The Witcher 3 – Hearts of Stone
The
Witcher 3 – Hearts of Stone
Des
jeunes filles un poil naïves vont depuis quelques temps dans les égouts
d’Oxenfurt pour tenter d’embrasser un crapaud qui serait censé se transformer
en prince charmant à ce contact labial. Evidemment, aucune n’est reparue, et en
particulier la servante du sieur Olgierd von Everec, que ce-dernier
souhaiterait donc retrouver. Le contrat que Geralt de Riv accepte est donc
celui de ce personnage bien étrange, nimbé de mystère et qui va entrainer notre
Sorceleur dans une aventure où il côtoiera le mal à l’état pur…
The Witcher 3 – Hearts of Stone
Éditeur
: Bandai
Namco
Développeur
: CD
Projekt RED
Concepteur
: Konrad
Tomaszkiewicz
Date
de sortie : 13 Octobre 2015
Pays
d’origine : Pologne
Genre
: Action-RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Dans ma critique précédente, je vous avais
parler de ce qui restera, à mes yeux, sans nul doute le jeu de la
décennie, je veux bien évidement parlé du troisième volet de The
Witcher, soft polonais d’action-RPG qui avait atteint des sommets
qualitatifs tellement élevés que, sincèrement, lorsque viendra le moment
d’abandonner l’univers de Geralt, je pense que tout autre jeu me paraitra bien
fade a coté… Fort heureusement, la quête principale, colossale au vue de sa
durée de vie, n’était pas la seule que nous avaient proposée les polonais
de Projekt Red puisque, depuis la sortie du jeu, en mai 2015,
deux DLC sont parus, Blood and Wine, il y a quelques mois et donc,
ce Hearts of Stone qui nous préoccupe aujourd’hui et qui est
paru en fin d’année dernière. Bref, deux nouvelles opportunités de replonger
dans l’univers de The Witcher, ce qui, forcément, ne pouvait que
ravir les fans de la saga. Et ma foi, force est de constater que si Blood
and Wine promait énormément, ce Hearts of Stone que
je viens tout juste de conclure fut a la hauteur de mes espérances ! En
effet, et pour moins de dix euros, ce qui est bel et bien une somme modique
surtout qu’il m’aura fallut une bonne quinzaine d’heures pour en voir le bout
(ce qui est plus que la plupart des jeux modernes), Hearts of Stone est
l’exemple parfait de ce que devrait être un bon DLC : un vrai complètement
plutôt qu’une suite de missions sans intérêt, un scénario travailler et
passionnant, de nouvelles têtes charismatiques et des situations qui n’ont rien
a envier au jeu principal, bref, un sans faute ou presque puisque, il faut
l’avouer, s’il fallait bien trouver un petit défaut a ce DLC, alors, ce serait
la nouvelle région, située au nord-est de Novigrad, et qui est trop petite et
pas dépaysante pour un sou. Mais en dehors de ce petit défaut, le reste, lui, est
à la hauteur de Wild Hunt, ou plutôt, dans la lignée de ce
dernier : la quête principale nous fera voir du pays tout en mêlant
habillement les fausses pistes et les situations on ne peut plus variées (ah,
la mission du mariage est un pur moment de bonheur), les protagonistes –
Olgierd Von Everec, particulièrement, Gaunter de Meuré – sont charismatiques,
quand aux boss, ces derniers représentent enfin un véritable challenge, ce qui
n’avait pas forcément été le cas dans Wild Hunt. Bref, vous l’avez
compris, avec Hearts of Stone, les petits gars de Projekt
Red démontrent une fois de plus tout leur savoir faire et, surtout,
confirment a nouveau qu’au moins eux, ils ne se moquent pas de leurs fans en
nous pondant un DLC qui, en toute sincérité, n’a strictement rien a envier a
beaucoup d’autres jeux actuels… et dire qu’il parait que Blood an Wine est
encore meilleur !
Points
Positifs :
- Hearts
of Stone est plus qu’un simple DLC et n’a strictement rien à envier a
beaucoup d’autres softs : entre son scénario en béton, ses protagonistes
charismatiques et quelques scènes qui resteront dans les mémoires, c’est
repartit pour une nouvelle virée inoubliable dans l’univers de The
Witcher !
-
Bien évidement, on retrouve tout ce qui avait fait la grande force de Wild
Hunt, c’est-à-dire, un univers immense, des graphismes somptueux, des jeux
de lumière incroyables, des personnages tellement crédibles qu’ils en
deviennent troublant, un scénario captivant, etc.
-
Le scénario : en partant d’un simple contrat sur un monstre – le fameux
crapaud – qui a élu domicile dans les égouts d’Oxenfurt, on tombe dans une
intrigue qui, finalement, n’a rien à envier à un certain Faust…
-
Olgierd Von Everec : lorsqu’il apparait, au début du jeu, j’étais un peu
dubitatif mais au fur et a mesure de l’avancée de l’histoire, il s’est avéré
être bien plus complexe qu’on pouvait le penser de prime abord – d’où mon choix
final a s’en encontre.
-
Les missions de la quête principale sont franchement excellentes et entre le
duel contre le crapaud géant, la scène du mariage (hilarante), le casse d’un
coffre fort a Oxenfurt, la virée dans le monde onirique inventé par
l’épouse d’Olgierd et le final oh combien diabolique, on ne s’ennui
pas une seconde !
-
Certains auront pesté contre ces boss quasiment invincibles, personnellement,
je trouve que ce fut une bonne chose et que cela à apporter quelque chose au
chalenge !
-
Coté durée de vie, on nous avait promis dix heures environ, il m’en aura fallut
une quinzaine pour en venir a bout – quête principale, missions annexes, chasse
au trésor, contrats…
Points
Négatifs :
- Pas
vraiment de dépaysement ici puisque juste une petite portion au nord-est de
Novigrad est développée dans ce DLC.
-
Les quêtes annexes et les chasses au trésor sont peu nombreuses, hélas ;
que voulez vous, j’en voudrais toujours plus !
-
Quasiment aucun lien avec l’intrigue du jeu principal, ce qui est dommage et
apporte même quelques petites incohérences comme ces gardes qui ne cessent de
clamer« longue vie a Radovid » alors que ce dernier est
mort depuis belle lurette…
-
Quelques petits bugs, ici et la, mais sans grande conséquence au final.
Ma
note : 8,5/10
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