Dino
Crisis
2009
sur l'île Ibis. Le docteur Edward Kirk, jeune scientifique reconnu, travaillait
sur un projet basé sur une technique d'énergie pure appelée la Tri-Énergie.
Cependant, le gouvernement, jugeant le projet non productif et finalement trop
insignifiant, décida de cesser de le financer. Peu après, une dramatique
explosion eu lieu au centre de recherche du docteur Kirk, qui périt en même
temps que le reste de l'équipe scientifique. Mais trois années plus tard, Tom,
un agent, fut envoyé en espion sur l'île d'Ibis et contacta ses employeurs pour
leur communiquer des informations inattendues : le docteur Kirk aurait survécu
et continuerait ses recherches sur la Tri-Énergie dans un centre militaire de
la République de Borginie. Un corps expéditionnaire spécial, composé de quatre
soldats d'élite surentraînés, est alors envoyé sur l'île d'Ibis en pleine nuit,
avec pour mission d'infiltrer le centre militaire, d'intercepter le docteur
Kirk et de le ramener dans son pays d'origine. Ces derniers se rendent alors
compte que le centre et ses alentours sont infestés de créatures préhistoriques
hostiles et agressives ayant détruit toute l'équipe scientifique. Mais entre le
devoir de compléter la mission des uns, et l'envie de survivre des autres, des
tensions se créent.
Dino Crisis
Éditeur
: Capcom
Développeur
: Capcom
Production Studio 4
Concepteur
: Shinji
Mikami
Date
de sortie : 01 juillet 1999
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Survival
Horror
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : On ne va pas se mentir, lorsque l’on
tient un filon, quel qu’il soit, on l’use jusqu’au bout, d’ailleurs, ce n’est
pas uniquement le cas avec les jeux vidéos et un tel constat est valable un peu
partout, que ce soit au cinéma, en littérature, en bande dessinée, etc. Mais
bon, puisque nous traitons de la critique d’un jeu vidéo, restons donc dans le
genre et reconnaissons que, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire,
le premier volet de Dino Crisis, nous
avons, sans aucun doute possible, un des plus beaux exemples de ce que je vous
ai annoncé en préambule de cette critique… En effet, si l’on met de coté les
dinosaures, a l’époque, plutôt à la mode dans la culture populaire – le premier
Jurassic Park était sortit quelques
années auparavant – dès les premières minutes du jeu, comment ne pas penser à… Resident Evil !? Même ambiance, même système de jeu, même décors en 2D
tandis que les protagonistes sont en 3D, même jouabilité pour la moins bancale…
Bref, ici, les zombis ont été remplacés par des dinosaures sinon, c’est grosso
modo la même chose ! Un peu réducteur mon jugement vis-à-vis de Dino Crisis, un soft qui, pourtant,
connu un succès certain lors de sa sortie ? Peut-être, mais bon, dans le
cas présent, comment ne pas reconnaitre que Capcom
ne s’est absolument pas fouler et aura fait le service minimum pour nous pondre
un jeu terriblement efficace, surfant sur les vagues Resident Evil et Jurassic
Park !? Pour certains, peut-importe, l’important est le plaisir avant
toute chose, à mes yeux, j’ai une nette préférence pour ceux qui se creusent un
peu la tête pour nous proposer quelque chose de nouveau, mais bon, c’est un
long débat qui n’a probablement pas sa place ici…
Points
Positifs :
- Cela
peut paraitre singulier mais les jeux avec des dinosaures, il n’en n’existe pas
des masses, du coup, les amoureux de terribles lézards seront ravis de pouvoir
retrouver ces derniers dans ce Dino
Crisis qui, malgré ses imperfections, reste un soft pour le moins
convenable.
-
Fans de Resident Evil et de Jurassic Park ? Alors, Dino Crisis est fait pour vous, bien
entendu !
-
Graphiquement, sans être éblouissant, Dino
Crisis s’en sort plus ou moins bien pour l’époque.
-
Une durée de vie acceptable et qui reste dans les standards de ce genre de
jeux.
Points
Négatifs :
-
Il est évidant que Capcom ne s’est
absolument pas fouler avec Dino Crisis
et s’est contenter de récupéré tout ce qui avait fait le succès de sa saga
phare, Resident Evil, sauf que, ici,
les zombis ont laissé la place a des dinosaures. Rien de grave en soit, certes,
mais bon, pour l’originalité, on repassera…
-
La jouabilité de Resident Evil n’aura
jamais brillée par son excellence, bien au contraire, du coup, ici, on retrouve
les mêmes soucis qui nous étaient familiers depuis longtemps.
-
Scénaristiquement, il faut reconnaitre que tout cela ne vole pas bien haut,
mais bon, le principal n’est peut-être pas là ?
Ma
note : 6,5/10
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