The Last of Us – Saison 1
The
Last of Us – Saison 1
En
1968, les épidémiologistes Newman et Schoenheiss discutent du potentiel d'une
pandémie mondiale. Newman suggère que les champignons sont une grave menace
étant donné le manque de traitement préventif ou de guérison. Schoenheiss
souligne l'impossibilité d'une infection fongique chez l'homme en raison de
l'incapacité des champignons à survivre à la chaleur corporelle. Newman est
d'accord mais note que les champignons pourraient évoluer pour surmonter cette
faiblesse à mesure que le monde se réchauffe, auquel cas l'humanité ne
survivrait pas. En 2003, à Austin, Sarah, 14 ans, est réveillée en pleine nuit
et découvre ses voisins attaqués par une créature, une femme âgée autrefois
sénile. Le père de Sarah, Joel, revient avec son frère Tommy et tue la
créature. Alors que Joel, Tommy et Sarah fuient à travers la foule, les débris
d'un avion écrasé renversent le camion de Tommy. Joel essaie de courir avec
Sarah mais est acculé par un soldat, qui leur tire dessus. Tommy tue le soldat,
mais Sarah est mortellement blessée et meurt dans les bras de Joel. Vingt ans
plus tard, en 2023, après que la pandémie mondiale des champignons Cordyceps a
détruit la civilisation humaine, Joel vit dans une zone de quarantaine
militaire à Boston gérée par la FEDRA. Lui et sa partenaire Tess s'adonnent à
la contrebande. Joel envisage de partir pour le Wyoming à la recherche de
Tommy, avec qui il a perdu le contact. Ellie, quatorze ans, est détenue par les
Lucioles, un groupe de résistance contre la FEDRA. Leur chef, Marlene, révèle
qu'elle a placé Ellie à l'école militaire FEDRA lorsqu'elle était enfant pour
sa protection, mais prévoit maintenant de la transporter vers l'ouest. Joel et
Tess achètent une batterie de voiture à Robert mais se font doubler lorsqu'elle
est vendue aux Lucioles. Ils découvrent que l'accord a mal tourné, laissant
Robert et la plupart des Lucioles morts. Marlene supplie Joel et Tess d'emmener
Ellie au Capitole de l'État du Massachusetts en échange de fournitures ; Joel
et Tess acceptent.
The Last of Us – Saison 1
Réalisation
: Neil Druckmann, Craig Mazin
Scénario
: Neil Druckmann et Craig Mazin, d'après The Last of Us de Neil Druckmann et
Bruce Straley
Musique : Gustavo
Santaolalla, David Fleming
Production : Naughty
Dog, PlayStation Productions, Sony Pictures Television
Genre : Drame,
Horreur
Titre
en vo : The Last of Us – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : HBO
Diffusion
d’origine : 15 janvier 2023 – 12 mars 2023
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 9 x 57 minutes
Casting :
Pedro
Pascal : Joel Miller
Bella
Ramsey : Ellie Williams
Anna
Torv : Theresa « Tess » Servopoulos
Gabriel
Luna : Tommy Miller
Merle
Dandridge : Marlene
Melanie
Lynskey : Kathleen
Jeffrey
Pierce : Perry
Nick
Offerman : Bill
Murray
Bartlett : Frank
Lamar
Johnson : Henry
Kevonn
Woodard : Sam
Rutina
Wesley : Maria Miller
Graham
Greene : Marlon
Elaine
Miles : Florence
Storm
Reid : Riley Abel
Scott
Shepherd : David
Brendan
Fletcher : Robert
Max
Montesi : Lee
Nelson
Leis : Josiah
Sonia
Maria Chirila : Hannah
Ari
Rombough : Joyce
Natasha
Mumba : Kim Tembo
John
Getz : Eldelstein
Nico
Parker : Sarah Miller
John
Hannah : Dr Neuman
Christopher
Heyerdahl : Dr Schoenheiss
Josh
Brener : le présentateur télé
Troy
Baker : James
Ashley
Johnson : Anna Williams
Laura
Bailey : L'infirmière
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, je
suis toujours terriblement méfiant vis-à-vis des adaptations vidéoludiques et
il faut dire que, histoire d’aller dans mon sens, la plupart du temps, celles-ci
sont au mieux, franchement moyennes, au pire, tout simplement catastrophiques.
