Blood
Omen – Legacy of Kain
Nosgoth
est un royaume dirigé par un Cercle des Neuf, gardiens des neuf piliers au
centre du monde. Chaque pilier, et donc chaque gardien, préside un grand
principe élémentaire, tels le temps ou la mort. Un jour, Ariel, gardienne du
pilier de l'Équilibre, est assassinée; cette mort déclenchera alors une série
d'événements qui pourraient entraîner la fin de Nosgoth. À cette époque, Kain
est un jeune noble natif du village de Coorhagen. Un soir, alors qu'un
aubergiste lui refuse le gîte et le couvert, il est sauvagement assassiné par
une horde de brigands. Son histoire aurait pu s'arrêter là, mais Mortanius le
Nécromancien (un membre du Cercle des Neuf) lui offre la chance de se venger,
en le ressuscitant sous la forme de vampire. C'est ainsi que Kain maintenant
écume le royaume sous sa nouvelle forme, assoiffé de sang... et de vengeance.
Blood Omen – Legacy of Kain
Éditeur
: Crystal
Dynamics
Développeur
: Silicon
Knights
Concepteur
: Rick
Goertz, Lyle Hall, Joshua Marks
Musique
: Steve
Henifin
Date
de sortie : 01 novembre 1996
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: A-RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Indéniablement, lorsque paru ce Blood Omen – Legacy of Kain, en novembre
1996, peu de joueurs auraient put imaginer qu’ils allaient avoir là le premier
volet de ce qui fut, au tournant des années 90/2000 et sur deux générations de
consoles, la PS1 et la PS2, une des sagas les plus importantes
de l’histoire des jeux vidéos. Car bon, comment dire… lorsque, trois années
plus tard sortit un certain Soul Reaver
et son héros inoubliable, Raziel, vampire au corps ravagé et charismatique en
diable, nous avions été nombreux a nous passionner pour ce soft et cette saga
devenu, rapidement, culte – même si plutôt oubliée de nos jours. Au point même
de se pencher sur le cas de Blood Omen,
paru auparavant ? Oui, je pense ne pas avoir été le seul à agir de la
sorte… Et de découvrir, surpris, un soft totalement différent dans sa
conception et son style de jeu… En effet, avant d’être un jeu d’aventure en 3D
à la Tomb Raider,
Blood Omen fut, à la base, ce que l’on
appelle un A-RPG, c’est-à-dire, un soft à la Zelda. La chose peut paraitre singulière, au vu de la suite,
cependant, ce choix initial n’empêcha nullement ce soft d’être un bon, que
dis-je, un très bon jeu. Il faut dire que, d’entrée de jeu, celui-ci marqua les
esprits : de par son ambiance spéciale, aux antipodes de ce qui se faisait
alors, Kain n’étant pas un enfant de chœur, de par sa mythologie, a la fois
fascinante et inquiétante et qui, bien entendu, sera développée dans les
différentes suites, mais aussi, son bestiaire, ses décors, sa violence, bref,
pour tout un tas de petites raisons qui, mises bout a bout, en faisaient,
indéniablement, peut-être pas un chef d’œuvre – il ne faut pas exagérer non
plus – mais un superbe jeu et une expérience fascinante pour celles et ceux
qui, à l’époque, ont eu la chance de l’essayer… Bien évidement, Blood Omen n’est pas exempt de défauts,
comme ces fichus temps de chargements et autres ralentissements qui, sur Playstation, auront pourri ma partie
jusqu’au bout, de même, avec le temps qui est passé, plus de deux décennies, il
faut reconnaitre que tout cela a bien vieilli, graphiquement parlant. Mais bon,
quoi qu’il en soit, si vous souhaitez découvrir comment la saga Legacy of Kain à débutée, ce Blood Omen est tout simplement
indispensable : très différent de ses successeurs, certes, mais si vous
souhaitez tout connaitre sur Nosgoth, ses habitants, ses dieux, ses diverses
créatures, vous ne pouvez pas passer a coté de ce soft !
Points
Positifs :
- Si
vous êtes fans de Soul Reaver et,
dans un sens plus large, de la saga de Crystal Dynamics, ce Blood Omen est, tout simplement,
indispensable, ce, malgré ses très nombreuses différences. En effet, c’est ici
que tout à commencer et que l’on découvre les origines de Kain, le passé de Nosgoth,
certains de ses habitants, de ses lieux mythiques, etc.
- Une intrigue qui brille par son originalité et
qui nous captive de bout en bout, ce, en nous faisant voyager dans des endroits
magnifiques et inquiétants à la fois tout en nous faisant rencontrer des
créatures fascinantes et oh combien dangereuses.
- L’ambiance, très sombre et angoissante, est l’une
des grandes forces de ce jeu. Il faut dire que, pour l’époque, Blood Omen
dénotait énormément au sein de la concurrence.
- La musique du jeu renforce le coté oppressant de
l’ambiance.
Points
Négatifs :
-
Des temps de chargements horribles et de nombreux ralentissements viennent,
souvent, gâcher le plaisir du jeu, surtout lorsque l’on approche de la fin. Cela
est plutôt dommage mais je pense que le portage sur la Playstation y est pour quelque chose, malheureusement…
-
Indéniablement, Blood Omen – Legacy of
Kain accuse son age avec ses graphismes corrects pour l’époque mais qui ont
énormément vieillis au fil du temps.
-
Le doublage des cinématiques est une vraie honte, ce qui est incompréhensible
vu que le reste du jeu est plutôt bon.
Ma
note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire