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jeudi 13 février 2020

Walking Dead – Ceux qui Restent


Walking Dead – Ceux qui Restent

Le pénitencier n'a pas tenu, le refuge de Rick et de ses compagnons a rompu sous les assauts du Gouverneur et des zombies, qui en ont profité pour s'engouffrer dans les brèches. Rick et Carl ont même du abandonner Lori et Judy toutes deux tuées lors des combats. Désorientés, éplorés, le père et le fils réussissent à fuir et à trouver refuge dans une maison éloignée. Mais à peine sont-ils installés que Rick tombe. Sa blessure n'est pas encore totalement cicatrisée et elle le fait souffrir. Carl voit bien que son père est mal en point… les jours suivant, il craint que son père ne devienne lui aussi un zombie. Ceux-ci d'ailleurs sont assez peu nombreux dans le périmètre et Carl les abat les uns après les autres. Lorsque Rick reprend connaissance, il a conscience que des choix sont à faire. Il doit notamment trouver de la nourriture pour tous deux… Ils partent ainsi explorer les maisons alentours. Un jour, de retour d’une petite expédition, Rick entend le téléphone sonner et décroche. Au bout du fil, la voix d'une femme…


Walking Dead – Ceux qui Restent
Scénario : Robert Kirkman
Dessins : Charlie Adlard
Encrage : Charlie Adlard
Couleurs : Cliff Rathburn
Couverture : Charlie Adlard
Genre : Fantastique, Etrange, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Walking Dead – Here We Remain
Pays d’origine : Angleterre, Etats-Unis
Parution : 21 janvier 2009
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 07 octobre 2009
Nombre de pages : 144

Liste des épisodes
Walking Dead 49-54

Mon avis : Le huitième volume de Walking Dead avait indéniablement marqué un tournant dans cet exceptionnelle saga du duo Kirkman/Adlard puisque, après l’attaque, par les troupes du Gouverneur, de la prison où avaient trouvé refuge depuis un certain temps Rick et ses compagnons, s’en était suivis un massacre qui avait vu disparaitre, quasiment, l’intégralité des personnages, seconds rôles comme têtes d’affiches, ne laissant, au final, qu’une certitude, c’est-à-dire, que Rick et son fils, Carl étaient les seuls survivants, du moins, en apparence. Un sacré choc, donc, pour le lecteur, que de voir disparaitre ainsi autant de têtes familières, mais d’entrée de jeu, dès la première page de ce neuvième tome, fort bien intitulé Ceux qui restent, une nouvelle certitude : Michonne, elle, avait survécu – ce qui, il faut le reconnaitre, n’est pas franchement une surprise. Quoi qu’il en soit, une fois ce petit apparté fait, l’on suit, quasiment tout au long de ce nouveau volume, la fuite en avant de Rick et Carl, qui tentent malgré tout de survivre : la situation s’avère oh combien critique puisque le premier, grièvement blessé lors de l’attaque du Gouverneur, fiévreux, en proie aux délires et se trouvant entre la vie et la mort, se voit contraint a son jeune fils de veiller sur lui, ce qui donne quelques scènes plutôt bien écrites de la part de Robert Kirkman qui nous montre un préado qui se sent sur de lui tout en n’ayant, finalement, qu’une seule crainte, se retrouver seul dans ce monde apocalyptique. Les choses, au fil des pages, finiront par aller mieux pour le père et le fils, qui, petit à petit, retrouveront leurs anciens compagnons survivants – Michonne, Andrea, Glenn et ceux qui avaient fuit la prison avant l’attaque – avant de, après des retrouvailles pesantes, forcément, que n’apparaisse de nouveaux protagonistes qui, bien évidement, seront amener a prendre de l’importance pour la suite de l’intrigue : le sergent Abraham, chef d’un petit groupe de survivants et l’étrange Eugène, un scientifique qui prétend connaitre les origines de ce mal qui a frapper le monde mais aussi, un moyen de le contrer. Bref, vous l’avez compris, après le feu d’artifice précédent, ce neuvième tome apparait davantage comme un volume de transition, plus posé et qui fait la part belle aux dialogues et aux relations entre des personnages de plus en plus brisés par le sort. Bien entendu, cela n’enlève rien à la qualité générale d’une série, ma foi, toujours aussi excellente et captivante à suivre !


Points Positifs :
- Un tome plus calme, davantage axé sur les relations entre les protagonistes, principalement entre Rick et Carl, surtout que le second doit veiller sur son père, malade et en proie au délire. Kirkman nous dévoile un Carl très intéressant, à la fois fort et faible, rappelant au passage son très jeune age…
- On apprend enfin le sort de Michonne – pas vraiment une surprise – qui a survécu tout comme Andrea et tous ceux qui avaient fuit la prison avant l’attaque du Gouverneur. Ma foi, cela fait plaisir que malgré tous ces morts, il reste quelques têtes connues.
- Deux nouveaux protagonistes font leur apparition : le sergent Abraham et, surtout, Eugène, un scientifique qui prétend savoir tout un tas de choses sur les origines de l’apparition des zombies.
- Comme d’habitude, Charlie Adlard livre une prestation de fort belle qualité.

Points Négatifs :
- Forcément, après un huitième tome aussi marquant et qu’on n’est pas prêt d’oublier de si tôt, celui-ci apparait un peu en retrait, surtout qu’il est fait la part belle aux dialogues et aux relations entre les protagonistes. Cela ne nuit rien a la qualité de ce dernier mais on ne peut s’empêcher de faire quelques comparaisons, forcément.
- Eh ben, le souci des tomes de transition entre deux cycles, c’est qu’ils marquent moins les esprits et, surtout au vu de ce que l’on apprend a la fin, désormais, on n’a plus envie que d’une seule chose : en savoir plus sur Eugène et ce qui se passe a Washington !

Ma note : 7,5/10

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