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samedi 22 février 2020

Suikoden


Suikoden

Le père du héros fait partie des cinq Généraux de l’Empire, et est chargé d'en protéger la frontière nord-ouest. Mais en parlant avec les habitants des différentes villes, et en effectuant les quêtes demandées par l'Empereur, il devient rapidement évident que celui-ci dirige mal son peuple. Peu de temps après, on découvre que le meilleur ami du héros possède une rune très puissante, celle-ci étant convoitée par Lady Windy, la conseillère de l’Empereur, depuis des siècles. Le héros est donc contraint de fuir pour protéger la rune que lui a transmise son ami. Sa fuite lui fera rejoindre un petit groupe de résistants dirigé par Odessa Silverberg. Mais leur nombre ne fait que diminuer, car le peuple refuse de les suivre par peur des représailles. L’histoire prend un nouveau tournant après la mort d’Odessa, lors de l’attaque de la cache des rebelles. Avant de mourir, elle demande au héros de donner sa bague à un homme nommé Mathiu, qui s'avère être son frère et l'un des plus grands stratèges du pays. D'abord réticent à leur venir en aide, Mathiu change d'avis en voyant la rune du héros et décide que celui-ci est le seul à pouvoir diriger la résistance. Mais pour que les sympathisants de la rébellion ne désespèrent pas, il est décidé de cacher au peuple la mort d’Odessa qui en était le symbole. Après avoir fait d'un château abandonné leur QG, le héros se met alors en quête de nouveaux membres pour le suivre, et recrute petit à petit les autres étoiles du destin.


Suikoden
Éditeur : Konami
Développeur : Konami
Concepteur : Yoshitaka Murayama, Junko Kawano
Date de sortie : 15 décembre 1995
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis : Parmi les quelques RPG qui eurent droit a un portage sur le vieux continent dans les premières années de la Playstation, il y eut quelques réussites indéniables – la saga des Final Fantasy, Wild Arms – mais aussi quelques déceptions, il faut le reconnaitre. Fort heureusement, Suikoden, de Konami – c’est-à-dire, l’éditeur responsable de véritables petites pépites comme Metal Gear Solid et Silent Hill – est à classer dans la première catégorie, ce, même si nous sommes assez loin de ce que l’on peut appeler un chef d’œuvre. Il faut dire que ce RPG, plutôt sympathique dans l’ensemble, se démarque d’entrée de jeu de la concurrence par le fait que, non seulement, le nombre de protagonistes est pour le moins impressionnant avec ses 108 personnages qui peuvent nous rejoindre – ce n’est bien entendu pas une obligation, surtout que certains sont très complexes à obtenir – mais aussi par ses systèmes de combats qui vont du traditionnel – mais avec six protagonistes – au duel en passant par la bataille rangée – affrontement entre deux armées, pas forcément le point le plus réussi du jeu hélas. Du coup, une grosse partie de l’intrigue de Suikoden est consacrée a la recherche de ses nombreux compagnons qui viendront grossir nos troupes et si la chose pourrait paraitre n’être qu’un moyen d’agrandir artificiellement une durée de vie qui, soyons francs, n’est pas bien grande, force est de constater que nombreux de ces personnages sont assez réussis voir même charismatiques pour certains. Ajoutons à cela un scénario assez conventionnel mais réussi et qui nous entrainera dans une belle aventure qui ravira les amateurs du genre et vous comprendrez a quel point, en son temps, la sortie de Suikoden fut une belle surprise. Dommage, tout de même, que pour un portage européen, on se soit coltiner des textes en anglais, décision un peu débile quand on y pense, mais bon…


Points Positifs :
- Un RPG qui brille particulièrement par sa grande originalité : ainsi, entre le nombre impressionnant de personnages qui peuvent nous rejoindre – 108 – et les divers systèmes de combats proposés – affrontement classique, bataille rangée et duel – ce premier volet de Suikoden se démarquait d’entrée de jeu de la concurrence.
- Un scénario de qualité et plutôt réussi dans son genre ; c’est toujours un plus pour qu’un RPG soit bon.
- Même s’il y a énormément de personnages, force est de constater que bon nombre d’entre eux sont plutôt charismatiques et marquent les esprits – certes, pas tous mais il y en a pas mal, ce qui est notable. Et puis, il y a Flik, mon préféré !
- Une bande son assez réussie et qui nous aidera a mieux nous imprégner d’un jeu oh combien sympathique.

Points Négatifs :
Une durée de vie pas très longue pour un RPG a moins que vous ne vous décidiez a chercher et recruter l’intégralité des 108 personnages qui peuvent rejoindre votre armée – ce qui, il faut en convenir, est une manière plutôt artificielle d’augmenter la durée de vie.
- Si les graphismes restent corrects pour l’époque, il faut reconnaitre que ceux-ci accusent un poil leur age désormais. Qui plus est, certains décors restent un peu trop vides pour être honnêtes.
- Un portage en Europe, c’est une bonne chose, par contre, les textes sont en anglais, ce qui est incompréhensible !?

Ma note : 7,5/10

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