Walking
Dead – Un Monde Parfait
Encore
sous le choc de la mort de Dale, Carl se retrouve seul avec son père, obligé de
rechercher des vivres pour le groupe. Le jeune garçon avoue à Rick être celui
qui a tué Ben et il lui confie les remords qui le rongent. Après avoir rassuré
son fils, l'ancien policier revient avec lui auprès des autres et demande à
Eugène d'essayer de passer un appel radio : ils ne sont en effet plus très loin
de Washington. Ils constatent alors que l'appareil n'a pas de piles, et par la
même occasion ils s’interrogent sur les compétences de ce prétendu
scientifique, qui n'était en fait que professeur de physique au lycée. Abraham
frappe alors brutalement l'homme qui avait donné un brin d'espoir au groupe. Il
en faut même de peu pour qu'il l'exécute. Rick et Abraham parlent de cette situation
explosive, la nuit venue. Ils aperçoivent alors un homme s'approcher d'eux. Il
prétend s'appeler Aaron et veut les recruter dans sa petite communauté, située
non loin de là. Vus les antécédents précédents du groupe, certains ont bien du
mal à croire à cette opportunité…
Walking Dead – Un Monde Parfait
Scénario
: Robert Kirkman
Dessins
: Charlie Adlard
Encrage : Charlie
Adlard
Couleurs : Cliff
Rathburn
Couverture : Charlie
Adlard
Genre : Fantastique,
Etrange, Horreur
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Walking Dead – Life Among Them
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 3
août 2010
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 22 septembre 2010
Nombre
de pages : 144
Liste
des épisodes
Walking
Dead 67-72
Mon
avis : On croyait avoir tout vu, tout
connu avec Walking Dead et il apparait, de façon surprenante, que dans ce douzième
tome de la saga, Robert Kirkman réussit une nouvelle fois le tour de force de
se renouveler et, accessoirement, de relancer l’intrigue de sa série en lui
faisant prendre un chemin pour le moins inattendue. En effet, après le final
pour le moins violent du tome précédant, dans lequel on avait vu le groupe de Rick agir de façon
implacable et, il faut le reconnaitre, barbare face aux chasseurs cannibales,
dans ce douzième volume, notre groupe de survivants arrive enfin a proximité de
Washington mais si l’utopie que la ville était encore tenue par le gouvernement
s’est vite révélée illusoire, nos héros n’en tombent pas moins sur une petite
communauté de survivants qui survient depuis des mois dans une petite ville
isolée et protégée du chaos extérieur. L’on pourrait croire a une réédite de la
communauté du Gouverneur or, et c’est là le coup de génie de Kirkman, il n’en
est rien puisque, en fait, ici, l’auteur inverse les rôles en faisant du petit
groupe de survivants de Rick la véritable menace ! Cela peut surprendre de
prime abord mais a mieux y réfléchir, il n’en est rien et cela apparait plutôt
logique au vu de tout ce qui s’est déroulé jusqu’à alors : ayant trouvé un
havre de paix apparent, il est clair que Rick et les siens ne veulent
absolument pas le quitter, quelque soit le prix à payer, y compris la trahison.
Mais nous n’en sommes pas encore là et dans ce tome, nous voyons comment, après
des méfiances d’usage, nos survivants s’adaptent petit à petit à la communauté
d’Alexandria, une communauté qui semble vivre hors du temps et, surtout,
complètement déconnectée du monde réel, chose que le jeune Carl semble être le
seul a s’en rendre tout a fait compte… Bref, vous l’avez compris, une nouvelle
fois, Robert Kirkman réussit le tour de force de relancer l’intérêt de sa série
et quelque chose me dit que l’on risque de ne pas s’ennuyer avec cet arc
narratif centré sur Alexandria ; quand aux dessins de Charlie Adlard, que
dire de plus si ce n’est que ces derniers sont une fois de plus excellents et
sont eux aussi pour beaucoup pour l’intérêt d’une œuvre qui, ma foi, est
toujours aussi parfaite !
Points
Positifs :
- Il
fallait oser le faire et Kirkman n’a pas eu peur de bouleverser nos habitudes
et ça marche ! Mais quoi donc ? Mais de faire de nos héros la
véritable menace pour une petite communauté paisible qui vit couper du monde et
du chaos qui s’est abattu sur celui-ci ! Car bon, si l’on se doute bien
qu’il subsiste quelques zones d’ombre au sujet de cette communauté, il apparait
clairement qu’avec l’arrivée du groupe de Rick, c’est un peu comme si le loup
entrait dans la bergerie…
-
Le coté complètement décalé de la communauté d’Alexandria : ils fêtent
Halloween, ils font des réceptions, promènent leurs chiens, bref, ils font
comme si de rien n’était, ou presque. Tout cela a de tels airs de vie normale
que, au vu de tout ce que l’on avait connu depuis les débuts de la série, cela
en devient presque troublant.
-
Nouveaux personnages, nouvelle intrigue en quelque sorte, nouveaux enjeux… oui,
tout cela promet énormément !
-
Si Michonne ou Andrea ont quelques réticences compréhensibles, il apparait
clairement que seul Carl voit véritablement le coté artificiel de cette
communauté et le jeune garçon a parfaitement raison en affirmant que tout cela
ne peut pas durer…
-
Les dessins de Charlie Adlard, encore et toujours. Certes, ce n’est plus une
surprise depuis longtemps mais bon, il est toujours bon de le rappeler surtout
que c’est mérité.
Points
Négatifs :
-
Avec l’arrivée de nos héros au sein de la petite communauté d’Alexandria,
c’est, en quelque sorte, un nouvel arc narratif qui se met en place, du coup,
l’auteur prend tout son temps pour présenter celle-ci comme il se doit, ce qui
donne pas mal de dialogues ainsi que tout un tas de nouvelles têtes à retenir
pour la suite…
-
Sympa les nouveaux personnages, je ne le nie pas, mais du coup, quelques
anciens brillent par leur quasi-absence ; Eugène a encore droit a un court
passage au début, mais le prêtre, lui, s’il apparait dans deux ou trois cases,
c’est le bout du monde !
Ma
note : 8/10
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