Diablo
3
Vingt
ans se sont écoulés depuis que les démons primordiaux ont été vaincus et bannis
du monde de Sanctuaire. Il vous faut aujourd’hui revenir là où tout a commencé,
dans la ville de Tristram, et enquêter sur les rumeurs parlant d’une étoile
tombée du ciel. Car c’est là le premier signe du retour du Mal, et le présage
de la fin des temps. Maniez les forces dévastatrices que vous confère votre
statut héroïque ! Faites trembler la terre, soufflez le feu et la glace sur vos
ennemis, invoquez des créatures venues d’autres mondes... Réduisez à néant les
légions infernales dans un environnement 3D aléatoire, où aucune partie ne se
ressemblera : affrontez d’innombrables ennemis démoniaques, découvrez des lieux
uniques et mettez la main sur un butin généré spécialement pour vous !
Dépouillez les cadavres de vos ennemis de tout leur or et utilisez votre
fortune pour vous acheter de fabuleuses armes et armures, ou appelez-en à vos
talentueux artisans pour parachever votre arsenal tout-puissant ! Des
légendaires tours de Caldeum aux remparts assiégés du donjon de la Redoute, le
monde des mortels est tombé sous l’influence corruptrice des Enfers. Défendez
Sanctuaire avant que le monde ne soit complètement annihilé par les démons.
Diablo 3
Éditeur
: Activision
Blizzard
Développeur
: Blizzard
Entertainment
Concepteur
: Josh
Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson
Date
de sortie : 3 septembre 2013
Pays
d’origine : États-Unis
Genre
: Action-RPG,
Hack and Slash
Mode
de jeu : 1 à 4 joueurs
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS3
Mon
avis : A la toute fin des années 90,
j’avais eu l’occasion, sur la vieille Playstation, de jouer a ce
qui est sans nul doute la référence du Hack and Slash, je veux bien évidement
parler du premier volet de Diablo :
scénario basique pour tout bon vieux fan de jeux de rôles qui se respecte et un
jeu d’une simplicité évidente mais néanmoins prenante où il suffisait d’errer a
travers des couloirs, tuer des monstres, amasser de l’or et de l’équipement,
retourner en ville pour vendre tout cela et se payer de meilleures armes et
armures avant de retourner dans ces fameux couloirs, grottes et autres donjons
pour tout recommencer avant de… au bout de pas mal d’heures, se taper le fameux
Diablo. Bien évidement, dit comme cela, le néophyte pourrait trouver que tout
cela n’a rien de bien engageant, pourtant, le genre a ses adeptes, fort
nombreux au demeurant, et il est évidant qu’après de longues années d’attente
(j’avais fait l’impasse sur le second volet), j’étais on ne peut plus impatient
de me replonger dans une franchise qui, en son temps, m’avait fait passer
énormément d’heures de plaisir. Car oui, sans être un grand fan et encore moins
un spécialiste de Diablo, cela faisait belle lurette que je n’avais
pas eu l’occasion de jouer a un Action-RPG – la dernière fois, cela remonte a
quelques années avec des softs comme Baldur’s
Gate et Champions
of Norrrath sur PS2 – du coup, ce fut avec un
plaisir certain voir même une certaine impatience que je me suis lancer dans ce
troisième volet du roi du Hack and Slash. Quelques années après avoir abandonné
le genre, le plaisir serait-il toujours au rendez vous ? Au bout de
quelques minutes et le choix d’un personnage, le barbare, je retrouvais mes
bonnes vieilles habitudes et j’étais prêt pour des dizaines et des dizaines
heures de jeu ! Car au moins, avec ce genres de softs, il n’y a pas
tromperie sur la marchandise : ici, il vous faudra du temps pour venir a
bout du jeu et de Diablo (le bougre ne cesse de revenir), surtout que, assez
rapidement, vous allez avoir envie de grimper de niveaux, de vous payer le
meilleur équipement possible, bref, de devenir une espèce de demi-dieu capable
d’affronter seul des centaines d’adversaires… et quant tout cela sera finis,
quand Diablo aura mordu la poussière, qu’allez vous faire ? Passer a autre
chose ? Que nenni, vous allez passer au mode suivant, recommencer le jeu
avec des adversaires plus coriaces et… forcément, de meilleurs équipements et
autres récompenses diverses… et là, vous comprenez aisément que pour les fans
hardcore du genre, Diablo 3 est le genre de jeux sur lequel on
peut passer des années ! Personnellement, je ne sais pas jusqu’où je suis
prêt à me retaper le jeu, encore et encore, mais pour le moment, le challenge
me plait bien, alors… Car oui, Diablo 3, ce n’est pas un simple
jeu, vite fait finit et que l’on met de coté, Diablo 3, c’est
quelque chose d’énorme, un truc où l’on revient sans cesse, où l’on grimpe
niveaux après niveaux, où le challenge va en grandissant, bref, où l’on ne perd
pas son temps, et ce, malgré le coté basique, apparent, de la chose : moi
voit, moi tue ! Alors bien sur, le scénario tient sur un timbre poste, les
coups de théâtre tombent un peu à plat, les protagonistes sont stéréotypés au
possible quand aux dialogues, bah, on les croirait écris par un gamin de six
ans, mais, finalement, cela importe peu… les décors, eux, sont somptueux et
variés, parfois gigantesques, les ennemis sont légions et certains peuvent
poser problèmes, les boss nous permettent de retrouver de vieilles
connaissances comme le roi Leoric ou le Boucher ou de se frotter a la terrible
Maghda, et puis… il y a bien sur les habitudes du genre, monter de niveau, se
payer un super équipement, bref, devenir, comme je l’ai dit plus haut, un
demi-dieu vivant qui mettra la branlée du siècle a Diablo quand l’heure sera
venu. Bien évidement, on ne peut apprécier Diablo 3 a sa juste
valeur que si l’on est fan du genre et si vous ne supporter pas les Hack and
Slash, alors, passez votre chemin car ce soft n’est absolument pas fait pour
vous, mais si vous aimez le genre, si passer d’interminables heures a exterminer
des légions de monstres ne vous fait pas peur, alors, n’hésitez pas une seule
seconde, sans être un chef d’œuvre absolu (difficile d’en être un quand on en
est au troisième volet et qu’il y a peut de réelles nouveautés), Diablo
3 est incontestablement le jeu qu’il vous faut, surtout sur PS3,
console où, il faut bien le reconnaitre, le genre est sous-développé… quand a
moi, il est temps que je retourne butter des zombis dans le premier niveau,
c’est que les bougres sont devenus plus coriaces que les démons du quatrième
dans ma première partie et qu’il faut que je remédie vite fait a cela !
