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vendredi 21 février 2020

Vagrant Story


Vagrant Story

Membre des troupes d'élite des forces royales, Ashley Riot a subi une tragédie personnelle qui continue à le plonger dans une profonde détresse. Transféré dans l'unité Riskbreaker, la plus difficile, il tente de lever le voile sur les secrets que recèlent la cité maudite de Léa Mundis afin d’enquêter sur le lien que le chef d'une secte entretient avec un membre du Parlement, le Duc Bardora. Ashley a été accusé du meurtre du Duc, et l’intrigue raconte les évènements qui se sont déroulés une semaine avant l'assassinat.


Vagrant Story
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Yasumi Matsuno
Date de sortie : 10 février 2000
Pays d’origine : Japon
Genre : A-RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis : Il n’y a pas que les Final Fantasy dans la vie et, justement, si je vous dis cela, aujourd’hui, c’est que je vais vous parler de l’un des softs les plus marquants de Square, les créateurs des FF, un certain… Vagrant Story. Paru au tout début des années 2000, alors que la Playstation, première du nom, était en fin de vie et que la plupart des joueurs attendaient avec impatience la PS2, ce jeu plutôt original dans sa conception, détonait fortement au sein des traditionnelles productions de la firme nippone. En effet, ici, nous sommes à mille lieux des RPG purs et durs et, si l’on devait classer Vagrant Story dans une quelconque catégorie, ce serait plutôt dans la case A-RPG, ce, tout en sachant que cela n’est pas totalement exact vu que, par certains cotés, vu l’importance du coté tactique de la chose, ce jeu possède bien des points communs avec un certain… Final Fantasy Tactics. D’ailleurs, cela tombe bien puisque, le concepteur de Vagrant Story avait déjà officié dans cet excellent RPG-Tactics et, d’ailleurs, l’aventure des deux softs a lieu dans le même monde, celui d’Ivalice – que l’on retrouvera, quelques années plus tard, dans un certain Final Fantasy 12… Bref, un jeu qui brillait son originalité, ce, à plusieurs niveaux, superbe, visuellement parlant – je parle pour l’époque, bien entendu, mais bon, il a de beaux restes – et qui, de par son système de combat particulier, son parti-pris graphique, proche de la BD, avec des bulles de dialogues, un bestiaire haut en couleur et ses protagonistes charismatiques, aura marqué bien des joueurs… Hélas, mille fois hélas, toutes les meilleures intentions du monde ne suffisent toujours pas et Vagrant Story, de par son système de combat complexe et, reconnaissons le, plutôt ardu, n’avait pas forcément glané les faveurs du grand public. Cela est plutôt dommage car, presque deux décennies plus tard, ce soft est un peu tombé dans l’oublie et que, indéniablement, il aurait bien mérité un remake, histoire de pouvoir se replonger à nouveau dans un jeu, décidément, hors-norme…


Points Positifs :
- Sans nul doute le A-RPG le plus original auquel j’ai eu l’opportunité de jouer, a tel point que, objectivement, Vagrant Story n’en n’est pas vraiment un si on doit véritablement le classer. Quoi qu’il en soit, subtil mélange entre action et tactique, ce soft, étonnant, détonne encore aujourd’hui de par la prise de risque de ses concepteurs…
- Graphiquement, Vagrant Story est magnifique et, entre un bestiaire médiéval-fantastique du plus bel effet, des protagonistes plutôt bien travaillés visuellement parlant, des décors magnifiques et des jeux de lumières réussis, on en prend plein les yeux !
- Le système de combat est pour le moins compliquer à maitriser, cependant, une fois que cela est fait, il plaira sans nul doute aux plus persévérants d’entre vous.
- Une durée de vie conséquente, une musique envoutante, une ambiance qui vous captivera, bref, que demander de plus !?
- Le plaisir de replonger dans le monde d’Ivalice.

Points Négatifs :
Un système de combat malheureusement trop ardu et compliqué, ce qui fait que, nombreux furent les joueurs qui n’osèrent pas aller au bout de ce soft en raison de celui-ci. C’est dommage car, une fois qu’il est maitrisé, ce système mérite le détour, mais bon, il est clair qu’il est loin d’être évidant…

Ma note : 8,5/10

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