Olympus Mons – Hangar 754
Olympus
Mons – Hangar 754
Il
y a plusieurs centaines d’années, des extraterrestres sans visage débarquent
sur l’île d’Hispaniola (actuelle Haïti / Saint Domingue). Pour étudier le
métabolisme humain, ils emmènent quelques indigènes à bord de leurs astronefs.
Plus tard, lorsque Christophe Colomb « découvre l’Amérique », il se
trouve interloqué par un visage géant d’extraterrestre taillé dans la roche… un
visage sans visage ! En 1949, des militaires russes trouvent un astronef alien
géant échoué sur le mont Ararat en Turquie. A son contact, nombreux sont les
soldats qui vomissent, se recouvrent de nécroses, de pustules… certains vont
jusqu’à exploser littéralement ! Les radiations émises par l’engin, lors de son
démantèlement et son rapatriement dans une base secrète russe, tuent 37 personnes.
En 2026, le médium Aaron Goodwin entre en communication télépathique depuis son
lit d’hôpital avec la médium russe Marta Kulgina, rescapée d’un programme
secret de développement psy. Leurs visions respectives permettent de confirmer
que l’apocalypse est proche. Il ne faudrait surtout pas que les scaphandriers
de toutes les nations rivales pénètrent à l’intérieur de l’astronef échoué au
fond de la mer de Barents. Dans une ultime vision avant de mourir en combustion
spontanée, Marta informe Aaron qu’une solution alternative existe dans le
vaisseau se trouvant au pied du Mont Olympe, sur Mars. Justement là où la
cosmonaute Elena Chevtchenko survit esseulée dans une base russe…
Olympus Mons – Hangar 754
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 10
janvier 2018
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Je pense qu’il ne faut pas se voiler la
face et reconnaitre qu’avec Christophe Bec, c’est souvent un peu la même chose
et que, pour ce qui est de l’originalité a proprement parlée, disons que
celle-ci brille surtout par son absence. Ainsi, prenons donc cet Olympus
Mons qui en est déjà à son troisième tome et qui est, bien
évidement, tellement ressemblant de par sa thématique générale avec Prométhée –
autre œuvre du sieur Bec, plus ancienne et qui n’est toujours pas achevée a ce
jour – que certains pourraient n’y voir là qu’une simple copie sans le moindre
intérêt. Pourtant, le fan de l’auteur, lui, saura faire la différence et
affirmer sans le moindre problème que si la thématique est la même, que si les
points communs sont nombreux, il n’en subsiste pas moins bon nombre de
différences qui font que cet Olympus Mons n’est pas à jeter
aux oubliettes, loin de là. Et moi-même, qui apprécie plutôt Christophe Bec, je
ne peux que reconnaitre que cette énième œuvre de l’auteur n’est pas mauvaise,
que ce troisième tome le confirme plutôt bien, qu’il y a quelques
rebondissements inattendus et que, ma foi, tout cela reste suffisamment bien
amenée pour donner envie de découvrir la suite, mais d’un autre coté… cela
devient lassant également. Lassant car on a l’impression que l’auteur est
incapable de se renouveler totalement et que lorsqu’il tient un filon, il
l’exploite jusqu’au bout, lassant parce que même si Prométhée et Olympus
Mons ont des intrigues différentes, le traitement de ces deux œuvres
est le même, tant dans la forme que dans le fond, lassant pour la simple et
bonne raison que les défauts de l’auteur sont toujours au rendez vous, qu’il ne
peut s’empêcher de nous pondre des phases de dialogues interminables qui
cassent un peu le rythme, lassant car il y a les dessins de Stefano Raffaele capable
du meilleur comme du pire – les visages qui se ressemblent tous, principalement
– bref, lassant parce qu’on a franchement l’impression de lire toujours la même
chose… Et c’est dommage car bon, s’il n’y avait pas eu auparavant Prométhée,
j’aurais sans nul doute vu d’un autre œil Olympus Mons, mais dans
le cas présent, c’est bien évidement impossible…
Points
Positifs :
- S’il
y a une chose que l’on ne peut enlever a Christophe Bec, c’est sa faculté,
indéniable, a réussir a faire du neuf avec du vieux, que dis-je, du vu et du
revu, ainsi, en usant et abusant de ses grosses ficelles habituelles, l’auteur
parvient a nous pondre une intrigue qui, malgré tout, donne furieusement envie
d’être suivie jusqu’au bout, ne serais-ce que par simple curiosité.
-
Un troisième tome qui réussit à nous surprendre par moments par le biais de
quelques révélations et autres coups de théâtre. Certes, c’est du Bec dont il
ne faut pas s’attendre a d’énormes bouleversements, mais bon, il faut
reconnaitre que tout cela est plutôt bien amené.
-
Une fois de plus, les amateurs d’ufologie et de paranormal dans un sens plus
large seront ravis, surtout que Christophe Bec maitrise à merveille son sujet.
Points
Négatifs :
- Le
problème principal de cet Olympus Mons, c’est que, malgré ses
qualités, si vous avez eu l’occasion de lire Prométhée auparavant,
même s’il s’agit de deux histoires différentes, les ressemblances sont
tellement nombreuses que vous ne pourrez pas les occulter, du coup, il devient
difficile de ne pas voir Olympus Mons que comme une simple
copie de son ainé.
-
Problème récurant chez Bec : l’impression de lire toujours la même chose,
qu’il abuse toujours des mêmes ficelles scénaristiques. Alors certes, cela
fonctionne, mais pourquoi n’innove-t-il pas davantage, je suis sur que
certaines de ses œuvres pourraient être excellentes avec un peu plus
d’audace !
-
Stefano Raffaele nous a habituer depuis longtemps a être capable de nous livrer
le meilleur et le pire de lui-même, c’est-à-dire que l’on peut s’extasier
devant certaines planches et trouver que d’autres sont franchement hideuses.
Pour la petite histoire, je le trouve en méforme dans ce troisième volet
de Olympus Mons…
Ma
note : 6,5/10
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