Olympus Mons – Dans l'Ombre du Soleil
Olympus
Mons – Dans l'Ombre du Soleil
Dans
l’avion qui le ramène de Moscou vers les USA, Aaron Godwin raconte à l’agent du
FSB Daria Grichenko comment son don de voyance lui est arrivé. Enfant, il a
fait un arrêt cardiaque prolongé lors d’une banale opération de chirurgie.
Quand il est revenu à lui de manière inexpliquée, il était profondément différent.
Son état de santé était dégradé, et il était devenu asocial. Il s’est mis à
voir des ombres, particulièrement prégnantes, chaque nuit. Les psychiatres ne
purent rien faire. Aaron discutait parfois longuement avec des amis
imaginaires. Lors d’une séance d’ouija chez une petite copine, il a alors eu sa
première prémonition : la mort de la grand-mère de sa copine. Puis à l’âge de
17 ans, il a été pris dans une sorte de transe nocturne : dans l’obscurité
totale, il a dessiné une dizaine de tableaux dictés par des ombres. Ces
tableaux représentaient entre autre la destruction de la Terre, une sorte
d’humanoïde robot, le mont Olympe sur Mars, une tombe, une ferme isolée… Ces
morceaux de puzzle commencent à faire sens avec les évènements incroyables qui se
produisent aujourd’hui. En effet, la cosmonaute russe Elena Chevtchenko, isolée
sur la planète Mars, vient d’entrer en contact avec un humanoïde robot qui l’a
sauvée d’une nuée de drones au pied du mont Olympe. En quelques minutes, la
machine a appris à parler russe et répond à toutes ses questions…
Olympus Mons – Dans l'Ombre du Soleil
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 09
janvier 2019
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Depuis quelques semaines, j'ai eu l'occasion de vous parler de l’une des dernières séries en date du sieur Christophe Bec, auteur oh
combien prolifique dans le petite monde de la BD française, un certain Olympus
Mons. Bon, je ne vous le cache pas, si j’ai put apprécier Prométhée pendant
pas mal de temps, cela fait déjà quelques tomes que, pour ma part, je n’en n’attends
plus ni monts ni merveilles, quand a Olympus Mons, comment dire…
disons que les ressemblances avec sa devancière sont tellement nombreuses –
déjà, quand on part avec une thématique plus ou moins identique – que,
forcément, au bout d’un moment, on a du mal a ne pas ressentir un certain
sentiment de lassitude… Pourtant, c’est plutôt dommage car, a bien y
regarder, Olympus Mons est loin d’être mauvais ou
inintéressant, d’ailleurs, si je devrais être totalement objectif,
actuellement, cette série a dépassé en intérêt Prométhée – le
départ de Stefano Raffaele aux dessins étant peut-être même un constat
supplémentaire de cet état de fait. Ainsi, prenons donc ce cinquième tome qui,
sans être génial, n’en reste pas moins assez réussi, surtout si vous êtes
familiers des scénarii du sieur Bec et de son gout pour le paranormal, les
ovnis et autres joyeusetés du même genre. Scénaristiquement, l’intrigue
poursuit tranquillement son court, on a droit a quelques surprises inattendues
comme ce conflit ouvert entre les forces de l’Otan et la Russie, pour ce qui
est de la menace qui plane sur l’humanité, celle-ci se précise et l’on se rend
compte que, dans quelques heures, la messe sera dite, quand aux deux
protagonistes principaux – la cosmonaute russe et le médium américain – eh
bien, disons que sans être charismatiques, on suit tout de même avec attention
leur sort, surtout que l’on comprend bien que celui de toute la planète repose
sur les épaules. Certes, tout cela est franchement tiré par les cheveux – dans
le même genre, finalement, Prométhée est plus crédible – cela
sent le déjà vu a plein nez et on est même loin des meilleurs titres du genre,
mais bon, si vous êtes fans de Christophe Bec et si vous souhaitez connaitre le
fin mot de l’histoire, abandonner en court de route serait fort dommage…
Points
Positifs :
-
Une fois de plus, en faisant du neuf avec du vieux, en usant jusqu’à la corde
des mêmes vieilles grosses ficelles, Christophe Bec réussit son pari de nous
donner envie de découvrir le fin mot de l’histoire de son Olympus Mons.
Alors oui, ce n’est pas génial, cependant, on est tout de même curieux de
découvrir si oui ou non, la planète va être détruite ?
-
L’intrigue poursuit tranquillement son court, il y a quelques surprises – comme
le conflit ouvert entre la Russie et les forces de l’Otan – on connait
désormais le temps qu’il reste a la Terre pour être sauvée et, ma foi, la
rencontre entre Elena et le robot est plutôt sympa.
-
Une œuvre qui, bien entendu, est avant toute chose destinée aux fans les plus
ultras de Christophe Bec ainsi qu’aux amateurs d’ufologie et de paranormal.
Points
Négatifs :
- Actuellement
mieux maitrisé que Prométhée, Olympus Mons souffre
tout de même de la comparaison avec son ainé. Il faut dire que Christophe Bec a
probablement commis une erreur en nous pondant Olympus Mons sans
avoir finit Prométhée qui, a la base, possédait un postulat de
départ autrement plus intéressant et réussi.
-
Stefano Raffaele a abandonner Prométhée lors du dix-septième
tome et l’on aurait put croire qu’il pouvait, ainsi, mieux se
consacrer aux dessins de Olympus Mons, or, il apparait que ce n’est
pas vraiment le cas, son travail sur ce cinquième volume étant, pour le moins,
trop moyen a mes yeux.
-
Le combat naval est quasiment incompréhensible ! Il faut dire que les
dessins de Raffaele n’aident pas vu que, sur certaines planches, on ne sait
même pas qui est qui…
Ma
note : 6/10
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