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dimanche 23 février 2020

Dino Crisis


Dino Crisis

2009 sur l'île Ibis. Le docteur Edward Kirk, jeune scientifique reconnu, travaillait sur un projet basé sur une technique d'énergie pure appelée la Tri-Énergie. Cependant, le gouvernement, jugeant le projet non productif et finalement trop insignifiant, décida de cesser de le financer. Peu après, une dramatique explosion eu lieu au centre de recherche du docteur Kirk, qui périt en même temps que le reste de l'équipe scientifique. Mais trois années plus tard, Tom, un agent, fut envoyé en espion sur l'île d'Ibis et contacta ses employeurs pour leur communiquer des informations inattendues : le docteur Kirk aurait survécu et continuerait ses recherches sur la Tri-Énergie dans un centre militaire de la République de Borginie. Un corps expéditionnaire spécial, composé de quatre soldats d'élite surentraînés, est alors envoyé sur l'île d'Ibis en pleine nuit, avec pour mission d'infiltrer le centre militaire, d'intercepter le docteur Kirk et de le ramener dans son pays d'origine. Ces derniers se rendent alors compte que le centre et ses alentours sont infestés de créatures préhistoriques hostiles et agressives ayant détruit toute l'équipe scientifique. Mais entre le devoir de compléter la mission des uns, et l'envie de survivre des autres, des tensions se créent.


Dino Crisis
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom Production Studio 4
Concepteur : Shinji Mikami
Date de sortie : 01 juillet 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : Survival Horror
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : On ne va pas se mentir, lorsque l’on tient un filon, quel qu’il soit, on l’use jusqu’au bout, d’ailleurs, ce n’est pas uniquement le cas avec les jeux vidéos et un tel constat est valable un peu partout, que ce soit au cinéma, en littérature, en bande dessinée, etc. Mais bon, puisque nous traitons de la critique d’un jeu vidéo, restons donc dans le genre et reconnaissons que, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, le premier volet de Dino Crisis, nous avons, sans aucun doute possible, un des plus beaux exemples de ce que je vous ai annoncé en préambule de cette critique… En effet, si l’on met de coté les dinosaures, a l’époque, plutôt à la mode dans la culture populaire – le premier Jurassic Park était sortit quelques années auparavant – dès les premières minutes du jeu, comment ne pas penser à… Resident Evil !? Même ambiance, même système de jeu, même décors en 2D tandis que les protagonistes sont en 3D, même jouabilité pour la moins bancale… Bref, ici, les zombis ont été remplacés par des dinosaures sinon, c’est grosso modo la même chose ! Un peu réducteur mon jugement vis-à-vis de Dino Crisis, un soft qui, pourtant, connu un succès certain lors de sa sortie ? Peut-être, mais bon, dans le cas présent, comment ne pas reconnaitre que Capcom ne s’est absolument pas fouler et aura fait le service minimum pour nous pondre un jeu terriblement efficace, surfant sur les vagues Resident Evil et Jurassic Park !? Pour certains, peut-importe, l’important est le plaisir avant toute chose, à mes yeux, j’ai une nette préférence pour ceux qui se creusent un peu la tête pour nous proposer quelque chose de nouveau, mais bon, c’est un long débat qui n’a probablement pas sa place ici…


Points Positifs :
- Cela peut paraitre singulier mais les jeux avec des dinosaures, il n’en n’existe pas des masses, du coup, les amoureux de terribles lézards seront ravis de pouvoir retrouver ces derniers dans ce Dino Crisis qui, malgré ses imperfections, reste un soft pour le moins convenable.
- Fans de Resident Evil et de Jurassic Park ? Alors, Dino Crisis est fait pour vous, bien entendu !
- Graphiquement, sans être éblouissant, Dino Crisis s’en sort plus ou moins bien pour l’époque.
- Une durée de vie acceptable et qui reste dans les standards de ce genre de jeux.

Points Négatifs :
- Il est évidant que Capcom ne s’est absolument pas fouler avec Dino Crisis et s’est contenter de récupéré tout ce qui avait fait le succès de sa saga phare, Resident Evil, sauf que, ici, les zombis ont laissé la place a des dinosaures. Rien de grave en soit, certes, mais bon, pour l’originalité, on repassera…
- La jouabilité de Resident Evil n’aura jamais brillée par son excellence, bien au contraire, du coup, ici, on retrouve les mêmes soucis qui nous étaient familiers depuis longtemps.
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que tout cela ne vole pas bien haut, mais bon, le principal n’est peut-être pas là ?

Ma note : 6,5/10

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