Homogenic Björk 1
- Hunter (Björk) 04:15 2
- Jóga (Björk, Sjón) 05:05 3
- Unravel (Björk, Guy Sigworth) 03:21 4
- Bachelorette (Björk, Sjón) 05:12 5
- All neon like (Björk) 05:53 6
- 5 years (Björk) 04:29 7
- Immature (Björk) 03:06 8
- Alarm call (Björk) 04:19 9
- Pluto (Björk, Mark Bell) 03:19 10
- All is full of love (Björk) 04:33
Homogenic Musicien
: Björk Parution
: 18 septembre 1997 Enregistré : Août
1996 – Août 1997 Durée : 43:35 Genre
: Electronica,
Trip Hop, Art Pop, Ethereal Wave Producteur : Björk,
Mark Bell, Guy Sigsworth, Howie B Label
:One
Little Indian Musiciens : Björk : chant,
claviers Mark
Bell : claviers Guy
Sigsworth : clavecin, orgue, claviers Alasdair
Alloy : glass harmonica Steve
Henderson : timbales Yasuhiro
Kobayashi : accordéon Trevor
Morais : batterie, batterie électronique Frank
Ricotti : caisse claire Helen
Tunstall : harpe Mike
Brittain : basse Paul
Gardhaim : basse Chris
Laurence : basse Paul
Pritchard : basse Jeffrey
Bryant : trompette Mike
Thompson : trompette Roger
Chase : alto Hrund
Hardardottir : alto Bill
Hawkes : alto Peter
Lale : alto George
Robertson : alto Moeidur
Anna Sigurdardottir : alto Roger
Garland : violon Wilfred
Gibson : violon Perry
Mason : violon Jim
McLeod : violon Perry
Montague-Mason : violon Peter
Oxer : violon Maciej
Rakowski : violon Una
Sveinbjarnardottir : violon Sif
Tulinius : violon Gavyn
Wright : violon Vaughan
Armon : violon Sigurbjorn
Bernhardsson : violon Mark
Berrow : violon Ben
Cruft : violon Sigrun
Edvaldsdottir : violon Sigurdur
Bjarki Gunnarsson : violoncelle Paul
Kegg : violoncelle Helen
Liebmann : violoncelle Martin
Loveday : violoncelle Jon
R. Ornolfsson : violoncelle John
Tunnell : violoncelle Isobel
Griffiths : chef d’orchestre
Mon
avis : De l’Islande, cette ile lointaine mais
n’en faisant pas moins partie de l’Europe, que sait-on en général ? Et bien,
tout d’abord, certains vous parlerons de ces paysages désolés, de ces volcans,
d’autres, des vikings, bien entendu, quelques uns, amateurs de football
pourront vous parler des exploits de la sélection nationale ces dernières
années… mais au final, ce qui est sur, c’est qu’en fait, l’Islande est un pays
mal connu, ce qui est dommage d’ailleurs, ne serais ce que pour ses somptueux
paysages. Mais il existe une autre raison de connaître cette ile, et pas des
moindres ; cette part de notoriété, l’Islande la doit a une curieuse petite
chanteuse qui, depuis une vingtaine d’années, a su se faire connaître bien
au-delà de ses frontières et qui accessoirement, a permis a bon nombre de ses
fans de savoir situer cette ile sur un planisphère. Cette chanteuse, vous
l’avez deviné, c’est Björk. Je ne vais pas revenir sur la fructueuse carrière
de l’islandaise, excentrique pour certains, « exotique » pour
d’autres, mais au talent certain, que ce soit a ses débuts ou encore
maintenant. Ce qui est certain, c’est qu’avec cet Homogenic, son
troisième album en solo, paru en 1997 (hum, comme le temps passe vite, j’ai
encore l’impression que c’était hier), Björk a probablement livrer son opus le
plus abouti, pour beaucoup, et j’en fais parti, son meilleur, mais quoi qu’il
en soit, le plus expérimental et celui qui, fort d’un incroyable succès a
l’époque, finie par asseoir une bonne fois pour toute la musicienne islandaise
au firmament des auteurs compositeurs des années 90. Car Homogenic est
un cas a part presque dans la production musicale de l’époque, mais aussi de
celle qui suivit : en quelques sorte, il est tout bonnement parfait, de bout en
bout. J’ai depuis fort longtemps l’habitude de dire, et je pense ne pas me
tromper, que la principale différence entre les albums des années 60/70 et ceux
qui suivirent, en particulier 90/2000, c’est que dans les premiers cas, l’on
avait droit, sur un disque de, disons, 12 chansons par exemple, 9 bonnes ou
excellentes, 2 moyennes et, parfois, une mauvaise. Or, depuis quelques années,
c’est un peu le contraire, si l’on met les mauvaises de coté, l’on a plutôt un
hit incontestable, voir dans le meilleur des cas, deux, tandis que le reste et
bien trop souvent plus que passable. A cela s’ajoutant le fait, celui là
objectif est parfaitement vérifiable, qu’autrefois, les groupes, chanteurs etc.
