Angel
Sanctuary – Tome 7
Afin
de retrouver l'âme de Sara, sa sœur et néanmoins premier amour, Setsuna Mudo
demande à mourir. Ainsi, il pourra partir à sa recherche dans le monde des
morts, Hadès. C'est le début d'un long voyage. Cependant, il n'aura que sept
jours pour ramener l'âme de sa sœur et au-delà de cette limite, Setsuna ne
pourra plus retrouver le monde des vivants. Un corps s'éteint, Alexiel
s'éveille, ce qui n'est pas particulièrement pour plaire à Setsuna, qui, aussi
étonnant que cela puisse paraître, appréciait son corps originel de mâle
blondinet. Il s'adaptera cependant assez vite à la nouvelle situation, en
tentant toutefois d'y remédier au plus vite. Mais réveiller une personne
d'entre les morts, n'est pas chose facile et Kouraï devra accepter un terrible
sacrifice. Ailleurs, dans un même temps, Mikael et Gabriel rentre dans la ronde
des manigances célestes, pour clarifier un peu plus la situation.
Angel Sanctuary – Tome 7
Scénariste
: Kaori
Yuki
Dessinateur : Kaori
Yuki
Genre : Shojo
Type
d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre
en vo : Tenshi Kinryouku
Parution
en vo : 17 Janvier 1997
Parution
en vf : 12 mars 2014
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Poursuivons la lecture de cet
excellent manga qu’est Angel Sanctuary avec le septième tome des péripéties de Setsuna Mudo,
réincarnation de l’ange Alexiel, un ange féminin rebelle autrefois et qui fut
puni par les cieux… Et justement, puisque je parle de cette fameuse Alexiel,
celle-ci va finir par enfin pointer le bout de son nez dans ce volume, la faute
a un événement accidentel plutôt idiot qui fera que notre héros ne pourra pas
retrouver son corps : un sacré coup de théâtre plutôt bien amené par Kaori
Yuki et qui, d’entrée de jeu, nous offre quelques situations pour le moins
cocasses – il faut dire que pour un adolescent, se retrouver coincé dans le
corps d’une bombasse (comme il le dit), cela perturbe un peu… Mais ce septième
volume de Angel Sanctuary, s’il est naturellement fortement marqué
par cette transformation radicale de son personnage principal, ce n’est pas la
seule chose qui éveille la curiosité du lecteur, loin de là : ainsi, entre
les apparitions de deux personnages qui prendront une grande importance par la
suite comme les anges Michael et Raphael – un petit colérique et un obsédé
sexuel de première ordre – la place de plus en plus importante occupée par le
Chapelier Fou, alias Bélial, qui était apparu dans le tome précédant, sans oublier quelques petites révélations par ci par la, oui, on
peut dire qu’il s’en passe des choses dans ce volume. Alors certes, on
regrettera que par moments, il y ait un peu trop de blabla un peu stérile,
l’auteur se perdant par moments dans des dialogues peu compréhensibles, de
même, les dessins, s’ils restent beaux dans l’ensemble, sont un peu fouillis
dans certaines planches avec cet encrage toujours aussi omniprésent. Mais bon,
dans l’ensemble, l’intrigue est toujours aussi plaisante, les nouvelles têtes
apportent indéniablement un plus et comme en plus, tout cela n’est pas dénué
d’une certaine dose d’humour, pourquoi bouder son plaisir ?!
Points
Positifs :
- L’intrigue
avance à grand pas avec la disparition de quelques protagonistes (Kato),
l’arrivée de nouvelles têtes (Mickael, Raphael), la montée en puissance de
certains (Bélial) et, bien entendu, la transformation subie par Setsuna qui se
retrouve dans le corps d’Alexiel.
-
Entre un Mickael qui est un petit nerveux colérique et un Raphael grand obsédé
sexuel devant l’éternel, ces nouvelles têtes promettent énormément.
-
La réincarnation de Setsuna dans le corps d’Alexiel, parce que cet événement
n’est pas anodin, bien sur, mais aussi parce qu’il apporte quelques situations
cocasses.
-
Bélial, le Chapelier Fou, un personnage ambigu qui prend de plus en plus d’importance.
-
Les dessins de Kaori Yuki.
Points
Négatifs :
-
Mine de rien, il y a quelques passages peu compréhensibles par moments, Kaori
Yuki se perdant un peu dans des dialogues obscurs en certaines occasions et
qui, ma foi, n’apportent pas grand-chose a l’histoire. Ajoutons à cela quelques
pages où on ne sait même pas qui parle lors de certains dialogues.
-
Toujours le même problème avec les dessins de Kaori Yuki qui sont certes
superbes mais qui, hélas, sont un peu trop chargés pour ce qui est de l’encrage,
ce qui rend la compréhension de certaines planches peu évidentes.
Ma
note : 7,5/10
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