Dragon Ball – Tome 21

Dragon Ball – Tome 21
 
Piccolo rejoint Gohan, Krillin et Végéta qui font face à Freezer. Depuis que Piccolo s’est entraîné avec Kaioh, celui-ci a fait des progrès impressionnants : contrairement aux pronostics de Végéta, Piccolo semble faire jeu égal dans son premier échange de coups avec le monstre. Pourtant, au deuxième échange, Freezer sourit avant de dominer complètement Piccolo ! En fait, celui-ci ne se battait pas à fond jusqu’ici. Mais Piccolo a lui aussi plus d’un tour dans son sac et il retire alors ses vêtements d’entraînement lestés. Freezer n’a pas l’air impressionné, et il lui annonce qu’il n’est même pas arrivé à sa transformation la plus puissante : il lui en reste encore deux ! En quelques secondes, c’est ainsi une fois de plus un nouveau corps qui se dresse devant les autres. Même avec sa tenue légère, Piccolo se fait alors méthodiquement démolir par Freezer. Voyant cela, Végéta demande à Krillin de le blesser mortellement : les Saiyans deviennent plus fort à chaque fois qu’ils frôlent la mort, et Dendé pourra le soigner juste après, ce qui devrait lui donner le niveau suffisant pour tenir tête au monstre...
 

Dragon Ball – Tome 21
Scénariste : Akira Toriyama
Dessinateur : Akira Toriyama
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Aventure, Action
Titre en vo : Doragon Bōru vol. 21
Parution en vo : 10 avril 1990
Parution en vf : 22 août 2012
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 228
 

Mon avis : Et si, finalement, ce fameux arc de Freezer qui avait débuté dans le dix-septième tome de la saga culte du sieur Akira Toriyama et dont j’avais tant loué les qualités lors de ses débuts avait atteint, en quelque sorte, ses limites ? Oui, est-ce que, malgré le fait que celui-ci est bon, très bon même et qu’il est difficile de ne pas reconnaitre que la lecture de ce dernier est franchement captivante, quelque part, cet arc porte en lui les prémices des défauts d’un manga qui est probablement un des tous meilleurs du genre si ce n’est le meilleur mais qui, à un moment donné, ne fera plus que tourner en rond avec ses adversaires de plus en plus puissants et ses affrontements interminables !? Oui, mille fois oui, il est difficile de ne pas admettre que le ver est dans le fruit et que si, incontestablement, il y aura encore pas mal de bonnes choses par la suite, qualitativement parlant, nous serons loin de la fraicheur des débuts et des heures de gloire de la saga… Cependant, malgré ce constat, Dragon Ball n’est pas encore à jeter aux oubliettes, loin de là et, finalement, ce vingt-et-unième tome de la saga le prouve fort bien. Certes, les défauts sont bel et bien là et l’on peut regretter, une fois de plus, que le sieur Toriyama nous ressorte pour la énième fois les bonnes vieilles ficelles narratives dont il abuse depuis des lustres : les alliés de Goku deviennent plus fort mais se prennent tout de même une dérouillée face à leur adversaire surpuissant mais ce n’est pas grave puisque Goku finit par arriver et prend les choses en main ! Cela, c’est du vu et du revu au cours de la saga et, ma foi, ce n’est pas finit… Forcément, cela lasse mais, sachons rendre à César ce qui lui appartient, pour le moment, cela fonctionne encore : probablement parce que ce vingt-et-unième tome comporte tout de même quelques passages mémorables, que Freezer – en dehors de ses multiples transformations ridicules – reste un adversaire charismatique, que la mort de Vegeta n’est pas anodine et que, ma foi, l’affrontement entre Goku et Freezer mérite le détour. Alors oui, les défauts sont là, oui, quelque part, un certain sentiment de lassitude peut se faire jour, mais bon, pour le moment, la recette fonctionne encore… voyons voir jusqu’où, naturellement !
 

Points Positifs :
- Malgré des défauts de plus en plus puissants et qui finiront par devenir problématiques par la suite, ce vingt-et-unième tome de Dragon Ball reste, dans l’ensemble, plutôt réussi et il faut reconnaitre que l’affrontement qui oppose Vegeta, Gohan, Piccolo, Krillin et Goku a Freezer a de quoi satisfaire les fans du manga.
- Incontestablement, la mort de Vegeta marque les esprits et même si le personnage est un véritable salaud, il est difficile de ne pas éprouver de la compassion pour lui lorsqu’il est totalement défait par son adversaire…
- Pour ce qui est des dessins, Akira Toriyama est un mangaka au style reconnaissable entre mille et même si celui-ci n’est peut-être pas l’artiste le plus talentueux au monde ses planches n’en restent pas moins fort plaisantes et nous démontrent fort bien qu’un style original peut parfaitement faire l’affaire. Qui plus est, celui-ci s’améliore de plus en plus au fil des tomes et il faut reconnaitre que certaines planches sont un véritable régal !
- Naturellement, ceux qui, comme moi, ont connu Dragon Ball par le biais de son adaptation animé dans les années 80 seront conquis par les aventures de Goku et compagnie.

Points Négatifs :
- On peut franchement regretter qu’Akira Toriyama use et abuse sans cesse des mêmes vieilles ficelles narratives au cours de ses arcs successifs. Ainsi, une fois de plus, Goku vient sauver la mise à ses compagnons qui étaient totalement dépassés face à un adversaire surpuissant…
- On se demande bien ce qu’est venu faire Piccolo dans cette galère vu qu’il est rapidement dépassé par le niveau de Freezer !?
- En dehors de son apparence finale, comment ne pas reconnaitre que les multiples transformations de Freezer sont toutes plus ridicules les unes que les autres…

Ma note : 7,5/10