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vendredi 7 février 2020

Le Septième Voyage de Sinbad


Le Septième Voyage de Sinbad

Sur la route maritime qui le ramène à Bagdad en compagnie de sa fiancée, la princesse Parisa, Sinbad fait escale sur l'île de Colossa. Il en profite pour tirer Sokurah, un magicien, des griffes d'un énorme cyclope, qui parvient néanmoins à dérober au sorcier sa lampe magique. Pour contraindre Sinbad à retourner sur l'île de Colossa, Sokurah miniaturise la princesse. Seule la coquille d'un œuf de l'oiseau Roc pourra rendre à Parisa sa taille normale. Or l'oiseau en question ne vit que sur l'île maudite. À l'aide d'un équipage composé de marins patibulaires, Sinbad s'embarque pour y retourner, mais l'aventure ne fait que commencer...


Le Septième Voyage de Sinbad
Réalisation : Nathan Juran
Scénario : Ken Kolb
Musique : Bernard Herrmann
Production : Morningside Productions
Genre : Aventures, Fantastique
Titre en vo : The 7th Voyage of Sinbad
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 5 décembre 1958
Durée : 88 mn

Casting :
Kerwin Mathews : Sinbad
Kathryn Grant : la princesse Parisa
Richard Eyer : Baronni, le génie de la lampe
Torin Thatcher : Sokurah, le magicien
Alec Mango : Caliph
Danny Green : Karim
Harold Kasket : Sultan
Alfred Brown : Harufa
Nana DeHerrera : Sadi
Nino Falanga : le marin décharné / un forçat
Luis Guedes : un homme d'équipage
Virgilio Teixeira : Ali

Mon avis : J’ai débuté ce jour en vous parlant de Jason et les Argonautes, pur chef d’œuvre du cinéma fantastique des années 50/60. Bien entendu, si ce film est rentré dans les annales du septième art, c’est pour ses effets spéciaux qui certes, peuvent paraitre désuets de nos jours, mais qui à l’époque, représentaient le summum de l’animation et qui étaient du fait du grand Ray Harryhausen. Du coup, poursuivons sur la même voie avec un autre long métrage où officia le maitre, Le Septième Voyage de Sinbad, autre monument du film de genre et qui enchanta bien des générations d’amateurs de fantastique et de monstres. Pour la petite histoire, Le Septième Voyage de Sinbad fut le tout premier film dont les effets spéciaux étaient réalisés par Ray Harryhausen que j’ai eu le plaisir de voir, j’étais alors bien jeune (sept, huit ans environ) et bien avant Jason et les ArgonautesLe Voyage Fantastique de Sinbad et Le Choc des Titans, du coup, forcément, celui-ci ne peut qu’occuper une place particulière a mes yeux, place que, les multiples visionnages n’ont pas forcément atténués même si, en toute objectivité, avec un regard adulte, certains défauts du film sont plus apparents. Alors bien sur, il y a le coté historique de la chose, indéniable, ce Sinbad étant le premier de la trilogie – suivra Le Voyage Fantastique de Sinbad puis Sinbad et l’Œil du Tigre – ensuite, il y a ces effets spéciaux qui, pour ceux de ma génération et surtout les plus agés, représentaient alors le nec plus ultra en la matière, et puis, pour finir, cette galerie de monstres, ces cyclopes, dragons, squelettes animés de fort belle manière par ce véritable magicien qu’était Ray Harryhausen. Bref, tout un tas d’éléments parfois désuets mais qui, presque soixante ans plus tard, fonctionnent encore. Après, on ne peut pas nier que les défauts existent, que décidément, Kerwin Mathews n’est pas le Sinbad le plus crédible qui soit (le bougre n’a même pas de barbe), que certains personnages sont un peu niais par moments (la princesse particulièrement) mais aussi que, scénaristiquement parlant, l’ensemble est un peu léger… Mais bon, il a parfois certaines œuvres qui ne sont certes pas géniales, qui possèdent des défauts mais qui n’en restent pas moins cultes, et, dans le cas présent, il est clair que Le Septième Voyage de Sinbad en fait parti, surtout pour les amateurs du genre…


Points Positifs :
- Indéniablement, ce sont les effets spéciaux de Ray Harryhausen ainsi que ses nombreuses créatures qui ressortent le plus de ce film : que ce soit les cyclopes, le dragon, le squelette, la femme-serpent, le roc, malgré le coté parfois désuet de ces derniers (ce qui se comprend car tout cela date tout de même de 1958), ils possèdent tous un petit quelque chose qui ne peut que ravir les amateurs du genre.
- Justement, parmi tous ces monstres, j’ai une petite préférence pour les cyclopes : pieds de boucs, une corne sur la tête, la peau rougeâtre, franchement, je les adore depuis la toute première fois que j’ai vu ce film.
- Le combat face au squelette qui annonce celui, plus spectaculaire, de Jason et les Argonautes.
- Pour les plus agés ou les habitués de ce genre de longs métrages, il apparait que Le Septième Voyage de Sinbad est un film d’aventure hautement sympathique, sans prise de tête, et destiné avant toute chose à passer un bon moment.

Points Négatifs :
- Je n’ai jamais accroché à Kerwin Mathews que je ne trouve pas crédible en Sinbad. C’est un truc tout bête mais bon, Sinbad, c’est censé être un arabe, pas un mec complètement glabre qui joue les beaux gosses de service.
- Je sais qu’avec ce film, le coté nostalgique me fait occulter pas mal de défauts, mais bon, je reconnais tout de même que le scénario est plutôt simpliste et qu’il y a pas mal d’incohérences ; ainsi, le fameux magicien, Sokurah, le type, il ne cesse de trahir les héros tout au long du film et ces derniers ne donnent pas vraiment l’impression de s’en méfier outre-mesure.
- La princesse est franchement niaise mais le génie, lui, est une véritable tête à claque.

Ma note : 7,5/10

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