No More Shall We Part
No
More Shall We Part
Nick
Cave and the Bad Seeds
1
- As I Sat Sadly by Her Side (Nick Cave) 6:15
2
- And No More Shall We Part (Nick Cave) 4:00
3
- Hallelujah (Nick Cave) 7:48
4
- Love Letter (Nick Cave) 4:08
5
- Fifteen Feet of Pure White Snow (Nick Cave) 5:36
6
- God Is in the House (Nick Cave) 5:44
7
- Oh My Lord (Nick Cave) 7:30
8
- Sweetheart Come (Nick Cave) 4:58
9
- The Sorrowful Wife (Nick Cave) 5:18
10
- We Came Along This Road (Nick Cave) 6:08
11
- Gates to the Garden (Nick Cave) 4:09
12
- Darker with the Day (Nick Cave) 6:07
No More Shall We Part
Musicien
: Nick
Cave and the Bad Seeds
Parution
: 02 avril 2001
Enregistré : septembre
2000 – octobre 2000
Durée : 67:35
Genre
: Post-Punk
Producteur : Nick
Cave and the Bad Seeds, Tony Cohen
Label
: Mute
Records
Musiciens :
Nick
Cave : chant, piano
Mick
Harvey : guitare, batterie
Blixa
Bargeld : guitare
Warren
Ellis : violon
Martyn
P. Casey : basse
Thomas
Wydler : batterie
Conway
Savage : orgue
Jim
Sclavunos : batterie, percussions
Kate
McGarrigle : chœurs
Anna
McGarrigle : chœurs
Mon
avis : Après l’extraordinaire The
Boatman’s Call, paru en 1997 et une petite cure de désintoxication afin
de régler ses problèmes d’alcoolisme et de drogue, Nick Cave, toujours
accompagner de ses fidèles Bad Seeds, revenait, en cette désormais lointaine
année 2001, avec un opus, No More Shall We Part, qui poussait
encore plus loin la mue amorcée dans l’album précédent. En effet, si The
Boatman’s Call avait déjà traumatisée une bonne partie des fans de la
première heure de l’australien, force est de constater que No More
Shall We Part n’allait pas les rassurer quant a la tournure artistique
prise par leur idole, à mille lieux, désormais, de l’énergie punk de ses
débuts, celui-ci lorgnant, de plus en plus, vers un style à la Leonard Cohen
avec un petit je ne sais quoi de plus, peut-être un coté habité, dérangé, quasi
mystique mais oh combien grandiose… En effet, si The Boatman’s Call était
un grand album, No More Shall We Part, plus jusqu’au-boutiste, plus
habité, nous démontre, de fort belle manière, que non seulement le sieur Cave
et ses comparses sont capables d’adopter, à loisir, un style complètement
différent, mais aussi, d’y exceller de fort belle manière tant le résultat est,
ma foi, somptueux ! Il faut dire que s’il subsiste encore une poignée de
titres plus explosifs, ceux-ci, désormais, sont l’exception et que, désormais,
Nick Cave, au piano, donne le ton de chansons plus calmes, plus douces, plus
belles – oui, cet album est beau, terriblement beau – et parfaitement
maitrisées de bout en bout. Bien entendu, la présence des Bad Seeds au top de
leur forme y est pour beaucoup et si, une fois de plus, il faut prendre le
groupe pour ce qu’il est, c’est-à-dire, un tout, comment ne pas reconnaitre
l’importance de Warren Ellis à la cohérence musicale de l’ensemble –
décidément, dans la carrière de Nick Cave, il y eut un avant et un après Warren
Ellis. Bref, vous l’avez compris, No More Shall We Part, s’il
détonne nettement avec les premiers albums de Nick Cave n’en reste
pas moins comme étant une de ses plus belles réalisations, un opus magnifique,
quasiment parfait de bout et qui nous prouvait, lors de sa sortie, qu’un
artiste peut parfaitement changer de style, sortir de sa zone de confort,
prendre des risques et prouver, a la face du monde, qu’il est tout aussi
bon !
Points
Positifs :
- La
mue, bien entendu, avait démarrée auparavant, cependant No More Shall
We Part, encore plus radical que son prédécesseur, The Boatman’s
Call, nous prouve à merveille que Nick Cave avait, non seulement,
énormément évoluer depuis ses débuts, mais que, surtout, il était un artiste
qui maitrisait, à merveille, moult genres avec autant de talent. Le
résultat ? Un album magnifique, parfaitement maitrisée et superbe de bout
en bout, sans nul doute un des meilleurs de la carrière de l’australien !
-
En dehors de un ou deux titres, peut-être un poil moins réussis – et encore –
le reste est, soit très bon, soit exceptionnel, c’est pour dire le niveau
qualitatif atteint dans cet album. Petite mention, pour ma part, a As I
Sat Sadly by Her Side, Hallelujah, Fifteen Feet of Pure
White Snow, Oh My Lord et We Came Along This Road.
Mais ce ne sont que quelques exemples…
-
Un Nick Cave habité comme jamais et qui nous démontre, une fois de plus, toute
l’étendue de son talent de chanteur.
-
Les Bad Seeds sont fidèles à eux-mêmes, c’est-à-dire, qu’ils accompagnent a
merveille le sieur Cave. Quand à Warren Ellis, une fois de plus, comment ne pas
rendre hommage a son importance au sein de l’évolution du son du groupe.
Points
Négatifs :
- Indéniablement,
encore un opus qui ne réconciliera pas les fans de la première heure avec leur
idole. Il faut dire que nous sommes à des années lumières du punk des débuts…
-
Bon, on ne peut pas dire que la jaquette soit une franche réussite.
Ma
note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire