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samedi 28 novembre 2020

Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile


Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
 
Seattle, 1969. Ted Bundy, étudiant en droit, rencontre Liz Kendall, secrétaire et mère célibataire. Ils commencent à se fréquenter et Ted aide Liz à élever sa fille Molly. En 1974, des jeunes femmes commencent à être assassinées en grand nombre, dont deux qui auraient disparu en plein jour au Lake Sammamish. Un homme ressemblant à Ted semble avoir été aperçu par plusieurs personnes, demandant à des femmes de l'aider à accrocher un voilier sur une Volkswagen Coccinelle. Un portrait-robot de cet homme est publié et, après des centaines de coups de téléphone, Ted est arrêté en 1975. Une jeune femme nommée Carol DaRonch sélectionne Ted lors d'une séance d'identification, disant que c'est lui qui l'a kidnappée et qui a menacé de la tuer avant qu'elle n'arrive à s'échapper. Ted est remis en liberté sous caution et rentre chez Liz, furieuse après avoir lu un article sur lui dans le journal. Ted explique que Carol avait déjà vu une photographie de lui avec la parade d'identification, pour qu'ainsi il lui paraisse plus familier, et pense que c'est un coup monté. Après un procès d'une durée de quatre jours, Ted est reconnu coupable de kidnapping et est condamné à un minimum d'un an et un maximum de quinze ans dans la Prison d'État de l'Utah. Quelques semaines plus tard, les autorités du Colorado accusent Ted du meurtre de Caryn Campbell et il est transféré à Aspen en 1977. Liz refuse de croire que Ted est coupable, mais face aux événements qui se produisent, elle commence à devenir alcoolique.
 

Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
Réalisation : Joe Berlinger
Scénario : Michael Werwie
Musique : Marco Beltrami et Dennis Smith
Production : COTA Films, Voltage Pictures, Third Eye Motion Picture Company, Netflix
Genre : Thriller, Drame
Titre en vo : Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 03 mai 2019
Durée : 108 mn
 
Casting :
Zac Efron : Ted Bundy
Lily Collins : Elizabeth « Liz » Kloepfer
John Malkovich : le juge Edward Cowart
Grace Victoria Cox : Carol Daronch
Kaya Scodelario : Carole Ann Boone
James Hetfield : l'officier Bob Hayward
Angela Sarafyan : Joanna
Jeffrey Donovan : John O'Connell
Jim Parsons : Larry Simpsons
Haley Joel Osment : Jerry Thompson
Dylan Baker : David Yokum
Terry Kinney : Mike Fisher
 
Mon avis :
 Je n’ai jamais été fasciner par ces meurtriers que l’on surnomme, depuis quelques décennies, les tueurs en série – ou serial killer – individus que, bien trop souvent à mon gout, les médias et plus particulièrement le cinéma, ont donner une image tellement spécifique qu’ils en ont finit par être glorifier. Bien évidement, cette fameuse fascination du mal, propre a l’espèce humaine, ne s’explique pas uniquement par le biais de films ou de séries, disons que cela doit être dans notre propre nature que, certains d’entre nous finissent par être attirés par ce genre d’individus, véritables monstres qui ont causer, causent ou causeront encore bien des drames. Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit, les serial killer, cela n’a jamais été ma tasse de thé, pourtant, hier soir, je me suis lancer dans le visionnage de Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, long métrage consacré a un certain Ted Bundy, sans nul doute un des plus beaux représentants du genre et, ma foi, force est de constater que j’ai franchement apprécier ce film… Il faut dire que, quoi qu’on en pense, la thématique des tueurs en série a de quoi inspirer bon nombre de réalisateurs et que, forcément, le cinéma nous a offert, au court des décennies, quelques œuvres qui méritent le détour. Ici, indéniablement, nous ne sommes pas non plus devant le film de l’année, bien au contraire, cependant, il faut reconnaitre que non seulement celui-ci est plutôt bon, que ses acteurs – en particulier Zac Efron dans le rôle de Ted Bundy – sont assez convaincants mais que le personnage même de Bundy, véritable ordure parmi les ordures, avait, tout de même, de quoi fasciner, même si c’est dans le mauvais sens du terme. Ainsi, voyez donc ce triste individu qui aura reconnu une trentaine de meurtres de femmes mais qui en aura probablement tué plus d’une centaine, cet individu aura, en son temps, fasciner une partie de l’Amérique, plus particulièrement féminine, ce qui est un comble, mais aussi les médias : il faut dire que Bundy était beau gosse, beau parleur, terriblement intelligent et savait comment tenir en haleine un auditoire. A coté de cela, c’était un monstre cruel, froid, méthodique et sans pitié et, s’il ne fallait retenir qu’un défaut principal à ce Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, c’est que, justement, a force de nous présenter Ted Bundy sous son meilleur jour, on en oublierait presque que ce triste sir était un meurtrier de masse qui jamais n’eut pour ses victimes le moindre remord. Quoi qu’il en soit, malgré cela, ce film, oh combien dérangeant et tiré de l’autobiographie d’Elizabeth Kloepfer, ancienne compagne de Bundy n’en reste pas moins suffisamment réussi pour attirer, que dis-je, captiver un spectateur qui, bien malgré lui, sera fasciner par le mal a l’état pur…
 

Points Positifs
 :
- Un biopic qui réussit a parfaitement retranscrire toute l’ambigüité d’un individu comme Ted Bundy, tueur en série qui aura probablement trucidé plus d’une centaine de femmes en quelques années et qui, de par sa personnalité avenante, son charisme et son intelligence, fascinait les foules, surtout féminines.
- La performance de Zac Efron, tout simplement excellent dans le rôle de Ted Bundy et qui joue fort intelligemment des deux visages du tueur, tout au long du film.
- Si je n’ai jamais été fan des serials killer, je le suis encore moins des biopic, cependant, Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile est, indéniablement, une belle réussite dans son genre, surtout quand on voit la cohérence de l’ensemble, ce, malgré quelques différences avec la réalité, bien sur.
- Dans l’ensemble, un casting de qualité sur lequel il n’y a rien à redire – et il y a John Malkovich, ce qui, pour ma part, est toujours une bonne nouvelle !
 
Points Négatifs :
- L’équilibre entre le Ted Bundy médiatique, charmeur et charismatique et celui qui est un tueur froid, méthodique et sans la moindre pitié n’est pas forcément au rendez-vous. Certes, certaines scènes sont là pour le rappeler, certes, il faudrait être idiot pour douter de sa culpabilité, mais bon, en regardant ce film, par moments, on en oublierait presque que nous avons affaire ici a un monstre…
- Alors que ce long métrage est tirer de l’autobiographie d’Elizabeth Kloepfer, ancienne compagne de Bundy, curieusement, son rôle ne marque pas tant les esprits qu’on aurait put le penser. A contrario, j’ai été davantage intéressé par Carole Ann Boone, l’autre compagne du tueur et, accessoirement, bien plus fascinante par son coté détestable.
 
Ma note : 7,5/10

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