Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
Extremely
Wicked, Shockingly Evil and Vile
Seattle,
1969. Ted Bundy, étudiant en droit, rencontre Liz Kendall, secrétaire et mère
célibataire. Ils commencent à se fréquenter et Ted aide Liz à élever sa fille
Molly. En 1974, des jeunes femmes commencent à être assassinées en grand
nombre, dont deux qui auraient disparu en plein jour au Lake Sammamish. Un
homme ressemblant à Ted semble avoir été aperçu par plusieurs personnes,
demandant à des femmes de l'aider à accrocher un voilier sur une Volkswagen
Coccinelle. Un portrait-robot de cet homme est publié et, après des centaines
de coups de téléphone, Ted est arrêté en 1975. Une jeune femme nommée Carol
DaRonch sélectionne Ted lors d'une séance d'identification, disant que c'est
lui qui l'a kidnappée et qui a menacé de la tuer avant qu'elle n'arrive à s'échapper.
Ted est remis en liberté sous caution et rentre chez Liz, furieuse après avoir
lu un article sur lui dans le journal. Ted explique que Carol avait déjà vu une
photographie de lui avec la parade d'identification, pour qu'ainsi il lui
paraisse plus familier, et pense que c'est un coup monté. Après un procès d'une
durée de quatre jours, Ted est reconnu coupable de kidnapping et est condamné à
un minimum d'un an et un maximum de quinze ans dans la Prison d'État de l'Utah.
Quelques semaines plus tard, les autorités du Colorado accusent Ted du meurtre
de Caryn Campbell et il est transféré à Aspen en 1977. Liz refuse de croire que
Ted est coupable, mais face aux événements qui se produisent, elle commence à
devenir alcoolique.
Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
Réalisation : Joe
Berlinger
Scénario : Michael
Werwie
Musique : Marco
Beltrami et Dennis Smith
Production : COTA
Films, Voltage Pictures, Third Eye Motion Picture Company, Netflix
Genre : Thriller,
Drame
Titre
en vo : Extremely Wicked, Shockingly
Evil and Vile
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 03 mai 2019
Durée : 108
mn
Casting :
Zac
Efron : Ted Bundy
Lily
Collins : Elizabeth « Liz » Kloepfer
John
Malkovich : le juge Edward Cowart
Grace
Victoria Cox : Carol Daronch
Kaya
Scodelario : Carole Ann Boone
James
Hetfield : l'officier Bob Hayward
Angela
Sarafyan : Joanna
Jeffrey
Donovan : John O'Connell
Jim
Parsons : Larry Simpsons
Haley
Joel Osment : Jerry Thompson
Dylan
Baker : David Yokum
Terry
Kinney : Mike Fisher
Mon
avis : Je n’ai jamais été fasciner par
ces meurtriers que l’on surnomme, depuis quelques décennies, les tueurs en
série – ou serial killer – individus que, bien trop souvent à mon gout, les
médias et plus particulièrement le cinéma, ont donner une image tellement
spécifique qu’ils en ont finit par être glorifier. Bien évidement, cette
fameuse fascination du mal, propre a l’espèce humaine, ne s’explique pas
uniquement par le biais de films ou de séries, disons que cela doit être dans
notre propre nature que, certains d’entre nous finissent par être attirés par
ce genre d’individus, véritables monstres qui ont causer, causent ou causeront
encore bien des drames. Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit, les serial
killer, cela n’a jamais été ma tasse de thé, pourtant, hier soir, je me suis lancer
dans le visionnage de Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile,
long métrage consacré a un certain Ted Bundy, sans nul doute un des plus beaux
représentants du genre et, ma foi, force est de constater que j’ai franchement
apprécier ce film… Il faut dire que, quoi qu’on en pense, la thématique des
tueurs en série a de quoi inspirer bon nombre de réalisateurs et que,
forcément, le cinéma nous a offert, au court des décennies, quelques œuvres qui
méritent le détour. Ici, indéniablement, nous ne sommes pas non plus devant le
film de l’année, bien au contraire, cependant, il faut reconnaitre que non
seulement celui-ci est plutôt bon, que ses acteurs – en particulier Zac Efron
dans le rôle de Ted Bundy – sont assez convaincants mais que le personnage même
de Bundy, véritable ordure parmi les ordures, avait, tout de même, de quoi
fasciner, même si c’est dans le mauvais sens du terme. Ainsi, voyez donc ce
triste individu qui aura reconnu une trentaine de meurtres de femmes mais qui
en aura probablement tué plus d’une centaine, cet individu aura, en son temps,
fasciner une partie de l’Amérique, plus particulièrement féminine, ce qui est
un comble, mais aussi les médias : il faut dire que Bundy était beau
gosse, beau parleur, terriblement intelligent et savait comment tenir en
haleine un auditoire. A coté de cela, c’était un monstre cruel, froid,
méthodique et sans pitié et, s’il ne fallait retenir qu’un défaut principal à
ce Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, c’est que,
justement, a force de nous présenter Ted Bundy sous son meilleur jour, on en
oublierait presque que ce triste sir était un meurtrier de masse qui jamais
n’eut pour ses victimes le moindre remord. Quoi qu’il en soit, malgré cela, ce
film, oh combien dérangeant et tiré de l’autobiographie d’Elizabeth Kloepfer,
ancienne compagne de Bundy n’en reste pas moins suffisamment réussi pour
attirer, que dis-je, captiver un spectateur qui, bien malgré lui, sera fasciner
par le mal a l’état pur…
Points
Positifs :
- Un
biopic qui réussit a parfaitement retranscrire toute l’ambigüité d’un individu
comme Ted Bundy, tueur en série qui aura probablement trucidé plus d’une
centaine de femmes en quelques années et qui, de par sa personnalité avenante,
son charisme et son intelligence, fascinait les foules, surtout féminines.
-
La performance de Zac Efron, tout simplement excellent dans le rôle de Ted
Bundy et qui joue fort intelligemment des deux visages du tueur, tout au long
du film.
-
Si je n’ai jamais été fan des serials killer, je le suis encore moins des
biopic, cependant, Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile est,
indéniablement, une belle réussite dans son genre, surtout quand on voit la
cohérence de l’ensemble, ce, malgré quelques différences avec la réalité, bien
sur.
-
Dans l’ensemble, un casting de qualité sur lequel il n’y a rien à redire – et
il y a John Malkovich, ce qui, pour ma part, est toujours une bonne
nouvelle !
Points
Négatifs :
- L’équilibre
entre le Ted Bundy médiatique, charmeur et charismatique et celui qui est un
tueur froid, méthodique et sans la moindre pitié n’est pas forcément au
rendez-vous. Certes, certaines scènes sont là pour le rappeler, certes, il
faudrait être idiot pour douter de sa culpabilité, mais bon, en regardant ce
film, par moments, on en oublierait presque que nous avons affaire ici a un
monstre…
-
Alors que ce long métrage est tirer de l’autobiographie d’Elizabeth
Kloepfer, ancienne compagne de Bundy, curieusement, son rôle ne marque pas tant
les esprits qu’on aurait put le penser. A contrario, j’ai été davantage
intéressé par Carole Ann Boone, l’autre compagne du tueur et, accessoirement,
bien plus fascinante par son coté détestable.
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire