Pages

dimanche 29 mars 2020

Onimusha – Warlords


Onimusha – Warlords

Lors de la bataille entre les forces de Yoshitatsu du clan Saito et celles du clan Oda, le seigneur de guerre Nobunaga Oda se gausse de sa victoire imminente lorsqu'une flèche perdue lui transperce la gorge. Quelques jours plus tard, Samanosuke, un samouraï solitaire, assiste impuissant à l'enlèvement de la princesse Yuki du clan Saito. Avec l'aide de Kaede, une kunoichi (une femme ninja), il entreprend de retrouver la princesse. Il apprend alors que le redoutable Nobunaga aurait été ressuscité contre le vœu d'allégeance aux démons... 


Onimusha – Warlords
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom Production Studio 2
Concepteur : Jun Takeuchi, Keiji Inafune
Date de sortie : 25 janvier 2001
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-aventure, Hack 'n' Slash
Mode de jeu : Un joueur
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2

Mon avis : Ce fut l’un des premiers grands succès de la PS2, un soft un peu sortit de nulle part, sur lequel on pouvait émettre quelques doutes au départ et qui s’était avéré être une fort belle surprise, même si la suite, elle, fatalement, ne fut pas à la hauteur de ce premier volet, franchement bon. Il faut dire que lorsque nous avions entendu parler, pour la toute première fois, de Onimusha, certains émirent quelques doutes a s’en encontre : créer par Capcom, les ressemblances avec Resident Evil, saga phare de la firme nippone, étaient flagrantes, principalement en raison de son système de jeu, le personnage principal, Samanosuke, et les autres, évoluant dans de superbes décors en 2D. Pourtant, malgré ce choix graphique que certains regrettèrent, force est de constater que, au vu du résultat final, Capcom a eu raison de préférer nous proposer une 2D parfaitement maitrisée plutôt que de la 3D qui aurait été moins plaisante pour les yeux. De plus, ici, la possibilité d’interpréter un samouraï, dans un Japon féodal fantastique, est un pur régal : Samanosuke est plutôt charismatique, assez simple a prendre en main – enfin, pour ceux de ma génération qui ne tiqueront pas devant cette maniabilité d’un autre âge – quand aux adversaires de notre héros, principalement des monstres et des démons du folklore nippon, il est clair que ceux-ci sont pour beaucoup pour la réussite de ce soft lors de sa sortie. Ajoutons à cela un système de collectes d’âmes qui fera bien des émules par la suite – God of War, par exemple – et une aventure plutôt réussie et vous comprendrez pourquoi, au tout début des années 2000, Onimusha connu un succès oh combien mérité. Dommage tout de même que, après une suite acceptable mais sans surprise, la saga se soit perdue dans une certaine médiocrité avant qu’elle ne finisse par disparaitre….


Points Positifs :
- Un des plus gros succès des débuts de la PS2, indéniablement. Il faut dire que Onimusha nous propose une aventure innovante pour l’époque et que parcourir ce Japon féodal mais qui fourmille d’éléments fantastique est un pur régal !
- Fortement inspirer de la saga Resident Evil de par sa jouabilité, Onimusha s’en démarque tout de même nettement de par son ambiance particulièrement réussie et son système de combat plus nerveux. Il faut dire que les affrontements au sabre ont de quoi ravir les amateurs de samouraïs…
- Samanosuke n’est peut-être pas le héros le plus charismatique de l’histoire des jeux vidéos, loin de là, mais il n’en reste pas moins acceptable. Bien entendu, le joueur lui préféra les diverses créatures et autres démons qui parsèment l’aventure.
- Les décors sont certes en 2D, cependant, ils n’en sont pas moins magnifiques pour l’époque. Il faut dire que c’est toujours préférable a de la 3D mal maitrisée.

Points Négatifs :
- Une durée de vie beaucoup trop courte, comme c’est souvent le cas dans le genre…
- Même si Onimusha connu un succès entièrement mérité et s’est avéré être un bon jeu, il faut reconnaitre que ce n’est pas non plus un grand jeu et qu’il manque d’originalité pour en faire un incontournable…
- Le coté Resident Evil like qui risque de déplaire a une part du public ; il faut dire que, déjà à l’époque, une part du publique acceptait de moins en moins la 2D dans les jeux vidéos, ce qui est discutable finalement car certains de ces jeux sont, indéniablement, de belles réussites.

Ma note : 8/10

Aucun commentaire: