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mardi 4 juillet 2023

Black Mirror – Saison 6


Black Mirror – Saison 6

Joan Is Awful : Une femme ordinaire découvre qu'un service de streaming mondial a adapté son quotidien, ainsi que ses secrets, en un drame télévisé interprété par la star Salma Hayek.
Loch Henry : Alors qu'il tourne un documentaire nature dans une petite ville paisible d'Écosse, un jeune couple entend parler d'une rumeur locale liée à de terribles événements passés.
Beyond the Sea : Dans une version alternative de 1969, deux astronautes chargés d'une mission high-tech périlleuse composent avec les conséquences d'une épouvantable tragédie sur Terre.
Mazey Day : Une starlette hollywoodienne fragile fait tout pour échapper à une meute de paparazzi alors qu'elle encaisse le contrecoup d'un délit de fuite.
Demon 79 : Nord de l'Angleterre, 1979. Une humble vendeuse apprend qu'elle doit commettre de terribles méfaits pour empêcher une catastrophe imminente.
 

Black Mirror – Saison 6
Réalisation : Charlie Brooker
Scénario : Charlie Brooker
Musique : Tyler Ortega
Production : Zeppotron, Netflix
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Horreur
Titre en vo : Black Mirror – Season 6
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 15 juin 2023
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 5 x 65 minutes

Casting :
Annie Murphy : Joan Tait / Annie Murphy
Salma Hayek : Salma Hayek
Michael Cera : l'informaticien / Michael Cera
Himesh Patel : Krish
Rob Delaney : Mac
Ben Barnes : Ben Barnes
Samuel Blenkin : Davis
Myha'la Herrold : Pia
Daniel Portman : Stuart
John Hannah : Richard
Monica Dolan : Janet
Aaron Paul : Cliff
Josh Hartnett : David Ross
Kate Mara : Lana Stanfield
Auden Thornton : Jessica Ross
Rory Culkin : Kappa
Zazie Beetz : Bo
Clara Rugaard : Mazey Day
Danny Ramirez : Hector
Anjana Vasan : Nida Huq
Paapa Essiedu : Gaap
Katherine Rose Morley : Vicky
David Shields : Michael Smart
 
Mon avis :
 L’attente, pour les fans, avait été plutôt longue, il faut le reconnaitre puisque, entre la parution de la cinquième saison de cette anthologie de la science-fiction qu’est Black Mirror et la sortie de la sixième, cette année, il s’est écoulé quatre longues années… Une attente interminable, peut-être, car bon, comment dire, si l’on se souvient de mon peu d’enthousiasme vis-à-vis de la cinquième saison, incontestablement, la plus mauvaise du lot, on ne peut pas vraiment dire que j’étais vraiment confiant quand à l’arrivée d’une nouvelle fournée de Black Mirror. Et, ma foi, il est inutile de tourner autour du pot plus longtemps : si je n’attendais pas grand-chose de cette sixième saison, le contenu de celle-ci aura confirmé tout le mal que j’en attendais ! Car bon, comment dire… Il est loin, très loin le début de Black Mirror, série britannique qui avait connu un succès pour le moins certain, lors de ses débuts, il y a de cela un peu plus d’une décennie, et qui nous proposait, de manière fort habile, des épisodes terriblement malins qui nous projetaient chacun dans un futur proche qui avait de quoi nous faire froid dans le dos. Hélas, le succès aidant, Black Mirror est tombé dans l’escarcelle de Netflix, ce, dès sa troisième saison et si, pendant un temps, la série put faire illusion en nous proposant de bonnes voir de très bonnes choses, dès la quatrième, les critiques se firent plus nombreuses, ce, avant que la cinquième et ses trois misérables épisodes ne viennent enfoncer le clou… Naturellement, on aurait put se dire que Netflix, plateforme historique de streaming en perte de vitesse depuis quelques années, allait arrêter les frais, mais ce ne fut nullement le cas et, après quatre années d’attente, donc, la série est revenu à la charge avec une sixième saison dont, en toute franchise, on se serait bien passée ! Car bon, que peut-on retenir de véritablement correct dans ces cinq nouveaux épisodes ? Beyond the Sea qui, de par sa durée, est presque un long métrage et qui, avec son scénario de science-fiction, réussit à tenir la route ? Loch Henry pour ses paysages écossais et sa révélation finale ? Joan Is Awful pour son coté amusant et le fait qu’il est le seul épisode a rappelé véritablement ce que fut cette série lors de ses débuts ? Cela ne fait pas beaucoup, surtout que le reste, lui, oscille entre le franchement bof et le mauvais ! Alors, avons-nous eu affaire à la saison de trop pour ce qui est de Black Mirror ? Quelque part, même pas puisque cela avait déjà été le cas avec la précédente ! Du coup, je pense, que dis-je, je suis persuader qu’il va vraiment falloir arrêter les frais car bon, on ne va pas se mentir, Black Mirror ne reviendra pas à ses premières amoures, c’est-à-dire, nous proposer des histoires d’anticipation pure et dure, des histoires qui nous faisaient trembler vu qu’elles annonçaient un futur plausible. A la place, désormais, nous n’avons plus que de la SF de bas étage, de l’horreur bidon et de la série B : Black Mirror a vendu définitivement son âme au diable et il ne faut absolument plus rien en attendre !
 

Points Positifs
 :
- Si l’on ne devait retenir qu’un seul et unique épisode, ce serait, bien entendu, Beyond the Sea qui, entre sa durée qui en fait presque un long métrage, son casting d’enfer – Aaron Paul, Josh Hartnett et Kate Mara – son intrigue parfaitement assumée et son coté SF à la fois vintage et moderne, réussit parfaitement à sortir du lot d’une saison oh combien tristounette.
- A la rigueur, Loch Henry et Joan Is Awful, ce dernier pour son coté amusant, réussissent un peu à tirer leurs épingles du jeu et se laissent regarder.
- Les petits gars de chez Netflix ont tout de même réussi la gageure d’attirer quelques grands noms pour leur sixième saison et il faut reconnaitre que le casting général est très bon.
- Effets spéciaux, décors, photographie : bon, ce n’est pas ici que l’on trouvera à redire, c’est un fait.

Points Négatifs :
- Si cette sixième saison n’est pas la plus mauvaise de Black Mirror – bien entendu, la cinquième avec ses trois misérables épisodes est imbattable – force est de constater que tout cela ne vole pas bien haut et que l’on peut parler, sans discussions possible, de déception. Il faut dire que nous sommes loin, très loin de l’excellence des débuts !
- D’une série d’anticipation qui pouvait marquer le spectateur vu qu’elle nous proposait un éventuel futur proche, Black Mirror est tombé dans la SF à grand spectacle, l’horreur et, dans les grandes lignes, la série B. Fatalement, lorsque l’on préfère l’esbroufe à la qualité, ce n’est plus vraiment aussi bien…
- Demon 79 aurait put être un bon épisode, hélas… mais, justement, c’est cela le problème : il aurait put mais ce n’est pas le cas.
- Mazey Day débute bien puis tombe dans un grand n’importe quoi que l’on peut qualifier de pathétique !
- Il serait grand temps d’arrêter les frais avant que cela ne tourne à la catastrophe !

Ma note : 6/10

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