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samedi 15 février 2020

Walking Dead – Point de non Retour


Walking Dead – Point de non Retour

Rick et sa bande ont désormais intégré une communauté d’hommes et de femmes épargnés par la mort, aux portes de Washington. Point de zombies idiots et analphabètes à l’horizon. Juste quelques êtres humains, construisant des maisons ou allant comme n’importe qui à l’école, tentant de vivre normalement, malgré tout. Première mission de Rick : se faire accepter par ses nouveaux amis. Le problème, c’est que Rick est policier de métier et que le port d’arme lui est interdit dans l’enceinte du camp. Les fusils et autres flingues du groupe ont été mis dans une réserve, fermée à clefs. Toujours soupçonneux face aux inconnus, un brin parano aussi, Rick va pénétrer dans le cagibi pour récupérer de quoi se défendre en cas de pépin. C’est vrai que la communauté a l’air bien paisible et que, finalement, c’est plutôt louche. Cependant, si le chef du camp s’en aperçoit, ça risque de faire des étincelles. Peu importe. L’essentiel pour Rick est de mettre les siens à l’abri du danger. Question d’instinct de survie… Il vole donc les armes et fait comme si de rien n’était. Un peu plus tard, il s’aperçoit d’ailleurs que Pete, le père de Ron, est suspect… Frapperait-il sa femme et son enfant ? Rick le pense en tout cas… Il faut donc réagir, et vite !


Walking Dead – Point de non retour
Scénario : Robert Kirkman
Dessins : Charlie Adlard
Encrage : Charlie Adlard
Couleurs : Cliff Rathburn
Couverture : Charlie Adlard
Genre : Fantastique, Etrange, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Walking Dead – Too Far Gone
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 23 novembre 2010
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 16 mars 2011
Nombre de pages : 144

Liste des épisodes
Walking Dead 73-78

Mon avis : Arrivés, dans le tome précédant, dans ce véritable havre de paix qu’est la petite communauté d’Alexandria, Rick et ses compagnons pouvaient enfin trouver un repos bien mérité, sauf que, c’étais sans compter sans le fait que, dans ce monde post-apocalyptique, on se doute bien que la sécurité est toujours relative, mais aussi par le simple fait que, a force d’avoir côtoyer le danger et la mort pendant des mois, a force d’avoir dût commettre le pire afin de survivre, nos héros, désormais, se méfient de tout le monde, y compris de ceux qui leur ont ouvert leurs portes… Mais malgré cette méfiance compréhensible, Rick et les siens font tout de même leur trou au sein de cette communauté, certains plus que d’autres d’ailleurs et une bonne partie de ce treizième tome de Walking Dead est consacré a ces diverses tranches de vie, ce qui, du coup, ralentit un peu l’intrigue au vu des volumes précédents, celui-ci étant davantage porté sur les dialogues que sur l’action a proprement parlé. Certes, Robert Kirkman maitrise toujours aussi bien son sujet et il est intéressant comment tout ce petit monde – nouveaux et anciens personnages – interfère au gré des événements… Des événements qui, on s’en doutait, finissent par basculer, ce qui vient donner un sacré coup de pied dans la tranquillité insouciante d’Alexandria : bien entendu, une fois de plus, la menace ne vient pas des zombis mais des humains, menace extérieure mais aussi intérieure, cette dernière étant la plus marquante de par sa nature. Quoi qu’il en soit, Rick, de plus en plus extrémiste et qui semble avoir légèrement péter les plombs depuis quelque tomes, malgré ses coups d’éclats, finit par la force des choses obtenir gain de cause : nul autre que lui n’est plus capable de contrer les menaces qui pèsent sur Alexandria… et on se doute que, pour la suite, le calme est définitivement passé…


Points Positifs :
- Psychologiquement, ce tome, plus calme que ses prédécesseurs, est plutôt réussi et il est intéressant de voir nos héros s’adapter petit a petit au sein de cette communauté, mais aussi, surtout, voir comment, de par leur expérience de la survie, ils apparaissent comme devant prendre les choses en main, aux yeux des habitants – ces derniers étant beaucoup trop ramollis par leur existence au sein de ce petit havre de paix qu’est Alexandria.
- Plus que la menace extérieure, logique et auquel on s’attendait, c’est celle de l’intérieur qui marque le plus les esprits, surtout au vu de ses conséquences vis-à-vis de la position de Rick au sein de la communauté.
- La relation entre Rick et Douglas et leurs multiples face a face, souvent tendus mais toujours captivants, ne serais-ce que pour les dialogues…
- Coté dessins, Charlie Adlard reste égal a lui-même, c’est-à-dire, très bon.

Points Négatifs :
- Même si dans l’ensemble, ce treizième tome reste plutôt bon, force est de constater qu’il est par moments un peu trop calme au vu de ses prédécesseurs et qu’il y a même quelques longueurs par moments, Kirkman s’attardant un peu trop sur certains dialogues tandis qu’il ne se passe pas grand-chose de véritablement marquant.
- Paradoxalement, je trouve que les événements se bousculent beaucoup trop rapidement dans le dernier épisode de ce volume et que la prise de pouvoir de Rick intervient un peu trop facilement.

Ma note : 7,5/10

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