Walking
Dead – Une Vie de Souffrance
Alors
que Michonne l'avait laissé à l'agonie, le Gouverneur, après s'être fait
soigné, a mobilisé tous les habitants de Woodbury et a décidé de trouver le
camp où vivent Rick et ses amis. Après de longs mois de recherche, la prison
est enfin découverte et il décide de se lancer dans un raid meurtrier. Après
avoir éliminé les morts-vivants entourant la clôture, les hommes du Gouverneur
se font accueillir à coups de feu par Andrea, dont les tirs réussissent à
toucher quelques uns de ses adversaires. Véritablement désorganisé, le
Gouverneur fait replier ses troupes, laissant ses ennemis se soigner. Rick fait
d'ailleurs parti des blessés graves, puisqu'il a reçu une balle en plein
estomac. Alice commence à soigner les blessés, Michonne et Tyreese sortent de
l'enclos et pourchassent leurs opposants ! Rapidement, ils arrivent à retrouver
leurs traces mais devant leur nombre, ils sont capturés…
Walking Dead –
Une Vie de Souffrance
Scénario : Robert Kirkman
Dessins
: Charlie Adlard
Encrage : Charlie
Adlard
Couleurs : Cliff
Rathburn
Couverture : Tony
Moore
Genre : Fantastique,
Etrange, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo
: Walking Dead –
Made to suffer
Pays
d’origine : Angleterre, Etats-Unis
Parution
: 25
juin 2008
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 01 mai 2009
Nombre
de pages : 144
Liste des
épisodes
Walking Dead
43-48
Mon
avis : Magistral, tout simplement !
Certes, débuter une critique avec l’usage d’un tel superlatif, cela peut
paraitre exagéré, cependant, après lecture de ce huitième tome de cet
exceptionnel (allez, encore un) comics qu’est Walking
Dead, comment ne pas crier haut et fort tout le bien que l’on pense de
cette œuvre ? Non seulement, cela est impossible, non seulement, ce tome
confirme une fois de plus tout le bien que l’on pouvait penser de ce comics
depuis ses débuts, mais non seulement, encore une fois, rendons a César ce qui
lui appartient et donc a Robert Kirkman son impressionnante créativité car oui,
mille fois oui, non seulement l’auteur réussit à maintenir l’intérêt de son
œuvre a un niveau rarement atteint par la concurrence, surtout lorsqu’un comics
approche des cinquante numéros ! En effet, si depuis les débuts de Walking
Dead, nous avions déjà eu droit à d’excellents albums (les autres se
contentant d’être très bons), force est de constater que ce huitième tome fait parti,
indéniablement, des plus marquants : ainsi, après un septième volume franchement plus calme et qui portait décidément bien son titre
(surtout en VO, The Calm Before…), Une vie de souffrance,
après un démarrage tranquille mais nécessaire qui nous dévoile comment
le Gouverneur s’en était sortit suite a sa petite rencontre avec Michonne
– voir ici –
par dans tous les sens, coté action avec cet affrontement terrible entre les
deux forces en présence, celles de nos héros et, bien entendu, celles du
Gouverneur. Bien évidement, et comme je le laissais présager a la fin de ma critique
du tome précédent, tout cela s’annonçait oh combien apocalyptique et je me
doutais bien qu’on aurait droit a quelques morts… sauf que… sauf que, en fait,
j’étais a mille lieux d’imaginer ce que Robert Kirkman nous avait
concocté ! Ainsi, oui, ça tire dans tous les sens, c’est bourré de
rebondissements et l’action est a son degré le plus élevé du début a la fin,
mais là où j’en ai pris plein la gueule, c’est en découvrant l’ampleur du
massacre final : des protagonistes majeurs passent l’arme a gauche, des
seconds rôles également, et ce, en… très grand nombre ! Les pages
défilent, les morts se succèdent et si, bien évidement, suivant l’identité de
ces derniers, on est plus touchés par certaines pertes que par d’autres, force
est de constater qu’il est difficile de ne pas être totalement insensible a la
disparition d’autant de protagonistes que l’on avait appris a connaitre depuis
plusieurs tomes, voir depuis le premier ! Et lorsque l’on arrive,
totalement éberlués, a la dernière page et que l’on se rend compte qu’il ne
reste plus que… deux protagonistes encore en vie (ou, du moins, dont on est sur
de leur survie), difficile de se remettre totalement de cet imprévu et
impressionnant massacre en règle ; décidément, chapeau bien bas a Robert
Kirkman pour ce grand, très grand moment de l’histoire des comics que l’on
n’est pas prêt d’oublier de si tôt !
Points
Positifs :
- Sans
nul doute l’un des plus grands si ce n’est le plus grand massacre en règle que
j’ai connu dans un comics, un truc énorme digne de longs métrages comme Alamo ou Zulu
Dawn, et, accessoirement, totalement imprévisible : bien sur, on se doutait
bien que certains protagonistes allaient passer l’arme a gauche au cours de cet
affrontement, mais qu’au final, il n’en reste plus que… deux (certes, on se
doute qu’il y a quelques survivants, mais pas des masses non plus), là,
franchement, ce fut une sacrée surprise !
-
Si, bien entendu, les morts de Tyreese et de Lori sont les plus marquantes et
les plus horribles, celles de leurs compagnons, ne laissent pas indifférent le
lecteur ; après tout, on s’était habituer a tous ces personnages depuis de
nombreux tomes, voir depuis le tout premier pour certains !
-
Captivant de bout en bout, tout simplement ! Robert Kirkman nous pond ici
un volume bourré d’action et de morts mais qui n’en reste pas moins parfait
dans son genre. C’est violent, gore, terrible et on n’est pas prêt de l’oublier
de si tôt !
-
Particulièrement apprécier la mort du Gouverneur ou, plus précisément, comment
elle survient et qui en est responsable.
-
Si l’on n’a guères de doutes quant a la survie de Michonne, loin de l’action,
quid du sort d’Andrea, de Glenn et des autres ? Ah, l’attente est
insoutenable !
-
Coté dessins, Charlie Adlard fait le taf et nous livre, accessoirement,
quelques planches tout bonnement sublimes – ah, celle de la mort de Lori…
Points
Négatifs :
-
Certains pourront regretter ce coté massacre en règle et le fait que tant de
protagonistes disparaissent en quelques pages. D’un autre coté, s’il est
difficile de devoir dire adieu à tant de personnages, tout cela est plutôt
cohérant car bon, une fusillade, cela accouche souvent d’un bilan très lourd…
-
Certes, Charlie Adlard livre une fort belle prestation coté dessins, mais on
notera tout de même quelques cases un peu en deçà, ici ou là – curieusement,
souvent lorsque apparait Rick.
Ma
note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire