FIFA
99
Sont présentes dans cette édition les clubs des
premières divisions de 12 championnats nationaux : allemand, anglais, belge,
brésilien, écossais, espagnol, américain, français, italien, hollandais,
portugais et suédois. Il s'agit des premières apparitions des championnats
belge et portugais. 50 clubs issus d'autres championnats européens font
également leur apparition. On note la présence également d'une quarantaine
d'équipes nationales. Les modes de jeu sont les traditionnels modes Saison et
Coupe, Entraînement, Match Amical, But en Or et le Super Trophée européen,
championnat fermé entre vingt des clubs les plus prestigieux.
FIFA 99
Éditeur
: EA
Sports
Développeur
: Software
Creations
Concepteur
: EA
Sports
Date
de sortie : 18 novembre 1998
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Football
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Que de souvenirs, mais que de
souvenirs avec ce FIFA 99, tout bonnement, à mes yeux, mon jeu de
foot préféré de tous les temps, même si presque deux décennies se sont écoulées
depuis sa sortie et que, d’un point de vue des graphismes, pour ne citer que le
plus apparent, il est obsolète depuis des lustres… Cependant, en reconnaissant
que je n’y joue plus depuis belle lurette, jamais je n’oublierais le plaisir
ressenti avec ce jeu, toutes les parties endiablées que j’ai put y faire, seul
ou avec mon frère, et ses qualités, que, personnellement, je n’ai quasiment
plus jamais retrouvé par la suite dans un jeu de foot. Mes propos semblent
forts, exagérés ? Probablement aux yeux de la majorité d’entre vous. Pourtant,
je suis persuader que les vieux romantiques, ceux qui, un jour, auront été
émerveillé par un (ou plusieurs, peut importe) jeux, comprendront les
sentiments qui m’habitent au moment où j’écris ces quelques lignes. Mais si la
nostalgie peut se comprendre, pourquoi donc ais-je dis, un peu plus haut, que
je n’ai plus retrouvé les qualités de FIFA 99 dans ses
suivants ? En fait, c’est assez simple… Tous ceux qui jouent au foot pour les
équipes nationales ou uniquement pour pouvoir jouer avec les grosses écuries
européennes – comme le Real, Milan, Manchester et quelques autres – se
moqueront littéralement de ce qui m’a toujours préoccuper et m’inquiète encore
lors de l’achat d’un jeu de foot : la présence d’un maximum de clubs de tous
les pays européens, comme les habituels grands absents des divers FIFA et
autre PES, l’Etoile Rouge de Belgrade, le Dynamo de Kiev, le Steaua
de Bucarest, pour ne citer que les plus connus, mais aussi les représentants
hongrois, bulgares, russes etc. En effet, dans le meilleur des cas, soit on en
a quelques uns, soit aucun, ce qui est plus que contestable au plus haut point
pour les amoureux fous des anciennes Coupes d’Europe. Personnellement, j’en
fais partis, d’où mon habituelle colère… Dans l’édition 99 de FIFA,
donc, pas de soucis, il y a de quoi faire avec bon nombre de clubs, d’où la
possibilité – et c’est cela qui est le plus important à mes yeux – de faire des
tournois dignes des Coupes d’Europe d’antan, où les clubs de l’est sont présent,
plutôt que la quatrième division anglaise dont je me fiche royalement.
Personnellement, un seul autre jeu fais mieux, le très contester Monde
des Bleus sur PS2, que je m’étais uniquement procuré a
l’époque pour cela. Alors cela peut paraître futile, pourtant, dès le FIFA suivant,
le 2000 donc, les choses s’étaient gâtées, au point que les
versions modernes soient tout simplement limitées de ce coté là. Un jour, il
faudrait que je pense à demander aux tètes pensantes d’Electronic Arts pourquoi
les clubs de l’est n’ont pas leur place dans leur saga phare. Enfin bon… Du
coup, reste les souvenirs, tout bonnement excellents des tournois de l’époque ;
d’ailleurs, ce qu’il restera de FIFA 99, personnellement, c’est la
constatation suivante : « le foot, c’est un jeu où le Milan AC gagne à
la fin », phrase bien évidement tirée de Gary Lineker et de son
célèbre « le foot, c’est un jeu où l’Allemagne gagne à la fin ».
Toujours ! Des tournois dont j’avais noté les matchs et dont je me suis
replongé ces derniers temps, histoire de raviver un peu mes souvenirs du bon
vieux temps…
Points
Positifs :
-
Le plus grand FIFA de tous les temps, et je pèse mes mots ! Il faut dire
que rien que pour le plaisir d’avoir les principaux championnats européens et
une multitude d’équipes des autres pays, y compris les nations de l’est, y est
pour beaucoup. Forcément, avec FIFA 99,
on peut encore participer a des Coupes d’Europe comme on n’en fait plus – y compris
dans la réalité – c’est-à-dire, avec les meilleures équipes de tous les pays
européens !
-
Les modes de jeux sont nombreux et, entre les championnats nationaux, les
coupes, les coupes d’Europe, la fameuse SuperLeague dont les grands clubs, déjà
à l’époque, menaçaient de créer et autres compétitions, il y a de quoi faire.
-
En dehors de Ronaldo – le brésilien, bien entendu, l’autre étant alors bien
trop jeune à l’époque – tous les grands joueurs de l’époque sont au rendez vous
et, dans l’ensemble, les équipes proposées disposent de leurs effectifs au
complet.
-
Une jouabilité assez simple, sans prise de tête et qui nous permet de nous
consacrer, uniquement, sur le plaisir du jeu.
Points
Négatifs :
- Même
s’il faut savoir remettre les choses dans leurs contexte, il faut reconnaitre
que les graphismes ne sont guère emballants et qu’ils apparaissent comme étant
terriblement datés depuis. Mais bon, nous sommes en 1998 et, depuis, beaucoup d’eau
à couler sous les ponts et moult générations de consoles se sont succédées…
-
Curieusement, il n’y a pas beaucoup d’équipes nationales en comparaison des
éditions précédentes.
-
Les fans absolus de football reconnaitront que ce FIFA est bien trop typé arcade pour être une véritable simulation…
Ma
note : 8/10
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