Joan Is Awful : Une femme ordinaire découvre qu'un service de
streaming mondial a adapté son quotidien, ainsi que ses secrets, en un drame
télévisé interprété par la star Salma Hayek.
Loch
Henry : Alors qu'il tourne un documentaire
nature dans une petite ville paisible d'Écosse, un jeune couple entend parler
d'une rumeur locale liée à de terribles événements passés.
Beyond
the Sea : Dans une version alternative de 1969,
deux astronautes chargés d'une mission high-tech périlleuse composent avec les
conséquences d'une épouvantable tragédie sur Terre.
Mazey
Day : Une
starlette hollywoodienne fragile fait tout pour échapper à une meute de
paparazzi alors qu'elle encaisse le contrecoup d'un délit de fuite.
Demon
79 : Nord
de l'Angleterre, 1979. Une humble vendeuse apprend qu'elle doit commettre de
terribles méfaits pour empêcher une catastrophe imminente.
Black Mirror – Saison 6
Réalisation
: Charlie Brooker
Scénario
: Charlie Brooker
Musique : Tyler
Ortega
Production : Zeppotron,
Netflix
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Horreur
Titre
en vo : Black Mirror – Season 6
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 15 juin 2023
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 5 x 65 minutes
Casting :
Annie
Murphy : Joan Tait / Annie Murphy
Salma
Hayek : Salma Hayek
Michael
Cera : l'informaticien / Michael
Cera
Himesh
Patel : Krish
Rob
Delaney : Mac
Ben
Barnes : Ben Barnes
Samuel
Blenkin : Davis
Myha'la
Herrold : Pia
Daniel
Portman : Stuart
John
Hannah : Richard
Monica
Dolan : Janet
Aaron
Paul : Cliff
Josh
Hartnett : David Ross
Kate
Mara : Lana Stanfield
Auden
Thornton : Jessica Ross
Rory
Culkin : Kappa
Zazie
Beetz : Bo
Clara
Rugaard : Mazey Day
Danny
Ramirez : Hector
Anjana
Vasan : Nida Huq
Paapa
Essiedu : Gaap
Katherine
Rose Morley : Vicky
David
Shields : Michael Smart
Mon
avis : L’attente, pour les fans, avait
été plutôt longue, il faut le reconnaitre puisque, entre la parution de la cinquième
saison de cette anthologie de la science-fiction qu’est Black
Mirror et la sortie de la sixième, cette année, il s’est écoulé quatre
longues années… Une attente interminable, peut-être, car bon, comment dire, si
l’on se souvient de mon peu d’enthousiasme vis-à-vis de la cinquième saison,
incontestablement, la plus mauvaise du lot, on ne peut pas vraiment dire que j’étais
vraiment confiant quand à l’arrivée d’une nouvelle fournée de Black Mirror. Et, ma foi, il est inutile
de tourner autour du pot plus longtemps : si je n’attendais pas grand-chose
de cette sixième saison, le contenu de celle-ci aura confirmé tout le mal que j’en
attendais ! Car bon, comment dire… Il est loin, très loin le début de Black Mirror, série britannique qui
avait connu un succès pour le moins certain, lors de ses débuts, il y a de cela
un peu plus d’une décennie, et qui nous proposait, de manière fort habile, des
épisodes terriblement malins qui nous projetaient chacun dans un futur proche
qui avait de quoi nous faire froid dans le dos. Hélas, le succès aidant, Black Mirror est tombé dans l’escarcelle
de Netflix, ce, dès sa troisième
saison et si, pendant un temps, la série put faire illusion en nous
proposant de bonnes voir de très bonnes choses, dès la
quatrième, les critiques se firent plus nombreuses, ce, avant que la
cinquième et ses trois misérables épisodes ne viennent enfoncer le clou… Naturellement,
on aurait put se dire que Netflix,
plateforme historique de streaming en perte de vitesse depuis quelques années,
allait arrêter les frais, mais ce ne fut nullement le cas et, après quatre
années d’attente, donc, la série est revenu à la charge avec une sixième saison
dont, en toute franchise, on se serait bien passée ! Car bon, que peut-on
retenir de véritablement correct dans ces cinq nouveaux épisodes ? Beyond
the Sea qui, de par sa durée, est presque un long métrage et qui, avec
son scénario de science-fiction, réussit à tenir la route ? Loch Henry pour
ses paysages écossais et sa révélation finale ? Joan Is Awful pour
son coté amusant et le fait qu’il est le seul épisode a rappelé véritablement
ce que fut cette série lors de ses débuts ? Cela ne fait pas beaucoup,
surtout que le reste, lui, oscille entre le franchement bof et le mauvais !
Alors, avons-nous eu affaire à la saison de trop pour ce qui est de Black Mirror ? Quelque part, même
pas puisque cela avait déjà été le cas avec la précédente ! Du coup, je
pense, que dis-je, je suis persuader qu’il va vraiment falloir arrêter les
frais car bon, on ne va pas se mentir, Black
Mirror ne reviendra pas à ses premières amoures, c’est-à-dire, nous
proposer des histoires d’anticipation pure et dure, des histoires qui nous
faisaient trembler vu qu’elles annonçaient un futur plausible. A la place,
désormais, nous n’avons plus que de la SF de bas étage, de l’horreur bidon et
de la série B : Black Mirror a
vendu définitivement son âme au diable et il ne faut absolument plus rien en
attendre !
Points
Positifs :
-
Si l’on ne devait retenir qu’un seul et unique épisode, ce serait, bien
entendu, Beyond the Sea qui, entre sa durée qui en fait presque un
long métrage, son casting d’enfer – Aaron Paul, Josh Hartnett et Kate Mara –
son intrigue parfaitement assumée et son coté SF à la fois vintage et moderne,
réussit parfaitement à sortir du lot d’une saison oh combien tristounette.
-
A la rigueur, Loch Henry et Joan Is Awful, ce dernier pour son coté amusant,
réussissent un peu à tirer leurs épingles du jeu et se laissent regarder.
- Les petits gars de chez Netflix ont tout
de même réussi la gageure d’attirer quelques grands noms pour leur sixième
saison et il faut reconnaitre que le casting général est très bon.
- Effets spéciaux, décors, photographie : bon,
ce n’est pas ici que l’on trouvera à redire, c’est un fait.
Points Négatifs :
-
Si cette sixième saison n’est pas la plus mauvaise de Black Mirror – bien entendu, la cinquième avec ses trois misérables
épisodes est imbattable – force est de constater que tout cela ne vole pas bien
haut et que l’on peut parler, sans discussions possible, de déception. Il faut
dire que nous sommes loin, très loin de l’excellence des débuts !
-
D’une série d’anticipation qui pouvait marquer le spectateur vu qu’elle nous
proposait un éventuel futur proche, Black
Mirror est tombé dans la SF à grand spectacle, l’horreur et, dans les
grandes lignes, la série B. Fatalement, lorsque l’on préfère l’esbroufe à la
qualité, ce n’est plus vraiment aussi bien…
-
Demon 79 aurait put être un bon
épisode, hélas… mais, justement, c’est cela le problème : il aurait put
mais ce n’est pas le cas.
-
Mazey Day débute bien puis
tombe dans un grand n’importe quoi que l’on peut qualifier de pathétique !
- Il serait grand temps d’arrêter les frais avant
que cela ne tourne à la catastrophe !
Ma note : 6/10
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