Pourtant, il peut arriver, parfois – même si la chose est rare – que l’on ait
affaire à une véritable réussite, à une adaptation qui, sans atteindre l’excellence
du matériel initial – mais c’est le lot, naturellement, des adaptations, tous
genres confondus – n’en mérite pas moins le détour et peut être qualifié d’exception
qui confirme la règle et vous l’avez compris, dans cette critique, c’est de ce
genre d’œuvre dont je vais vous parler… Mais avant toute chose, remontons une décennie
en arrière : nous sommes en 2013, la Playstation
en est à sa troisième mouture et un studio américain, Naughty Dog, sous la houlette du sieur Neil Druckmann, va nous
pondre le premier volet de ce qui va devenir une des meilleures franchises des
dix années écoulées, je veux, bien entendu, parler de The
Last of Us. Survival Horror se déroulant dans un monde
post-apocalyptique, on aurait put penser, de prime abord, que The Last of Us ne serait qu’un énième
titre du genre, or, en mettant en avant la relation entre ses deux protagonistes
principaux, Joel et Ellie, en nous offrant une histoire à la fois touchante et
tragique et en mettant l’accent sur des graphismes de toute beauté, les
concepteurs du soft on non seulement vu juste mais, surtout, réussi leur pari, The Last of Us devenant immédiatement un
classique absolu ! Sept années plus tard, en 2020 et en pleine crise
Covid, un second volet, The
Last of Us – Part 2, vint définitivement cloué le bec aux détracteurs
de ce qui était désormais une franchise et cet épisode, tout aussi grandiose
que son prédécesseur, connu, lui aussi un succès oh combien mérité… Et alors
que les fans de la saga étaient en droit d’attendre un éventuel troisième volet
qui pourrait venir conclure définitivement les aventures de la jeune Ellie, le
sieur Druckmann surpris tout le monde en nous sortant une série, décision oh
combien casse gueule puisque, comme je le soulignais en préambule de ma
critique, ce genre d’adaptations ne sont guère synonymes de réussites, bien au
contraire… Pourtant, vous l’avez compris, il n’en fut rien et, ma foi, fort
heureusement pour les fans de The Last of
Us qui ont eu droit, avec cette première saison, à une adaptation
franchement réussie – malgré quelques différences mineures – du premier volet
de la saga. Naturellement, ici, les moyens ont été mis par HBO et même si ce n’est pas vraiment une surprise – cela fait
quelques années que le budget des séries est égal voir supérieur à celui des
films – cela se voit à l’écran : l’univers du jeu est parfaitement
retranscrit et ce monde post-apocalyptique est terriblement crédible. Ensuite,
il y a le casting qui est indéniablement une belle réussite puisque l’on
retrouve l’inusable Pedro Pascal – Narcos,
Game
of Thrones – dans le rôle de Joel et Bella Ramsey – Game of Thrones également – dans celui d’Ellie
et même si certains ont pester quand au choix de cette dernière sous des prétextes
fallacieux – trop moche, pas assez féminine – force est de constater que la
jeune britannique s’en sort à merveille ! Mais la grande force de cette
adaptation, c’est que, pour une fois, nous avons affaire à une œuvre qui
respecte à merveille le matériau d’origine et, naturellement, le fait que Neil
Druckmann soit aux manettes de celle-ci y est pour beaucoup. Alors bien
entendu, on pourrait tout de même regretter que, quelque part, cette première
saison de The Last of Us se contente
de reprendre le premier volet du jeu – ce qui signifie que, dès la seconde, un
des protagonistes principaux ne durera pas bien longtemps – et que le dernier
épisode soit le plus frustrant : trop court, il est rapidement expédié et
cette conclusion en devient le gros point négatif de cette saison. Mais bon, en
dehors de ces deux défauts, tout le reste est bon, franchement bon même, alors,
si vous êtes fan de The Last of Us, n’hésitez
pas à vous plonger dans cette très bonne adaptation qui vous rappellera bien
des souvenirs, et, si ce n’est pas le cas, vous pouvez franchir allègrement le
pas et découvrir un univers et des protagonistes qui risquent de vous marquer !
Points
Positifs :
-
Une excellente adaptation de ce qui est sans aucun doute une des meilleures
sagas vidéoludiques de la décennie écoulée, je veux, bien entendu, parler de The Last of Us ! Très proche du
matériel original malgré quelques différences mineures, cette première saison
reprend l’intrigue du premier volet du chef d’œuvre de Neil Druckmann et comme celle-ci,
à la base, était excellente…
-
Un postulat post-apocalyptique qui pourrait sentir le réchauffé mais qui n’en
fonctionne pas moins, surtout que, les causes de cette chute de la civilisation
humaine – un champignon parasite qui transforme les humains en des espèces de
mutants – est franchement original.
-
Captivant de bout en bout, les neuf épisodes de The Last of Us se délectent avec plaisir, ce, que vous connaissiez
le jeu ou pas. Il faut dire que le scénario initial avait placé la barre très
haut et que celui-ci est retranscrit, dans les grandes lignes, ici de superbe
manière.
-
Si Pedro Pascal est tout bonnement excellent dans le rôle de Joel, celle qui
marque vraiment les esprits, c’est, naturellement, la jeune Bella Ramsey qui,
malgré de nombreuses critiques, est une très bonne Ellie !
-
Photographie, décors, costumes… rien à redire, on sent que HBO a mis les moyens !
-
Pour ce qui est de la bande originale, on retrouve le grand Gustavo Santaolalla
qui était déjà aux manettes des jeux initiaux.
Points Négatifs :
-
Un dernier épisode un peu décevant : non seulement il est trop court – c’est
le plus court de la saison – mais en plus, il donne l’impression que tout cela
est rapidement expédié, beaucoup trop même…
-
Dans le même ordre d’idée, je trouve que cette première saison de The Last of Us aurait gagné à être plus
longue.
-
J’aurais bien aimé voir davantage les infectés…
-
Ceux qui ne supportent pas Bella Ramsey pour des raisons oh combien contestables
– son physique, en gros – vont bien entendu continuer à raller, mais bon,
est-ce vraiment important ?
Ma note : 8/10
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