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vendredi 17 janvier 2020

Final Fantasy 8


Final Fantasy 8

L'histoire s'ouvre sur un duel entre Squall Leonhart et son rival Seifer Almasy, lors d'une séance d'entraînement à l'extérieur d'une académie militaire appelée Garden. Durant le combat, les deux étudiants se blessent le visage l'un de l’autre et rentrent au Garden pour se faire soigner. Squall doit alors passer la première épreuve pour devenir SeeD : vaincre Ifrit, une Guardian Force habitant dans la Mine de soufre à proximité de l'université. Pendant ce temps-là, Galbadia, présidé par Winzer Deling, envahit Dollet, forçant la ville à engager le SeeD de la Balamb Garden University — les forces d'élite du Garden — comme aide. Le SeeD utilise cette mission comme examen pour leurs étudiants éligibles et, avec l'aide de son instructeur Quistis Trepe, Squall passe sa seconde épreuve. Alors que le SeeD se prépare pour l'assaut, Squall est assigné à une équipe d'attaque avec Zell Dincht et Seifer. À Dollet, Seifer abandonne l'équipe à mi-chemin, obligeant Selphie Tilmitt, une étudiante du Garden de Trabia aspirant à devenir une Seed, à rejoindre Squall et Zell pour la fin de la mission et découvre l’objectif de Galbadia : réactiver une tour parabole. Le SeeD arrête l'avancée de Galbadia ; Squall, Zell et Selphie accèdent au statut de SeeD, et Seifer est recalé pour avoir agi seul. Peu après être monté en grade, Squall rencontre une jeune femme nommée Linoa Heartilly, dont l'attitude et l'approche envers la vie sont apparemment à l'opposé des siennes. Le SeeD lui confie alors sa première mission : aider cette jeune femme dans sa résistance contre Galbadia, avec l'aide de Zell et de Selphie, en détournant le train du président Deling. Squall y apprend alors qu'une sorcière nommée Edea est le cerveau derrière les attaques de Galbadia…


Final Fantasy 8
Éditeur : Square
Développeur : Square
Concepteur : Yoshinori Kitase, Hironobu Sakaguchi, Tetsuya Nomura, Kazushige Nojima, Yusuke Naora
Musique : Nobuo Uematsu, Faye Wong
Date de sortie : 11 février 1999
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : Presque vingt ans après sa sortie, je n’ai toujours pas changé d’avis vis-à-vis de Final Fantasy 8, c’est-à-dire que celui-ci fut ma première grosse déception au sein de la saga de Square ; d’autres, par la suite, eurent lieux au point même que j’abandonnais les frais assez rapidement, c’est pour dire… Pourtant, je l’avais tant attendu ce jeu à l’époque, j’en avais tant espérer, m’en étais fait tant de films… sans nul doute, un peu trop d’ailleurs, cependant, comment pouvait-il en être autrement ? Il faut dire qu’après la claque magistrale que fut le septième volet – je n’ai découvert le sixième que par la suite, après son portage sur Playstation – après la découverte de toute une saga, de tout un genre, ces fameux RPG nippons, comment pouvais-je penser, ne serais-ce qu’une minute, que FF8 allait me décevoir ? Comment pouvais-je donc imaginer que celui-ci ne serait pas à la hauteur de mes attentes ? Cela me semblait pour le moins impossible, et pourtant… Oui, pourtant, malgré l’abandon, pour la toute première fois dans la saga, du SD – Super Deformed – pour la représentation des personnages, malgré les promesses d’une belle histoire d’amour entre les deux protagonistes principaux – Squall et Linoa – promesse qui fut tenue, elle, malgré des graphismes qui avaient été améliorés en comparaison de ceux du volet précédant, il manque indéniablement quelque chose à Final Fantasy 8 pour pouvoir être considérer comme étant un grand FF… Est-ce le reste des personnages qui composent le groupe de héros, terriblement effacés et sans grande importance tellement ils sont écrasés par Squall et Linoa ? Est-ce pauvre et pathétique Seifer, opposant principal de nos héros avec la sorcière Edea et qui ne tient pas la route, surtout lorsqu’on le compare a Sephiroth de FF7 ? Est-ce système de combat et de développement des caractéristiques des personnages, inutilement compliqué ? Est-ce ce scénario, bon, je ne le nie pas, mais tellement loin des chefs d’œuvres absolus que furent ceux de FF6 et de FF7 ? Est-ce peut-être que dans ce huitième épisode, à force de modernité, on ne comprenait plus vraiment où était la fantasy dans tout cela ? Oui, pour toutes ces raisons finalement, Final Fantasy 8 m’aura déçu, m’aura désappointé, même si j’ai mis un point d’honneur à aller au bout, même si j’ai été effectivement été touché par l’histoire d’amour entre les deux héros – mais sans plus – et même si certaines scènes, certains passages, certains personnages m’auront plu… Une déception, donc, mais, quelque part, cette dernière était annoncée vu que l’on ne peut pas non plus passer comme si de rien n’était après deux chefs d’œuvres absolus ; a un moment donné, il fallait redescendre sur Terre…


Points Positifs :
- S’il y a une chose que l’on ne peut pas critiquer dans Final Fantasy 8, c’est Squall et Linoa, les deux héros de l’histoire. Formidablement bien travaillés – surtout le premier, renfermé et bourré de complexes, ce qui avait de quoi me plaire – on suit avec plaisir leur destin tout au court du jeu et, oui, leur histoire d’amour est plutôt sympathique.
- Graphiquement, les petits gars de chez Square ont encore fait du fort beau travail sur ce huitième épisode de Final Fantasy et, pour l’époque, nous avons là un des plus beaux jeux de la Playstation ! Et puis, les cinématiques de ce jeu sont tout simplement magnifiques !
- L’intrigue en elle-même de ce huitième volet n’est pas mauvaise, disons que ce n’est pas évidant de passer après FF6 et FF7, les deux meilleurs de la saga.
- L’abandon de la représentation des personnages en SD aura ravi pas mal de joueurs, même si les vieux fans de la saga, eux, auront put tiquer…
- Finit la traduction honteuse auquel nous avions eu droit dans le septième volet. Ici, celle-ci est de qualité et, ma foi, c’est une très bonne chose !
- On ne peut pas critiquer la bande originale de Nobuo Uematsu.

Points Négatifs :
- Rien à dire au sujet de Squall et Linoa, c’est un fait, le problème, c’est que le reste du groupe – les quatre autres – sont a des années lumières des deux héros pour ce qui est du charisme, d’ailleurs, je ne veux pas être méchant mais en dehors de jouer les utilités, à quoi servent-ils ? Reste Laguna, mais bon, celui-ci, il est un peu à part et est plus drôle qu’autre chose…
- Même problème pour ce qui est des méchants : Edea, la sorcière, n’apparait pas énormément, quand à Seifer, l’opposant principal, allons donc, c’est une blague ce type si on doit le comparer à Sephiroth…
- Un système de développement des caractéristiques des personnages inutilement compliqué.
- Si FF6 et, surtout, FF7 flirtaient allègrement avec la modernité, l’équilibre était néanmoins maintenue et il restait un soupçon de fantasy, or, dans ce huitième volet, ce n’est plus le cas et, sincèrement, trop de modernité tue la modernité…
- Les fans les plus intégristes de la saga auront regretté l’abandon de la SD pour les personnages – eh oui, il y a toujours moyen de raller pour quelque chose !

Ma note : 7,5/10

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