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mercredi 12 février 2020

Resident Evil 3 – Nemesis


Resident Evil 3 – Nemesis

Deux mois se sont écoulés depuis l'incident du manoir. Jill Valentine, membre des STARS et rescapée du manoir, est restée à Raccoon City pour enquêter sur un laboratoire secret d'Umbrella. Celle-ci part arpenter les rues infestées de morts-vivants dans l'espoir de trouver une échappatoire. Dans son périple plutôt laborieux, elle tombe nez à nez avec Brad Vickers, un membre des STARS, et le sauve d'une attaque de zombies. Hélas, il est tout de même mordu. Ce dernier la prévient qu'il est venu pour éliminer les STARS et qu'il n'y a pas d'échappatoire. Il part aussitôt sans donner plus de détail à Jill, la laissant avec ses interrogations. Jill se dirige alors vers le poste de police. Devant l'entrée, elle croise Brad, grièvement blessé, qui est rattrapé par une grande créature, le Nemesis. Ce dernier est un être génétiquement modifié créé par la société biochimique Umbrella dans le but de tuer les agents spéciaux de la police de Raccoon City. Jill se réfugie dans le commissariat et se fraye un chemin jusqu'au bureau des STARS d'où elle entend une transmission radio d'un certain Carlos. Puis elle recroise Nemesis dans les locaux, armé d'un lance-roquettes et répétant sans cesse, comme obsédé, le nom du groupe d'élite de la police.


Resident Evil 3 – Nemesis
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom
Concepteur : Shinji Mikami, Kazuhiro Aoyama, Yasuhisa Kawamura
Musique : Masami Ueda
Date de sortie : 22 septembre 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : Survival Horror
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : J’avais déjà pointé du doigt que, malgré une résolution graphique plus acceptable et un casting plus charismatique, Resident Evil 2 apportait fort peu de nouveautés après un premier volet qui, après deux décennies de réflexion – rassurez vous, il ne m’aura pas fallut autant de temps pour m’en rendre compte – m’apparaissait comme étant le point d’orgue de la saga. Pourtant, malgré ses défauts, Resident Evil 2 restait un bon jeu, assez sympathique en soit, reprenant tous les éléments qui avaient fait le succès de son prédécesseur afin de nous permettre de replonger a nouveau dans cette ambiance horrifique a souhait et, accessoirement, a faire rentrer les sous chez Capcom – ce qui est logique. Or, avec ce troisième épisode de la saga, sortit assez peu de temps après le second – un an et demi, sensiblement – force est de constater que nous atteignons la limite de ce qui est acceptable… En effet, en dehors d’une nouvelle amélioration graphique qui est, après tout, la moindre des choses, qu’avons-nous de véritablement neuf à nous mettre sous la dent dans ce Resident Evil troisième du nom ? Exit le second protagoniste jouable, ce qui simplifie à l’extrême un synopsis qui n’avait jamais brillé par sa complexité – mine de rien, jouer l’aventure avec deux points de vus différents, cela avait son charme. Retour de Jill Valentine, ce qui aura ravi les fans de la miss et laisser froid tous les autres. Chasse poursuite tout au long du jeu avec ce fameux Nemesis qui nous renvoi au Tyran du volet précédant, en plus dangereux – et encore ? Possibilité de faire un demi-tour rapide, histoire de rendre moins monolithique les mouvements du personnage… Et puis, dans les grandes lignes, c’est tout puisque, pour la énième fois : retour des décors 2D avec des protagonistes en 3D, retour d’un personnage déjà connu, retour de, sensiblement, le même bestiaire, retour des rubans pour la sauvegarde et de l’herbe pour se soigner, retour de la société Umbrella, des mêmes lieux que l’on a déjà visiter dans les épisodes précédents… bref, rien ne change, ou presque… Alors bien entendu, les fans absolus de la franchise retrouveront avec plaisir tous les éléments qui les ont fait aimer le premier Resident Evil et, dans l’absolu, ce troisième volet n’est pas un mauvais jeu, cependant, a un moment donné, lorsque l’originalité brille par son absence, lorsque l’on commence à se lasser d’une franchise qui ne se renouvelle absolument pas, comment ne pas se dire que, sur ce coup là, Capcom nous avait bien pris pour des pigeons !? Une simple affaire de fric ? Oui, indéniablement… Mais après, certains s’étonnent que certains jeux mythiques aient si vite perdu de leur superbe au fil du temps…


Points Positifs :
- Un soft avant tout destiné aux fans les plus hardcore de la saga et qui ne seront pas gêner par le manque d’originalité qui ressort de ce troisième volet. Mais bon, comme ils retrouveront tous les éléments qui leur sont familiers depuis le premier volet, pourquoi s’en plaindre ?
- Graphiquement, bien évidement, il y a encore une amélioration ; après, cela est normal puisque nous sommes en 1999 et que la première Playstation approchait de sa fin de vie, bref, qu’elle était de mieux en mieux maitrisée par les développeurs…
- Le retour de Jill Valentine ravira les fans de cette dernière.
- La course poursuite tout au long du jeu où l’on essaie d’échapper a Nemesis aura plu a certains.

Points Négatifs :
- Si le second volet était déjà critiquable par son manque d’originalité et d’innovation, ici, c’est encore pire ! Décidément, Capcom ne se foule guère et nous propose, pour la troisième fois consécutive et en très peu de temps, sensiblement le même jeu. Certains y trouveront leur compte, d’autres se lasseront très rapidement de retrouver encore et toujours les mêmes lieux à visiter, les mêmes créatures, les mêmes éléments, les mêmes musiques, etc.
- Jill est la seule protagoniste jouable. Dommage que l’on soit priver d’un second personnage qui nous aurai permis de refaire l’aventure avec un autre point de vu.
- Ils en font des tonnes avec le Nemesis, mais bon, n’est ce pas, finalement, qu’une nouvelle version du Tyran du volet précédant ?!
- L’impression d’avoir été pris pour des pigeons !

Ma note : 6/10

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