Points
Positifs :
- Fans
de Hack and Slash, n’hésitez pas une seule seconde, Diablo 3 est
le jeu qu’il vous faut, surtout si vous jouez uniquement sur console comme
c’est mon cas. Fidèle successeur des deux premiers volets qui, en leur temps,
avaient déjà marqué leur époque, reprenant toutes les vieilles recettes qui
avaient fait le succès de la saga, nous avons là un soft sans grande surprise
mais fidèle à ce que l’on attendait de lui.
-
Une durée de vie colossale : premièrement, finir le jeu une première fois
est déjà long, surtout que, si vous souhaitez vous faciliter la tache, vous
referez d’entrée de jeu certains passages afin de monter plus rapidement de
niveau, mais ensuite, une fois Diablo vaincu, vous aurez envie de refaire le
jeu dans un mode plus difficile, où les ennemis sont plus coriaces, le
challenge plus élevé, les récompenses plus somptueuses… bref, un jeu qui peut
vous occuper des mois et des mois !
-
Franchement, ce soft est magnifique (et je parle de la version PS3),
ainsi, que ce soient les décors, nombreux, variés et qui fourmillent de
détails, les monstres et les protagonistes, les effets de lumières et autres
sorts, tout est fait pour le plaisir de nos yeux… et puis, dans certains
niveaux, pensez donc a jeter un œil aux décors en arrière plan, cela vaut le
coup…
-
La prise en main du soft est d’une simplicité évidente, les menus faciles
d’accès et en quelques minutes, on comprend aisément où il faut aller pour
s’équiper, pour choisir ses spécialités, celles de son compagnon, etc. Mine de
rien, ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de jeux.
-
Un choix varié pour ce qui est des classes des personnages : barbare,
moine, magicien, chasseur de démons, fétichiste – marrant celui-là. Bien
évidement, comme je suis un bourrin, j’ai choisis le barbare.
-
La montée de niveaux est la même pour tout le monde et on obtient alors de
nouvelles spécialités ; a nous ensuite d’en faire ce que l’on veut sans
que l’on reste bloquer pendant des heures quand au choix à faire.
-
Si les monstres sont nombreux et variés, les boss nous permettent de retrouver
de vieux compagnons de route comme le roi Leoric et le Boucher, mais aussi, de
faire connaissance avec la sorcière Maghda ainsi que les démons Asmodan et
Baal.
-
Bonne idée que celle de pouvoir avoir un compagnon tout au long de l’aventure –
perso, j’ai choisis le templier.
-
La possibilité de jouer a plusieurs sur le même écran, comme au bon vieux
temps…
-
Les cinématiques sont somptueuses mais hélas, rares.
Points
Négatifs :
- Diablo
3 fait indubitablement parti de ce genre de jeux qui ne peuvent plaire
qu’a un public de fans ; alors bien sur, au vu des ventes, ceux-ci sont
nombreux, très nombreux même, mais bon, si vous ne supportez pas le Hack and
Slash et ses travers, alors, ce soft n’est absolument pas fait pour vous.
-
Justement, puisque je parle de travers, ceux du genre sont bien évidement une
fois de plus au rendez vous : ainsi, il faut reconnaitre que tuer des
centaines de monstres qui vous tombent dessus, au bout d’un moment, cela peut
lasser, ensuite, on est obliger de faire sans arrêt des allers retours pour
vendre son matériel qui ne sert a rien, réparer son équipement, etc. N’oublions
pas que, scénaristiquement, c’est plutôt basique et certains dialogues sont
même navrants… Il y aurait probablement à faire de ce coté là…
-
Les monstres sont très nombreux et plutôt variés, hélas, on s’aperçoit que
certains ne sont que des déclinaisons, ce qui, ma foi, est dommage…
-
C’est un peu pareil pour certains décors : certes, ils sont variés mais
par moments, on tombe un peu dans la facilité et le rouge démoniaque l’emporte
un peu trop souvent par moments vers la fin.
-
C’est une bonne idée d’avoir l’aide d’un compagnon ; personnellement,
j’aurai souhaité pouvoir partir à l’aventure avec les trois au même temps.
-
Mais qu’est ce que c’est que cette fin !? Diablo vaincu, on discute deux
minutes, quelqu’un affirme que le mal n’est jamais tout à fait vaincu et… hop,
c’est le générique de fin !? Mouais, un grand bof.
Ma
note : 8,5/10
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