sortaient un ou deux disques par an alors que de nos jours, bien souvent, il
faut attendre quelques années entre deux opus. Bon, bien évidement, l’on me
rétorquera que je fais indéniablement parti de ces fameux indécrottables qui ne
cessent de se lamenter en chantant l’air que « c’était mieux avant » et
que forcement, bloqué que je suis dans les sixties, je ne suis pas objectif.
Or, je pense être ouvert et je sais apprécier des groupes modernes, ainsi que
reconnaître la valeur quand je la rencontre, ce qui est bien évidement le cas
de cet Homogenic, mais ce n’est pas le seul. Mais bon, comme tout
cela est après tout une affaire de gouts personnels, il n’est peut être pas
nécessaire de se lancer dans un débat sans fin mais plutôt de revenir a nos
moutons. Quoi qu’il en soit, Homogenic est un sacré bon
disque, que dis-je, un excellent album, inoubliable et tout bonnement parfait.
Avec celui-ci, il est évidant que Björk atteint là des sommets jusque là
insoupçonnés, alors qu’elle avait déjà mis la barre plutôt haut auparavant, et
qu’elle n’atteindra plus par la suite, même si le niveau, rassurez vous,
restera plutôt bon. Mais cela est compréhensible dans la mesure où l’on peut
dire sans exagération aucune qu’Homogenic est le chef d’œuvre de
Björk, faisant parti de ses fameux albums où il n’y a décidément rien à jeter :
que cela soit la pochette, où la diva apparaît transformé en une espèce de
froide geisha sous la houlette styliste d’Alexander McQueen, au contenu, où,
de Hunter à All is full of love, l’on plonge dans
un univers où se croisent accordéons, cordes, clavecins et harpes, le tout
matinée de musique électronique du plus bel effet, avec, bien évidement,
dominant le tout, la voix inimitable et reconnaissable entre mille de Björk,
qui se mêle à merveille à l’ensemble. Avec Homogenic, la diva
islandaise souhaitait en quelque sorte créer ce que pourrait être la musique de
son pays, et c’est donc a un formidable voyage onirique et merveilleux, qu’elle
nous entraine, dans les paysages désolés d’une Islande sublime, où se mêle
tradition et modernisme, l’exemple parfait étant, à mes yeux, le
formidable Jóga. Je dois avouer que je ne suis pas spécialement fan
des chanteuses, tous genres confondus. Pour quelle raison, je n’en sais fichtre
rien à vrai dire, probablement une affaire de gouts. Mais malgré tout,
j’éprouve une affection particulière pour certaines d’entre elles comme Deborah
Harry, Nico et, bien évidement, Björk. Et avec Homogenic, c’est
toujours, même au bout de vingt ans, le même plaisir que je ressens lors de
chaque écoute, un peu comme si c’était la première fois. Probablement est ce la
marque des très grands albums, tout simplement.
Points
Positifs : - Le
meilleur album de Björk, tout simplement – du moins, c’est mon avis. Il faut
dire qu’après des débuts fort prometteurs, la chanteuse islandaise livre ici ce
qu’il faut bien appeler un magnifique chef d’œuvre, un opus incontournable qui
n’a pas pris une ride vingt ans après sa sortie. -
Une cohérence musicale de bout en bout, une Björk au sommet de son art et qui
nous livre un album quasiment sans la moindre faute pour ce qui est de son
contenu, les bonnes chansons alternant avec de véritables petites merveilles. - Hunter, Bachelorette, Jóga,
pour ne citer que quelques exemples parmi les plus évidents de titres majeurs
qui composent cet album, mais le reste n’est pas à jeter, loin de là ! -
Un véritable mélange de feu et de glace que cet Homogenic, par moments,
on se croirait en Islande… -
La pochette, culte bien entendu. Points
Négatifs : - Peut-être
un ou deux tires un poil inférieurs vers la fin de l’album, et encore, c’est
histoire de pinailler. -
Bien évidement, Björk est une artiste que l’on adore ou pas, du coup, si ce
n’est pas votre tasse de thé, il est clair que ce n’est pas Homogenic qui
vous fera changer d’avis… Ma
note :9/10
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