Dragon
Ball – Tome 18
Krillin
et Son Gohan assistent impuissants à la scène qui se déroule devant leurs yeux
: Freezer et ses sbires tuent un par un les Nameks d’un petit village jusqu’à
ce que le doyen se décide à révéler l’emplacement de la Dragon Ball qu’il
protège. Mais lorsque Freezer n’hésite pas à tuer l’un des deux enfants
présents et que Dodoria s’apprête à tuer le dernier, Gohan et ne tient plus et
étale le guerrier par surprise, avant d’être rejoint par Krillin qui lui assène
un second coup. Puis, tous deux emportent l’enfant Namek avant de s’enfuir,
sachant très bien qu’ils n’auront aucune chance de survivre sinon. Dodoria les
rattrape rapidement, mais Krillin arrive à l’éblouir avec la technique du
Taiyoken, et les trois fuyards en profitent pour se cacher. Peu enclin à perdre
plus de temps, Dodoria décide alors d’atomiser tous le secteur. Heureusement, Krillin
et Gohan réagissent à temps et profitent du chaos pour s’envoler et se placer
au-dessus de leur ennemi. Ne voyant plus que poussière à ses pieds, Dodoria
pense avoir éliminé les fuyards et repart donc en direction de Freezer.
Soudain, il est attaqué par Végéta, qui attendait justement qu’un des membres
du groupe s’éloigne afin de pouvoir le combattre en un contre un. Dodoria croit
qu’il va facilement pouvoir se défaire du Saiyan, mais la nouvelle puissance de
ce dernier va complètement changer la donne...
Dragon Ball – Tome 18
Scénariste
: Akira
Toriyama
Dessinateur : Akira
Toriyama
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Aventure, Action
Titre
en vo : Doragon Bōru vol. 18
Parution
en vo : 10 juillet 1989
Parution
en vf : 22 février 2012
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 228
Mon
avis : Comme je le laissais sous entendre
dans ma critique du dix-septième
tome de ce qui est, sans aucun doute possible, un des mangas les plus
importants des quatre dernières décennies, je veux, bien entendu, parler de Dragon
Ball, depuis les débuts
de l’arc des Saiyans, la saga atteint, sans aucun doute, son summum
narratif et si, en quelque sorte, nous sommes désormais passé à l’arc narratif
suivant, celui de Freezer – en quelque sorte, finalement, celui des Saiyans n’était
qu’un avant gout de ce dernier – force est de constater que, qualitativement
parlant, nous flirtons allègrement avec l’excellence ! Il faut dire que, scénaristiquement,
c’est du tout bon et que c’est avec un plaisir certain que l’on retrouve Gohan,
Krillin et Bulma sur Namek – la planète d’où sont originaires Piccolo et le
Tout Puissant – toujours en quête des Boules de Cristal locales mais qui vont
avoir affaire a des difficultés pour le moins inattendues puisque, non
seulement Vegeta s’est également rendu sur place mais aussi, un certain
Freezer, le maitre de ce dernier, accompagner de ses troupes et dont les
pouvoirs semblent être nettement plus importants que celui du Saiyan – qui,
pourtant, n’était pas n’importe qui… Tout ce petit monde joue, ici, a une
espèce de jeu du chat et de la sourie et, curieusement, c’est Vegeta qui a
droit aux honneurs, principalement, du scénario puisque l’on suit le Prince des
Saiyans pendant une bonne partie de cet ouvrage : toujours aussi
charismatique, celui-ci est toujours aussi cruel mais, surtout, plus puissant
que jamais et son affrontement contre Dodoria et Zabon mérite largement le
détour ! Mais ce dix-huitième tome n’est pas consacré qu’a Vegeta, loin de
là, puisque, une fois de plus, nous en apprenons davantage au sujet des Nameks,
une race décidément bien singulière et tandis que Goku brille par sa
quasi-absence et que les anciens compagnons de celui-ci, dans l’autre monde,
débutent leur entrainement, on arrive tranquillement à la fin de cet album qui,
ma foi, est tout bonnement excellent et laisse présager du meilleur pour la
suite, une suite que l’on espère être, tout aussi bonne, bien entendu !
Points
Positifs :
-
Nous sommes actuellement dans les meilleurs arcs du manga et cela se voit !
Ainsi, cet arc de Freezer se poursuit tranquillement et entre affrontements
spectaculaires, nouvelles révélations sur les Nameks et un scénario toujours
aussi captivant, force est de constater que c’est du tout bon !
-
Vegeta prend de plus en plus d’importance et il est, par ailleurs, le protagoniste
majeur de cet album même si, pour le moment, il est encore du coté obscur…
-
Pour ce qui est des dessins, Akira Toriyama est un mangaka au style
reconnaissable entre mille et même si celui-ci n’est peut-être pas l’artiste le
plus talentueux au monde ses planches n’en restent pas moins fort plaisantes et
nous démontrent fort bien qu’un style original peut parfaitement faire
l’affaire. Qui plus est, celui-ci s’améliore de plus en plus au fil des tomes
et il faut reconnaitre que certaines planches sont un véritable régal !
-
Naturellement, ceux qui, comme moi, ont connu Dragon Ball par
le biais de son adaptation animé dans les années 80 seront conquis par les
aventures de Goku et compagnie.
Points Négatifs :
-
On peut tout de même trouver pour le moins singulier que les pouvoirs de Vegeta
augmentent autant en aussi peu de temps et d’une manière aussi radicale.
-
Krillin et compagnie sont de beaux draps et Goku prend son temps pour venir les
sauver. Hum, cela me rappelle quelque chose !?
Ma note : 8/10
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