomes suivants,
Manji subit moult sévices afin que le secret de son immortalité soit percé.
Bien entendu, depuis lors, nous avons eu droit à notre lot de tortures,
d’expériences inavouables et de morts, une bonne centaine de cobayes étant
passé de vie à trépas sous les mains du docteur Ayame Burando. Quant au sort de
Manji ? Eh bien, disons que l’on ne voit pas comment ce dernier pourrait
s’en sortir… A moins de recevoir un secours venu de l’extérieur ? Bien entendu,
c’est cela qui va arriver et c’est donc Lin, aidée de Dôa – une jeune membre de
l’Ittôryû – qui, elle, cherche à sauver son compagnon, lui aussi tombé dans aux
mains du Mugairyû, qui va se lancer dans une mission pour le moins risquée dans
ce dix-huitième tome qui, ma foi, m’aura tenu en haleine de la première à la
dernière page ! Manji, pour la petite histoire, brille par son absence
mais ce n’est pas vraiment grave tant l’on suit avec plaisir les pérégrinations
des deux jeunes femmes dans les souterrains qui mènent au Château du Shôgun.
Bref, une fois de plus, nous avons droit à un très bon volume de L’Habitant
de l’Infini, un manga vraiment excellent et qui mériterait d’être davantage
connu : captivant de bout en bout, non dénué de scènes marquantes et
possédant quelques petites touches d’humour, ce dix-huitième tome confirme, une
fois de plus, tout le bien que je pense de la saga… vivement la suite et, bien
entendu, la libération de Manji !
Points
Positifs :
- Si
Manji brille par son absence dans ce dix-huitième volet de L’Habitant
de l’Infini, ce n’est pas très grave puisque l’on suit avec plaisir, tout
au long de celui-ci, ma périlleuse mission de sauvetage menée, tambour battant,
par Lin et Dôa. Les deux jeunes femmes tiennent parfaitement le haut du pavé
dans cet album et, ma foi, on ne s’ennui pas la moindre seconde avec elles.
-
Si les duels spectaculaires qui ont fait une bonne partie du succès de ce manga
ne sont plus vraiment présents depuis quelques tomes, cela ne nuit en rien
l’intérêt de ce dernier, surtout que, scénaristiquement parlant, c’est toujours
aussi bon !
-
Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes
forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style
qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes
beautés. Un pur régal !
-
Une couverture plutôt simple mais qui n’en reste pas moins suffisamment
efficace.
Points Négatifs :
-
Les fans ultras de Manji risquent de pester vu que celui-ci brille par son
absence dans ce dix-huitième tome !
-
Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un
geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros
badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige…
mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre…
Ma note : 7,5/10
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