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samedi 22 février 2020

Wild Arms


Wild Arms

Le monde de Filgaia était un monde verdoyant, et ce grâce à la protection des Gardiens. Malheureusement, une mystérieuse invasion de démons fit rage, et les Gardiens périrent un par un. La verdure s’estompa pour ne laisser qu’une large étendue désertique. Mille ans après ces événements, les peuples de Filgaia commencèrent à construire une nouvelle civilisation sur ces terres arides. Cependant les démons attendaient dans l’ombre l’heure de leur victoire sur la planète. Et Filgaia allait devoir se préparer à une nouvelle invasion… C’est à ce moment que trois personnes, portant sur leurs épaules l’avenir de Filgaia, vont embarquer dans un long périple.


Wild Arms
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Media.Vision
Concepteur : Takashi Fukushima
Date de sortie : 20 décembre 1996
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis : A la fin des années 90, en une époque où la Playstation avait totalement changer la face du monde du jeu vidéo, faisant entrer celui-ci dans le monde adulte et que le genre RPG nippon se faisait enfin connaitre sur le vieux continent par le biais du cultissime Final Fantasy 7, les éditeurs nippons, bien trop frileux, furent responsables du non portage chez nous de véritables pépites du genre comme Xenogears, Chrono Cross ou Valkyrie Profile, ce qui, même deux décennies après, apparait comme étant une véritable aberration… A coté de cela, d’autres titres sortirent en Europe, certains, curieusement, pas terribles, cependant, dans le lot, il y eut quelques belles petites surprises comme, justement, ce fameux Wild Arms, un des plus anciens RPG de la Playstation et, accessoirement, un soft pour lequel j’ai toujours eu une certaine sympathie… Avec du recul et même à l’époque, Wild Arms détonnait déjà vis-à-vis de la concurrence : des graphismes d’un autre age et qui ne tenaient pas la comparaison avec ceux de Final Fantasy 7, un scénario bien plus simpliste et une impression que le joueur avait affaire, ici, a un quelconque sous-représentant du genre. Or, bon nombre de ceux et de celles qui ont eu la chance d’y jouer à l’époque ont gardé un autre avis de Wild Arms, un RPG bien plus intéressant et réussi qu’on pourrait le penser de prime abord… Déjà, il y a ce coté western du plus bel effet qui lui donne une ambiance particulière et franchement réussie où les trois protagonistes principaux évoluent dans des décors rappelant les films de Sergio Leone et ou la fantasy et la science-fiction n’est jamais bien loin. Ensuite, il y a la musique qui n’est pas en reste et qui est fortement inspirée de celles des westerns spaghettis. Ajoutons à cela un scénario qui n’est peut-être pas d’une grande complexité mais qui reste néanmoins assez plaisant et des protagonistes qui le sont tout autant et vous comprendrez, aisément, pourquoi, lors de sa sortie, Wild Arms conquis le cœur de tant d’amateurs de RPG dans nos vertes contrées. Bien évidement, la faible concurrence y est aussi pour quelque chose, il ne faut pas en douter, cependant, j’aime à croire que, malgré ses quelques faiblesses, malgré sa simplicité apparente, ce soft, sans être génial, mériterait d’être réévaluer comme il le mérite : après tout, j’en ai garder de très bon souvenirs, bien plus, au demeurant, que dans d’autres RPG qui, eux aussi, eurent droit a un portage européen, ce qui, ma foi, signifie que si Wild Arms n’est pas un Final Fantasy, il n’en mérite pas moins d’être reconnu comme étant un bon jeu, ce qui est déjà pas mal…


Points Positifs :
- Un RPG un peu oublié de nos jours, très sous-estimé lors de sa sortie mais qui s’est avéré être, aux yeux de ceux qui ont eu la chance d’y jouer, être une fort bonne surprise. Certes, scénaristiquement, ce n’est pas la folie des FF, cependant, l’intrigue n’en reste pas moins prenante et aura fait passer de très bons moments a bon nombre de joueurs.
- L’ambiance particulière et originale qui mêle habillement westerns a la fantasy et a la science-fiction, chose peu commune, surtout à l’époque.
- La bande originale qui nous rappelle furieusement les compositions d’Ennio Morricone, je pense que tout est dit.
- Une durée de vie assez correcte et qui reste dans les canons du genre.
- Mine de rien, Wild Arms représente une bonne entrée en matière pour les néophytes qui souhaiteraient découvrir ce qu’est un RPG sans se prendre la tête.

Points Négatifs :
Bon, il faut reconnaitre que, graphiquement, ce n’est pas vraiment top et que, même lors de sa sortie, Wild Arms souffrait énormément de la comparaison avec d’autres RPG – et quand on découvre le genre avec Final Fantasy 7, difficile de se coltiner des graphismes complètement datés…
- Un scénario trop simpliste aux yeux des vieux de la vieille des RPG qui préféreront d’autres softs et qui dédaigneront royalement ce Wild Arms trop enfantin selon eux.

Ma note : 7,5/10

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