The
Last of Us
26
septembre 2013. Joel est un jeune homme d’environ 30 ans vivant avec sa fille
Sarah dans la ville d’Austin. Le jour de son anniversaire, une infection du
champignon cordyceps apparaît et contamine peu à peu la population. Les
journaux annoncent une augmentation des admissions de 300 % dans les hôpitaux.
Il décide de s’enfuir alors avec sa fille et son frère Tommy mais se font
rattraper par l’armée qui tente d’abattre toute personne suspectée d’être
porteuse du champignon. Sarah est abattue d’une balle et meurt dans les bras de
son père. L’infection finit par devenir une pandémie qui dévaste l’humanité et
a contraint les habitants restants à fuir dans des camps militaires sous
quarantaine placés sous loi martiale. Été 2033. Les villes sont désormais abandonnées
et la nature a repris le dessus. Infectés et bandits rôdent dehors, et les
rares zones sécurisées sont sous le contrôle de l’armée ou des Lucioles. Joel
est désormais âgé d’environ 50 ans et vit dans une zone militaire de la ville
de Boston. Il fait du trafic d’armes et de tickets de nourriture sur le marché
noir en compagnie de Tess, sa coéquipière. La dernière transaction ne s’étant
pas faite correctement avec un dénommé Robert, ils le poursuivent jusqu’au
repaire de sa bande, mais découvrent qu’il a revendu les armes au groupe des
Lucioles. Ils tuent ensuite Robert et tombent plus tard sur Marlene, chef des
Lucioles, qui leur propose de leur rendre leur marchandise en échange de livrer
un colis à un autre groupe de Lucioles, dans la partie non-surveillée de
Boston, au Massachusetts State House. Le colis en question n’est autre
qu’Ellie, une jeune orpheline de 14 ans.
The Last of Us
Éditeur
: SCE
Développeur
: Naughty
Dog
Concepteur
: Neil
Druckmann, Bruce Straley
Date
de sortie : 14 juin 2013
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Action-Aventure,
Survival Horror
Mode
de jeu : Un joueur, Multi-joueurs
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS3
Mon
avis : Selon moi, The Last
of Us aura été sans nul doute l’un des jeux les plus marquants de ces
dernières années, car comme tout amateur vidéoludique le sait bien depuis la
sortie de ce jeu il y a de cela trois ans, la dernière petite pépite de Naughty
Dog – voir aussi la saga Uncharted – pour la PS3, The Last of Us, fut ce
que l’on appelle bel et bien un chef d’œuvre. Bien sur, au cours de ma vie et
des très nombreux softs auquel j’ai eu le plaisir de jouer, j’en ai préféré
d’autres, de même, je ne vais pas vous mentir : si certains jeux ont put
changer ma vie, ce ne sera pas le cas de The Last of Us, et en
disant cela, je ne souhaite en aucune façon le dénigrer… Mais en dehors de
cela, en dehors, finalement, de ce qui reste une simple affaire de gouts
personnels, comment ne pas reconnaitre que oui, ici, ce Survival Horror – terme
pourtant réducteur au vu de la profondeur du jeu – est une pure merveille,
quelque chose d’énorme, un sacré monument qui rapproche encore plus les jeux
vidéos du septième art. Car dans The Last of Us, comment ne pas
avoir l’impression, par moments, de jouer a un film interactif, et ce, sans les
défauts du genre, comment ne pas s’attacher a ce duo improbable, ce vieux
baroudeur sur le retour qui ne crois plus en rien et cette gamine débrouillarde
qui porte malgré elle tous les espoirs de l’humanité… Car les choses vont mal :
suite a une contamination par un champignon parasite, la civilisation s’est
effondrée, des mutés errent un peu partout sur la planète tandis que les rares
survivants essaient tant bien que mal de survivre d’une éventuelle
contamination mais aussi, de leurs congénères. Contexte post-apocalyptique
original, personnages charismatiques, formidable road-movie riche en scènes
fortes, savant mélange des genres où l’action n’est jamais bien loin, bande son
assez mélancolique et inoubliable, ici, tout est parfait, ou presque, et ce, de
bout en bout. Alors bien sur, il y aurait de quoi dire sur un certain manque
d’originalité du coté des énigmes ou sur certaines scènes d’actions un peu
ardues, mais bon, en dehors de ce qui n’est au final que des détails, comment ne
pas reconnaitre qu’en jouant a The Last of Us, vous vivrez une fort
belle expérience vidéoludique, une de celle que l’on n’oublie pas de
sitôt !?
Points
Positifs :
- Alors
oui nous sommes sur PS3 et depuis il y a eu la PS4 qui
est sortie dans le commerce, cependant, d’un point de vu personnel, The
Last of Us est le plus beau jeu auquel il m’a été donné de jouer, tout
simplement !
-
Un contexte post-apocalyptique qui pourrait sentir le réchauffé mais qui n’en
fonctionne pas moins, surtout que, les causes de cette chute de la civilisation
humaine – un champignon parasite qui transforme les humains en des espèces de
mutants – est plutôt original.
-
Les deux protagonistes principaux, Joel et Ellie, sont entrés immédiatement au
panthéon des plus belles réussites vidéoludique ; étant père, je me suis
bien entendu identifier au premier (et parfaitement compris la fin), quant a
Ellie, elle est assez attachante finalement.
-
Un jeu magnifique, une facilité de prise en main, très peu de bugs voir pas du
tout, une bande son mélancolique mais magnifique, un caractère-design des mutés
franchement bon, des effets de lumière, par moments, a en tomber par terre, des
scènes inoubliables ; bref, tout, ou presque, est à louer dans ce soft.
-
Je pourrais en rajouter des tonnes mais cela ne servirait pas a grand-chose,
cependant, je tenais à revenir sur la fin : prévisible quand elle
survient, mais tellement compréhensible et, personnellement, j’aurai agis de la
même façon que Joel.
Points
Négatifs :
-
Une fois arrivé vers le premier tiers du jeu et que l’on s’est taper un bon
paquet d’énigmes, grosso modo, toutes celles qui suivront seront quasiment
identiques ; du coup, a force de nager en poussant une palette, a force de
porter des échelles ou de faire la courte échelle a Ellie, au bout d’un moment,
cela devient lassant…
-
Certains passages sont ardus lors des scènes d’actions, mais bon, étant une
bille, cela doit surement venir de moi !?
Ma
note : 9/10
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