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mercredi 26 février 2020

Formula 1 97


Formula 1 97

Alors que Michael Schumacher et Jacques Villeneuve sont au coude-à-coude pour le titre de Champion du Monde, Bizarre Creations en profite pour sortir Formula 1 97, un an après l'apparition de cette licence. L'univers de la F1 revient donc sur votre console pour des courses endiablées, des retournements de situations incroyables, et des saisons palpitantes.


Formula 1 97
Éditeur : Psygnosis
Développeur : Bizarre Creations
Concepteur : Stu Ellis, Tim Browne
Date de sortie : 26 septembre 1997
Pays d’origine : Grande Bretagne
Genre : Course de F1
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis : Poursuivons du coté des jeux de voitures avec un certain Formula 1 97, un jeu qui, comme vous l’avez sans nul doute compris, est une simulation de Formule 1 – cela me semble être une évidence, mais bon, tout le monde n’est pas censé connaitre tous les sports non plus… Pour la petite histoire, celui-ci fut mon tout premier soft du genre et, accessoirement, le seul qui m’aura suffisamment marqué pour que, deux décennies plus tard, j’ai eu envie de vous en parler – après tout, les volets suivants se contentèrent de reprendre les mêmes ficelles en se contentant de mettre à jour les pilotes, les voitures et d’infimes améliorations graphiques, bref, un peu comme tout bon jeu de sport qui se respecte, l’exemple le plus parlant étant, bien évidement, la saga des FIFA. A l’époque, je reconnais sans le moindre problème que non seulement j’étais un fan de Formule 1 – depuis bien longtemps d’ailleurs – mais que je suivais, avec assiduité, chaque grand prix. Bien entendu, le fait qu’il ne faille pas payer en ces années là pour regarder de la F1 à la télé aidait beaucoup – comme pour le football d’ailleurs, eh oui, il fut un temps où le sport était gratuit, c’était le bon vieux temps – et, par la force des choses, il me fallait un jeu de Formule 1, dont, forcément, l’achat de celui-ci qui, accessoirement, fut une belle acquisition ! Il fait dire que, en dehors du fait que Jacques Villeneuve – alors champion cette année là – brillait par son absence, remplacer qu’il était par un pilote anonyme – saleté d’affaire de droits – tout le reste est parfait ou presque : les autres pilotes étaient au rendez vous, les voitures également, les grands prix correspondaient au calendrier du championnat du monde, graphiquement, pour l’époque, c’était plus que convenable, quant a la jouabilité, disons que celle-ci convenait parfaitement a un non spécialiste des jeux de course comme moi. Bref, un bon jeu de F1 à mes yeux qui m’aura fait passer de très bons moments, surtout que, n’appréciant guère l’infortuné Schumacher à l’époque, je ne me privais jamais de le mettre dehors lors de chaque course et ce, en m’en sortant quasiment à chaque fois… comment cela je n’étais pas très fair-play !? Certes, mais bon, ça me gonflait déjà de le voir remporter grands prix sur grands prix pour que, en plus, il vienne le faire sur console !


Points Positifs :
- Un excellent jeu de Formule 1. Il faut dire que nous retrouvons, ici, tout ce qui faisait la saveur de la F1 de l’époque, c’est-à-dire, les pilotes, les diverses écuries, l’intégralité des grands prix, les commentateurs, etc. Bref, de quoi satisfaire les fans de ce sport.
- Dans l’ensemble, les grands prix étaient assez conformes a leurs homologues réels, ce qui était un plus indéniable et il était amusant de regarder une course de F1 à la télé et de se souvenir de ce que l’on avait fait a tel virage, etc.
- En se remettant dans le contexte de l’époque, graphiquement, Formula 1 97 s’en sort plutôt bien.
- Un soft qui n’est pas destiné aux spécialistes purs et durs de jeux de course automobile. Bref, les bras cassés dans mon genre étaient aux anges !

Points Négatifs :
- Pour une vulgaire affaire de droits d’images, l’absence de Jacques Villeneuve, remplacé ici par le fameux… Pilote numéro 1 !
- Les puristes, bien entendu, regretteront le coté un peu trop arcade de ce soft – oui, Formula 1 97 n’était pas une simulation pure et dure, il faut le reconnaitre…

Ma note : 7,5/10

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