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jeudi 20 février 2020

Les Tudors – Saison 3


Les Tudors – Saison 3

Après la mort d'Anne Boleyn, la vie continue à la Cour. Débarrassé d'Anne et de sa fille Elizabeth qu'il a fait bâtarde, Henry peut enfin s'unir à Jane Seymour, qui il l'espère, lui donnera un fils. Mais plus que jamais tout est incertain. Avec la chute des Boleyn, Cromwell se retrouve maintenant en situation de danger, Jane n'est pas encore enceinte et une rébellion se prépare. Et Mary, grâce à l'intervention de Jane, peut enfin revoir son père et espère un retour à la Cour. Quant à Charles, il est envoyé au combat par Henry pour contrer la rébellion qui gagne du terrain.


Les Tudors – Saison 3
Réalisation : Michael Hirst
Scénario : Michael Hirst
Musique : Trevor Morris
Production : Reveille Eire, Working Title Television, Octagon Entertainment, Peace Arch Entertainment, Showtime Networks
Genre : Historique
Titre en vo : The Tudors – Season 3
Pays d’origine : Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Irlande
Chaîne d’origine : Showtime, CBC
Diffusion d’origine : 05 avril 2009 – 24 mai 2009
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 52 minutes

Casting :
Jonathan Rhys Meyers : Roi Henri VIII
Henry Cavill : Charles Brandon
James Frain : Thomas Cromwell
Annabelle Wallis : Jeanne Seymour
Alan Van Sprang : Sir Francis Bryan
Gerard McSorley : Robert Aske
Joss Stone : Anne de Clève
Max von Sydow : Le cardinal von Waldburg
Sarah Bolger : Princesse Marie
Claire MacCauley : Princesse Elisabeth
Kate O'Toole : Lady Salisbury
Declan Conlon : Ambassadeur Mendoza
Anthony Brophy : Ambassadeur Chapuys
Max Brown : Edward Seymour
Mark Hildreth : Cardinal Pole
Simon Ward : L'évêque Gardiner
Emma Hamilton : Anne Stanhope
Andrew McNair : Thomas Seymour
Colm Wilkinson : Lord Darcy
Joanne King : Jane Boleyn
Tamzin Merchant : Catherine Howard

Mon avis : Je sais que je vais encore me répéter pour la énième fois mais s’il y a une série oh combien jouissive, c’est bel et bien Les Tudors. Ainsi, après une première saison on ne peut plus prometteuse puis une seconde tout bonnement excellente, mon impatience était grande de me lancer dans le visionnage de la suite des aventures amoureuses et politiques de notre sympathique Henri VIII. Alors, le jeu en valait-il la chandelle ? Excellente question… Bon, tout d’abord, celle-ci est plus courte que les autres – huit épisodes au lieu des dix habituels – et ce fait a son importance quant aux déroulements d’une intrigue qui, contrairement aux autres saisons, a tendance à moins s’appesantir sur les faits afin de parer au plus pressé. Je ne sais d’ailleurs pas pour quelle raison cela fut fait ainsi (hum, une grève des scénaristes probablement, non ?) mais, ce qui est sûr, c’est que, du coup, j’ai eu l’impression, après coup, que l’on a un peu perdu de ce qui faisait la qualité de cette série depuis ses débuts. Oh, bien évidemment, ne vous méprenez pas sur mes propos, a aucun moment je ne prétends affirmer que la troisième saison des Tudors soit moins passionnante que les autres, bien au contraire, disons juste que ces deux épisodes manquant auront pesé sur le déroulement d’une histoire qui s’est, de mon point de vue, achever un peu trop rapidement. Pour ce qui est de la période de la vie de notre sacrée Henri VIII toujours aussi incorrigible dans ses ébats amoureux, ici, cela va du mariage de celui avec la douce Jeanne Seymour qui lui laissera un hérité male (finalement) mais qui disparaitra bien trop rapidement suite à des complications post-natales, a sa rencontre avec la jeune et puérile Catherine Howard, qui, comme chacun sait, finira très mal, cela, en passant par le calamiteux quatrième mariage du roi avec la sympathique Anne de Clèves – excellente Joss Stone au demeurant – qui, ne plaisant pas à Henri, finira par devenir une proche de la famille royale. Mais si Henri laisse apparaitre de plus en plus, dans cette saison, une certaine paranoïa pour ne pas dire de la folie, plus particulièrement suite au décès de Jeanne Seymour qu’il aimait sincèrement, et est de plus en plus diminué, si son fidèle compagnon des premiers jours, Charles Brandon, suite aux évènements encourus, voit son image pâlir fortement, mais surtout, son mariage éclater, il est indéniable qu’un homme porte quasiment à lui tout seul tout l’intérêt de cette troisième saison, je veux bien évidement parler de Thomas Cromwell : apparu vers la fin de la première, omniprésent dans la seconde, ici, désormais, on ne voit quasiment que lui et l’on peut dire, sans exagération aucune que ce qui fait l’intérêt de cette avant dernière saison des Tudors repose sur les épaules du Lord du Sceau Privé, joué, pour ne pas dire magnifié par un James Frain tout bonnement exceptionnel dans ce rôle. Au point de jeter une ombre sur les autres protagonistes, y compris Henri VIII, oui, c’est mon ressenti : ainsi, de sa montée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir (débutées dans les saisons précédentes) jusqu’à sa chute finale et son horrible exécution, Thomas Cromwell est le protagoniste le plus intéressant à suivre dans cette troisième saison, et, quelque part, finalement, le plus sympathique. Comme tant d’autres, plus dure (et finalement injuste) fut sa chute (et, accessoirement, bien trop rapide et trop vite expédiée) mais au moins, de par sa présence à l’écran, James Frain/ Thomas Cromwell aura indéniablement rehaussé le niveau d’une saison qui, sans lui, serait apparue bien plus en retrait.


Points Positifs :
- Thomas Cromwell, interprété par le fort talentueux James Frain est, indéniablement, la grande figure de cette troisième saison des Tudors. Il faut dire que celui est omniprésent du début à la fin et que, de son accession au pouvoir a sa chute, on est captiver par la vie d’une figure historique franchement méconnue dans l’Hexagone mais qui aura marqué son époque.
- Pas une ni deux mais trois reines dans cette troisième saison ! Et, ma foi, de la douce Jeanne Seymour à la fantasque et délurée Catherine Howard en passant par la sympathique Anne de Clèves, il y a de quoi faire pour notre sacrée Henri VIII.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est toujours aussi bon et est, indéniablement, pour beaucoup dans la réussite de cette série.
- Comme je l’avais déjà dit dans mes critiques précédentes, l’esthétique de la série est toujours aussi superbe : costumes, décors, ambiance générale, musique, il n’y a vraiment rien à jeter dans Les Tudors.
- Le générique, bien entendu, toujours aussi bon ; d’un autre coté, il ne change guère…

Points Négatifs :
- Comme quoi, deux épisodes en moins et cela change pas mal la donne… Il faut dire que ce manque marque pas mal le déroulé scénaristique de l’ensemble de la saison, particulièrement vers la fin qui est, de mon point de vu, rapidement expédiée.
- Bien entendu, pour les amateurs d’Histoire, Les Tudors souffrent de beaucoup trop d’incohérences et d’inexactitudes pour qu’on ne puisse les passer sous silence… Ainsi, ces protagonistes qui ne vieillissent guère et qui, physiquement parlant, sont à mille lieux des figures historiques qu’ils interprètent.

Ma note : 7,5/10

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