Berserk – Tome 2
Berserk
– Tome 2
Après
avoir sauvé Guts des soldats en surnombre, un homme mystérieux et défiguré,
répondant au nom de Vulgus, lui montre ce qui pourrait être à l’origine de la
folie du comte : une béhérit. Le chevalier noir exulte et annonce avoir enfin
trouvé la clé qui lui permettra de le mener aux God hands. Au château, le
capitaine Zondarc est furieux : ses blessures faites par Guts sont profondes et
la douleur vive. Le comte demande alors à ce qu’on le laisse seul avec lui. Il
sort ensuite une énorme monstruosité de sa bouche et touche le soldat. Quelques
minutes plus tard, Zondarc sort du château, requinquer, et cherche activement
son agresseur. Guts, après avoir discuté avec Vulgus et le petit elfe Puck,
décide de sortir à la rencontre du comte. Mais au moment de s’en aller, le
capitaine débarque dans la pièce avec la ferme intention d’en découdre. Les
quelques échanges de coups d’épées sont violents et mettent rapidement Guts à
terre. Mais celui-ci a plus d’une ressource et attaque de nouveau, en dirigeant
son coup vers le bras de Zondarc qui se voit coupé. Une protubérance étrange
apparaît alors à la place…
Berserk – Tome 2
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 2
Parution
en vo : 26 février 1991
Parution
en vf : 20 octobre 2004
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Comme je l’avais souligné lors de
ma critique du premier volume de Berserk,
cette année 2020, pourra ma part, sera consacrée, en partie, a l’œuvre culte du
sieur Kentaro Miura – certes, il m’aura fallut presque trois décennies pour m’y
atteler mais bon, comme dirait l’autre, mieux vaut tard que jamais ! Et
donc, aujourd’hui, c’est au tour du second tome de la saga d’avoir droit a sa
critique sur ce blog et, la première constatation qui saute aux yeux, c’est
que, si pour le moment, je n’ai pas encore trouver les éléments qui me convaincront
que Berserk est un chef d’œuvre – si cela se trouve, ce ne
sera jamais le cas – force est de constater que cela n’en reste pas moins bon,
franchement bon même ! Il faut dire que, même si avec du recul, tout cela
a forcément moins d’impact que lors de sa sortie, au tournant des années 80/90,
il me semble évidant que cet univers de dark fantasy, très violent, cynique et
avec son protagoniste principal sans concessions est fort attirant !
Certes, dans le genre antihéros, Guts est un beau représentant du genre,
cependant, si, en 2020, il est moins original qu’en 1990, il faut tout de même
reconnaitre que le bougre, du moins pour le moment, n’a vraiment rien de
sympathique et que, en dehors de son charisme fou et de sa puissance, le sieur
Guts semble presque autant monstrueux que ses adversaires. Bien évidement, on
se doute bien qu’il y a un mais, que notre héros cache de sombres secrets qui
ont fait de lui ce qu’il est, mais bon, pour le moment, on se coltine surtout
un connard arrogant, ce qui, en soit, n’est pas une mauvaise chose… D’ailleurs,
notre connard a fort a faire dans ce second tome et si, dans le premier, ses
adversaires ne lui avaient guère posés de problèmes, ici, Zondarc et le Comte
représentent des défis de taille, au point même que, la dernière page, voit
notre héros en fort mauvaise posture ! Bon, comme entre-temps, la série en
est arrivé a son trente-neuvième tome, on se doute bien que Berserk va s’en
sortir, mais bon, quoi qu’il en soit, on se demande bien comment et, surtout,
on a hâte de voir ça !
Points
Positifs :
-
Si les débuts étaient déjà bons, ici, c’est un poil plus réussi puisque notre
héros – enfin, si on peut l’appeler ainsi – a affaire a un seul opposant
principal ; d’ailleurs, l’intrigue avait débutée dans le premier tome et
se poursuivra dans le prochain. Bref, on s’attarde davantage dans celle-ci et,
ma foi, on ne s’ennui pas une seconde tellement celle-ci est captivante !
-
Guts est, indéniablement, un antihéros oh combien charismatique : look,
vêtements sombres, grande cape, bras artificiel, borgne, une épée plus grande
que lui. Il en jette le bougre ! De plus, c’est un vrai salaud dans son
comportement et si on se doute bien que, au fil des tomes, on en apprendra
davantage sur son passé, cela nous change !
-
Les dessins de Kentaro Miura : déjà, dans le premier volume, c’était pas
mal mais là, on a franchit un palier, qualitativement parlant. Combats
dynamiques, adversaires dantesques et parfois grotesques, ultraviolence sans la
moindre concession…
-
Puck pourrait paraitre comme étant un personnage agacent, pourtant,
curieusement, je l’aime bien.
Points
Négatifs :
-
Pour le moment, cela reste surtout un manga de combats – spectaculaires, certes
– et on attend un peu que la personnalité, le passé et les buts de Guts soient
davantage développés. A voir par la suite. Mais bon, je ne me fait guère de
soucis…
-
Par contre, la couverture, c’est un peu bof !
Ma
note : 7,5/10
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