Olympus Mons – Opération Mainbrace
Olympus
Mons – Opération Mainbrace
En
l’an 1013, une flotte de drakkars Vikings navigue depuis plusieurs jours dans
les nuages et l’obscurité. Les hommes s’inquiètent, à l’exception de leur jarl
Svein : il sait qu’ils vont bientôt toucher les côtes de l’Anglia. Soudain,
dans le ciel, apparaissent quatre gigantesques vaisseaux extraterrestres,
accompagnés d’une puissante lumière verte… 900 ans plus tard, les scientifiques
soviétiques d’un programme secret de recherches paranormales s’alarment au sein
de la « Chambre Noire » installée en Sibérie. En effet, ils viennent
d’identifier une fillette aveugle dotée de pouvoirs kinésiques et psy
incroyables, baptisée Marta. Dix ans plus tard, en 1937, au moment de la prise
du pouvoir par Staline, Marta est exfiltrée de la base en douce par le docteur
Vitali. De nos jours, le medium Aaron Goodwin tente d’alerter la population sur
une vision très précise et inquiétante qu’il a eu concernant le gigantesque
artefact repéré au fond de la mer de Barents. Il affirme qu’il s’agit d’un
astronef extraterrestre qui va se mettre en mode de menace forte, dès lors que
les humains vont tenter de pénétrer à l’intérieur. Il est aussitôt moqué par
les talk-shows et les journalistes… et les norvégiens ne renoncent absolument
pas à l’exploration de leur trouvaille. Pendant ce temps, au pied du Mont
Olympe sur Mars, la cosmonaute Elena Chevtchenko a dû abandonner ses deux
uniques compagnons en manque d’oxygène. Elle a rejoint seule la base, en y
rapportant les artefacts trouvés sur les pentes du Mont. Elle doit maintenant
se résigner à vivre seule ainsi de longues années, en attendant une éventuelle
mission de secours…
Olympus Mons – Opération Mainbrace
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 06
septembre 2017
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Il y a de cela quelques jours, je vous
avais parlé du premier volet de Olympus
Mons, énième série en date du sieur Christophe Bec, sans nul doute un
des auteurs de bande dessinées les plus prolifiques de ces dernières
années et dont j’ai eu, a maintes reprises, l’occasion de vous parler sur ce
blog. Bien entendu, si le sieur Bec possède indéniablement bien des qualités,
il n’est pas exempt de défauts et, justement, l’un de ceux-ci est que le
bougre, bien souvent, a tendance a nous pondre des œuvres qui ressemblent
furieusement a d’autres plus anciennes, comme si, lorsqu’il tient un filon, il
ne le lâche plus. Forcément, en lisant Olympus Mons, il est
difficile de ne pas penser a Prométhée tant
la thématique, la structure voir même certains protagonistes se ressemblent, ce
qui, par la force des choses, pourrait faire de cet Olympus Mons un
sous-Prométhée ? Hum, les choses sont un peu plus compliquées que
cela et si le premier volume l’avait déjà laissé sous entendre, il est évidant
que ce second confirme bel et bien mon ressentit initial vis-à-vis de cette
œuvre, c’est-à-dire, que Olympus Mons est une BD qui mérite le
détour ! Alors certes, rien de nouveau sous le soleil et si vous êtes en
quête d’une quelconque originalité ou si Prométhée a finit par
vous lasser – car avec Christophe Bec, la vérité n’est pas ailleurs mais plus
tard – vous pouvez passez votre chemin sans le moindre remord. Cependant, si
vous êtes fan de l’auteur, si vous ne vous lassez pas de ses récits qui
flirtent allègrement avec le paranormal et où les protagonistes discutent a
n’en plus finir, alors, arrêtez vous un instant et plongez donc dans cet Olympus
Mons qui, certes, ressemble bigrement a Prométhée mais
qui est tout sauf une pale copie de celui-ci, plutôt, un autre récit de
science-fiction abordant les mêmes thématiques. Et donc, si vous avez accroché
au premier volume, c’est avec un certain intérêt que vous vous plongerez dans
cette suite, que vous suivrez en parallèle les trois énigmes liées aux trois
vaisseaux spatiaux découverts – un sur Mars, un au fond des océans, le dernier
sur le Mont Ararat – que vous ferez tout un tas d’allez retour dans le temps,
que vous ferez la connaissance avec des espions, des expériences secrètes et
même des médiums. Pour ce qui est de la structure de l’intrigue, c’est du vu et
revu puisque c’est du Bec, mais bon, même si on peut avoir quelques craintes
quand au fait que cet Olympus Mons finisse par durer aussi
longtemps que Prométhée – qui pour rappel, n’est toujours pas
finit – une fois plonger dedans, comment ne pas avoir envie de découvrir le fin
mot de l’histoire !?
Points
Positifs :
- Christophe
Bec possède indéniablement un talent indéniable pour réussir a se réinventer en
usant toujours des mêmes ficelles et en abordant une fois de plus une
thématique que l’on croyait usée jusqu’à la corde dans Prométhée,
c’est-à-dire, celle d’un contact entre l’humanité et des aliens. Pourtant,
malgré les ressemblances et une sensation de déjà-vu, force est de constater
que cela fonctionne !
-
Un second tome fort instructif, qui apporte énormément de nouvelles questions
et mêmes quelques petites révélations plutôt bienvenues. Certes, par moments,
cela bavarde énormément, mais bon, si vous avez accroché au premier album ou si
vous êtes un familier de l’auteur, cela ne vous dérangera guère…
-
Les amateurs de paranormal, d’ufologie et d’autres joyeusetés du même genre
seront bien évidement aux anges.
Points
Négatifs :
- C’est
du Christophe Bec pur et dur, c’est-à-dire, sans grande surprise et il est
clair que si vous avez déjà lu Prométhée, vous serez en terrain
plus que familier même si les deux histoires ne sont pas les mêmes. Bref, pour
l’originalité, on repassera…
-
Je pense que Stefano Raffaele aura toujours le même défaut, c’est-à-dire, qu’il
est capable de nous pondre de grandes planches magnifiques pour ce qui est des
décors et de se louper totalement sur les personnages, principalement les
visages. Du coup, par moments, il est difficile de savoir qui est qui…
-
Après la magnifique couverture du premier volume, je suis un peu déçu par
celle-ci.
Ma
note : 7/10
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